Arrivé au pouvoir en 2019 à l’issu d’un scrutin contesté par l’opposition politique, Félix Tshisekedi avait promis d’améliorer le respect des droits de l’homme dans le pays.

« Sous notre mandat, nous veillerons à garantir à chaque citoyen le respect de l’exercice de ses droits fondamentaux. Nous nous engageons à bannir toute forme de discrimination », avait-il assuré.

Parlant des droits humains, des questions de démocratie avec la représentante Karen Bass (D-CA), Félix Tshisekedi est revenu sur sa parole donnée.

« Quand je suis arrivé au pouvoir, j’avais trouvé l’administration laissée par mon prédécesseur, et j’ai donné des instructions en disant, je veux qu’on ferme tous les petits cachots de la police politique, je ne veux plus voir d’arrestation arbitraire, plus de répression », a rappelé le successeur de Joseph Kabila.

À lui de reconnaître : « Nous avons souvent eu à déplorer des cas de violation des droits humains de notre propre régime (…), il y a parfois des arrestations arbitraires, de brutalité et nous ne sommes pas toujours au courant (…) ».

Sous Félix Tshisekedi, des acteurs de la société civile et membres de partis politique continuent à dénoncer régulièrement les dérives du régime. Des arrestations d’activistes, répressions des manifestations d’opposition et consorts sont toujours constatées.

En mars 2021, le BCNUDH a documenté 655 violations des droits de l’homme sur tout le territoire de la RDC, soit une augmentation de 32% par rapport au mois de février (495 violations).

Par Gilbert Ngonga
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