Au micro de l’émission «TOSALA NINI?» du Magazine d’Eveil Réveil Congo Télévision, présentée par Aubin Kandembi, Gabriel Mokia a passé au peigne fin les enjeux colossaux de la vie socio-politique et économico-sécuritaire de la République Démocratique du Congo. De la gestion du pays sous Joseph Kabila à la gestion des warriors avec le Président actuel Félix Tshisekedi, M. Gabriel Mokia, Président du Parti politique Mouvement des Démocrates Congolais «MDCO», en sigle, affirme, sans ambages, que c’est du «Bonnet blanc, et blanc bonnet».

Candidat à la présidentielle de 2018, Gabriel Mokia invite le Président Félix Tshisekedi à ouvrir grandement les yeux sur son entourage, et, notamment, les warriors qui «ne lui permettent pas de concrétiser ses projets ». Il l’appelle également à s’impliquer en vue d’être rétabli dans ses droits. Selon lui, « nombre de gens qui entourent le Chef de l’Etat sont les ennemis numéro 1 de la population».

Aussi, a-t-il épinglé plusieurs secteurs qui nécessitent des améliorations profondes avant que le régime actuel puisse rassurer la population. Il s’agit, entre autres, de l’économie du pays, de la justice distributive, du social, de l’environnement ainsi que de la sécurité.

Mokia coupe la poire en deux, au regard de dernières mésententes entre le ministre des Finances Nicolas Kazadi, le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima et, ajoute-t-on, les révélations de l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) évoquant un écart de 64 millions de dollars entre l’argent décaissé par le trésor public et celui que la CENI a reçu pour les opérations électorales. Pour cela, il appelle les juridictions compétentes à diligenter des enquêtes sérieuses afin de tirer au clair ce dossier.

S’agissant des démarches de ses créances, il regrette le silence de certains conseillers du Chef de l’Etat qui ne songent même pas à accuser réception de ses correspondances adressées au Président de la République. « Félix Tshisekedi a plusieurs conseillers. Je lui ai adressé beaucoup de correspondances mais on ne me répond pas, même pas des accusés de réception », dit-il, avant de dénoncer haut et fort «l’indifférence /motema mbindo» du ministre des Finances Nicolas Kazadi à ses demandes.

Au chapitre du social, cet homme d’affaires congolais s’étonne qu’avec toutes les innombrables richesses que regorge le pays de Lumumba que les congolais croupissent encore dans la misère sans précédent. A cet effet, il incrimine cette pauvreté aux dirigeants qui, par ailleurs, « s’époumonent » pour le bien de leur tube digestif.

Au sujet des prochaines élections, M. Mokia estime que le Président de la République tiendrait sa parole sur la tenue des élections dans le délai constitutionnel. Quant à la question de savoir s’il déposera sa candidature en 2023, il répond qu’il va postuler si la gestion du gouvernement Sama Lukonde est toujours « Mauvaise ». Par contre, en cas de changement remarquable, il soutiendra la candidature du Président Félix Tshisekedi.

L’un des projets de société de Gabriel Mokia, une fois à la magistrature suprême consistera à améliorer sensiblement les revenus de congolais.

«J’ai fait la prison 19 fois… Le jour que moi je vais gérer ce pays vous verrez la différence. Je me battrai pour que le dernier congolais touche un salaire de 600 dollars puisque les députés gagnent environs 6.000 dollars américains, partout dans le monde c’est comme ça. C’est mon projet, c’est le projet de mon parti MDCO. Les congolais sont-ils maudits pour qu’ils gagnent des maigres salaires de 150.000 FC ? C’est-à-dire que le pays n’est pas bien géré sur tous les plans », a-t-il martelé.

Aubin Kandembi

 

 

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