D’après le témoignage de l’épouse, les troubles mentaux de Baraka Mugusho auraient débuté après une agression violente à Brazzaville, où il aurait reçu un coup à la tête avec une arme. Ce traumatisme aurait déclenché des problèmes de santé mentale, qui ont mené à un traitement, interrompu par la suite faute de moyens financiers. « Son problème mental a commencé en 2018, quand il était à Brazzaville, où on lui a frappé à la tête avec une arme », a-t-elle déclaré, précisant que, sans ressources suffisantes, son époux a choisi de se concentrer sur ses activités religieuses plutôt que de poursuivre les soins.
Pendant cette période, l’épouse de Baraka Mugusho et leurs enfants vivaient en Ouganda, pays d’origine du prophète, où ils ont pu observer à distance la dégradation de sa santé mentale. Selon elle, les circonstances financières et les engagements de son mari envers son église ont contribué à cette situation.
Ce témoignage de l’épouse pourrait avoir un impact majeur sur le procès en cours, car il soulève des questions sur la responsabilité pénale de Baraka Mugusho en lien avec sa condition mentale. Ses avocats pourraient tenter d’utiliser cet argument pour obtenir des circonstances atténuantes, invoquant la fragilité psychologique de leur client. En apportant ces informations, l’épouse de Mugusho espère offrir un éclairage plus nuancé sur cette affaire, qui a suscité une vive controverse au sein de la communauté.
Les suites du procès diront dans quelle mesure les troubles mentaux de Baraka Mugusho seront pris en compte dans les décisions judiciaires, alors que cette affaire met en lumière les défis posés par l’accès aux soins mentaux et la gestion des comportements à risque dans les institutions religieuses.