Les affres de la guerre, ses instigateurs, les traumatismes psychiques et ses conséquences sociopolitiques et économiques et culturelles.


Voila l’analyse faite par Benjamin Babunga Watuna, jeune penseur congolais 22 ans après le declenchement de la guerre dans la partie Est de la République Democratique du Congo。

Pour cet analyste, il s’agit de la naissance d’une rébellion, qui sera transformé un mouvement politi-co militaire appelé par la suite le Rassemblement des Congolais pour la Démocratie, RDC.

C’était un dimanche…

Avec sa voix autoritaire, le commandant devenu plus tard Général Sylvain Buki (alors commandant du 10ème bataillon des Forces Armées Congolaises, basé à Goma) annonce sur les ondes de la voix du peuple (RTNC-Goma) qu’une partie de l’armée vient de décider de déchoir le président Laurent-Désiré Kabila.

Il le dit à travers une phrase tristement célèbre, en Swahili : « TUNA MUONDOWA MADARAKANI ».

Et c’était ainsi le début d’une des plus meurtrières rebellions de l’Histoire de la RD. Congo.

Une rébellion qui changera, pendant cinq ans, le paysage sécuritaire et politique de la région des grands lacs.

Cette rébellion née clandestinement avec l’appui du Rwanda, de l’Ouganda et du Burundi, s’appellera plus tard, RCD, composé, d’une part des anciens de l’AFDL, des Mobutistes et des recrues politiques de tous horizons.

Certains offices de droits humains et de la politique internationale qualifieront, quelque temps après, la guerre lancée par le RCD, de « première guerre internationale Africaine » qui aurait fait plus de six million des morts.

Cette rébellion a engendré plusieurs« conflits armés qui se déroulent sur le territoire de la RDC, anciennement Zaïre) de 1998 à 2002 avec une fin formelle le 30 juin 2003.

Elle impliqua neuf pays africains, et une trentaine de groupes armés, ce qui en fait la plus grande guerre entre États dans l’histoire de l’Afrique contemporaine.

Nombreux viols et massacres, tueries et deplacement des populations. Selon les démographes européens, environ 6 mille personnes principalement ont été touchées par la famine et la maladie.

Des informations à notre possession indiquent que la présence de troupes rwandaises en RDC était motivée par le projet de piller les ressources minières dans la région. Ceci est confirmé par un rapport de l’ONU demandé par le Conseil de sécurité qui indique, à partir des interviews menées par le groupe d’experts, que l’armée rwandaise est restée essentiellement pour se procurer des biens.

Le rapport décrit également la stratégie des groupes armés présents dans la zone pour piller les ressources du sous-sol à leur profit, dans un contexte de massacres et de viols.

Malheureusement, aucune manifestation commemorative n’a été organisée au pays en memoire des victimes de cette guerre d’agression, à l’occasion de ce triste anniversaire du massacre des millions des Congolais.

JORDACHE DIALA
congoactu.net

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