Si le peuple est en attente depuis des années, le constat du chef de l’Etat est clair.
« J’ai trouvé un consortium qui n’en était pas un. Le projet était mort… Depuis deux ans et demi que je suis là, je n’ai jamais vu de concret, d’aussi prometteur que le dossier nous présenté par Andrew Forrest. Je vois un investisseur sérieux par sa capacité financière et par le projet qu’il compte développer… » a-t-il expliqué aux professionnels de médias.
Pour le premier citoyen de la RDC, ce projet est porteur de beaucoup de projets pour la jeunesse et pour l’avenir. D’où, la nécessité pour l’Etat congolais de mettre le contexte nécessaire pour ce faire.
Au Président de préciser : « Grand Inga sera avant tout un projet panafricain, porteur de beaucoup de bénéfices pour la RDC et pour sa jeunesse. Andrew a ses principes que je partage. Que tous ceux qui s’inscriront dans ce projet tiennent compte notamment de la formation et de l’emploi de jeunes congolais. il n’y a pas meilleure offre que celle-là. C’est du win-win. Voilà le premier exemple de la vision que je prône pour tous les partenariats de la RDC ! ».
Présentant son projet, André Forrest n’a pas manqué de mots pour exprimer sa reconnaissance au couple présidentiel.
« Désignés comme le développeur et du Grand Inga, nous allons tout faire pour que ça soit le plus grand succès et nous mettre au travail une fois que le contrat est signé », a – t – il précisé.
Et d’ajouter : « mon engagement vis-a-vis du Président Tshisekedi et vous (peuple Congolais), c’est de développer le Grand Inga de la manière la plus propre et vous fournir de l’énergie propre pour industrialiser l’économie. Nous allons aussi produire de l’hydrogène propre. L’investissement est de plusieurs dizaines des milliards. Environ 100 000 emplois sont à créer. »
Andrew Forrest a également indiqué que les portes seront ouvertes aux pays africains qui voudront apporter des capitaux et offrir leurs services.
Cependant, a-t-il martelé, il faudra respecter une seule condition : le développement des compétences des congolais en étant en mesure de contribuer à la matérialisation du projet.
Parmi les grands autres standards exigés dans ce projet, c’est le respect des normes environnementales et les exigences économiques.
Avant de conclure ses propos, Félix Tshisekedi a officiellement annoncé qu’une structure sera mise en place et servira d’interlocuteur pour conduire ensemble ce projet dans l’intérêt de deux parties. Est-ce pour indiquer que la mission de l’Agence de développement du projet Inga 3 (ADPI) appartiendra au passé ?
Nadine FULA