Cette activité culturelle a regroupé, autour de la musique et du ballet, plusieurs personnalités du monde culturel, des scientifiques, des acteurs de la société civile, des médias, des mouvements citoyens, et autres, afin d’éveiller la conscience des jeunes congolais et africains sur le panafricanisme.
Pour le professeur Cathy Monga, responsable de l’administration du Centre culturel Andrée Blouin, l’activité culturelle s’est focalisée sur trois manifestations, à savoir le 62ème anniversaire de l’indépendance de la RDC, la naissance du feu Patrice Emery Lumumba, né le 2 juillet 1925 au village d’Onalua, dans la province du Sankuru, et la mort de Kimpa Nvita.
«L’activité culturelle organisée à l’intention des jeunes congolais et africains en vue de les permettre à bien écrire leur l’histoire, surtout l’histoire de l’Afrique qui a été falsifiée par les colonialistes pour leurs propres intérêts», a fait savoir le professeur Cathy Monga.
A en croire Jean Serge Mukendi, chargé des activités du Centre culturel Andrée Blouin, l’importance de commémoration de la naissance du feu Patrice Emery Lumumba, du décès de Kimpa Nvita constituent une occasion pour sa structure d’incarner les valeurs prônées par le premier Premier ministre congolais et Kimpa Nvita, qui avait aussi combattu pour les droits notamment des noirs, surtout les femmes, pour l’avenir de la jeunesse congolaise et africaine.
Pour sa part, Jean Marie Kalonji, membre du comité central du Centre culturel Andrée Blouin, a fait une brève description de ce centre (CCAB) qui, selon lui, est une plateforme offerte à la communauté, en général, et à la jeunesse, en particulier, pour promouvoir la connaissance, l’appréciation et le développement des cultures congolaise et africaine.
Il faut relever qu’Andrée Blouin a été la cheffe du protocole du feu premier Premier ministre Lumumba et l’une des rédactrices du discours lu par ce dernier le 30 juin 1960, jour de l’indépendance de la RDC. Dans sa vision et ambition, le Centre culturel Andrée Blouin poursuit 4 axes, à savoir l’autodétermination, l’autosuffisance, le panafricanisme et l’internationalisme.
Par GKM