L'affaire judiciaire de l'ancien Premier Ministre, Matata Ponyo, est transférée à la Cour constitutionnelle depuis ce lundi 30 août pour fixation d'audience, indique à ACTUALITE.CD une sources proche du dossier tout en précisant, « qu’il n’y a pas encore de date de fixation d'audience.





« Le dossier sur l'affaire Bukanga Lonzo est transféré à la Cour constitutionnelle depuis ce lundi 30 août. Lorsqu'on transmet le dossier par le procureur général près la Cour constitutionnelle, le président prend une ordonnance de fixation d'audience. Il n’y a pas encore de date de fixation d'audience. Je viens de voir le dossier, le langage ici, on est en train de coter les pièces, donner le numéro à chaque pièce, et la cotation de la cour doit être ordonnée », à déclaré à ACTUALITE.CD une source proche du dossier.


Le sénateur Matata Ponyo a été auditionné le 9 août dernier par le procureur général près la Cour constitutionnelle en rapport avec le dossier du parc Bukanga Lonzo. Dans un long communiqué publié le 12 août, il a déploré le fait que le PG ait voulu l’interroger dans cette affaire, alors que le Sénat ne l’a jamais autorisé.


« Monsieur le Procureur Général a voulu m'interroger sur le dossier du Parc agro industriel de Bukanga Lonzo, étant encore malade et en repos médical, et rappelant que je ne peux aller à l'encontre de la décision de la plénière du Sénat du 15 juin 2021 qui a rejeté la demande d'autorisation des poursuites judiciaires à mon encontre, je me suis interdit de répondre à toute question en rapport avec le dossier Bukangalonzo », avait dit Matata Ponyo.


Par ailleurs, l'ancien Premier Ministre s'indigne contre la décision de son interdiction de quitter le territoire national malgré « l'intervention du Haut responsable de service public auprès du Chef de l'Etat », alors qu’il souhaite se rendre à l’étranger pour des soins.


Contexte


Augustin Matata Ponyo a été visité par des policiers à son domicile ce mardi. D’après son témoignage, sa résidence a été « violée par une dizaine de policiers dirigés par un Général ». Il explique que la porte de sa chambre où il était «  couché en repos médical a été cassée ». Il affirme qu’il a été menacé pour « avoir refusé de répondre à un mandat de comparution illégal sur le dossier Bukanga Lonzo ».


Pour rappel, à la suite des révélations de l'inspection générale de finance (IGF), sur des éventuels détournements des fonds dans la production du parcs agro industriel de Bukanga  Lonzo, le Procureur général près la Cour constitutionnelle s’est saisi du dossier pour demander l'autorisation des poursuites contre Matata. Le 15 juin la plénière du Sénat avait voté contre l'autorisation des poursuites et de levée des immunités de Matata Ponyo. Quelques semaines plus tard, soit le 5 juillet, le bureau du Sénat a autorisé les poursuites contre Matata dans les dossiers des biens Zairianisés. Les avocats du sénateur dénoncent un acharnement politique. Selon eux, le régime actuel veut écarter un potentiel candidat à la présidentielle prévue en 2023.

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