Dans la ville de Kalemie, située dans la province du Tanganyika, le ministre d’État à la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a annoncé, vendredi 29 novembre, la libération conditionnelle de 74 détenus.
Cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement congolais pour améliorer les conditions de détention et promouvoir la réintégration sociale des personnes incarcérées. Les détenus concernés, condamnés pour divers délits, ont bénéficié de cette mesure après une évaluation minutieuse de leurs dossiers et de leur comportement durant leur incarcération.
Une réponse à la surpopulation carcérale
Lors de la cérémonie officielle organisée à Kalemie, le ministre Mutamba a mis en lumière les défis de la surpopulation carcérale en République Démocratique du Congo (RDC). Il a rappelé que cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale visant à désengorger les établissements pénitentiaires tout en assurant un suivi pour la réintégration des ex-détenus dans la société.
« Nous voulons offrir une seconde chance à ces citoyens, tout en veillant à ce que la justice demeure un pilier de notre société », a déclaré le ministre, insistant sur l’importance d’accompagner ces personnes dans leur réhabilitation.
Une politique de clémence renforcée
Cette mesure s’ajoute aux initiatives précédentes du président Félix Tshisekedi, qui avait octroyé des grâces présidentielles pour réduire la surpopulation carcérale, un problème chronique en RDC. Ces actions reflètent une volonté claire des autorités de réformer le système pénitentiaire et de promouvoir une justice plus humaine.
Espoir pour les familles et les communautés
La libération conditionnelle de ces 74 détenus a été accueillie avec joie par leurs familles et proches, qui espèrent les voir reconstruire leur vie et contribuer positivement à leurs communautés. Pour beaucoup, c’est un message d’espoir et une preuve que la rédemption est possible.
Les organisations de défense des droits humains et les autorités locales espèrent que ce geste symbolique encouragera une réforme continue des conditions de détention en RDC, tout en rappelant l’importance de l'accompagnement social des ex-détenus pour éviter les récidives.
Cette libération marque une étape importante dans la lutte pour un système pénitentiaire plus juste et plus respectueux des droits humains en République Démocratique du Congo.