Matadi, 16 novembre 2024 – La Police nationale congolaise (PNC) a procédé à l’arrestation de deux présumés coupeurs de route et d’une dizaine de bandits urbains, communément appelés kuluna, dans la ville de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central. Ces individus ont été présentés au public samedi par le commissaire urbain de la PNC, Baudouin Kilima, dans le cadre de l’opération « Kumbaki mbiko », initiée pour renforcer la sécurité dans cette région.
Des activités criminelles ciblées sur la RN
Selon les explications du commissaire Kilima, les coupeurs de route agissaient principalement sur la route nationale n°1, entre Kimpese et Matadi, où ils ciblaient les véhicules poids lourds pendant la nuit.
« Ils opèrent en intercalant les véhicules et en blessant les occupants pour les dépouiller de leurs biens. Dans la nuit de mardi à mercredi, un homme et une femme ont été attaqués et blessés. Après des recherches intensives, nous avons réussi à les appréhender », a-t-il précisé.
L’enquête a révélé qu’un des membres du groupe jouait le rôle d’éclaireur, transmettant des informations sur les cibles potentielles aux criminels.
Un danger permanent pour les citoyens
Le maire de Matadi, Dominique Nkodia Mbete, a exprimé son inquiétude face à ces actes de banditisme, particulièrement à l’approche des fêtes de fin d’année.
« La liberté de ces malfaiteurs est un danger constant pour la population. Il est essentiel que le processus pénal suive son cours afin d’empêcher leur retour dans les rues », a-t-il déclaré.
Renforcement de la sécurité dans la ville
L’opération « Kumbaki mbiko », qui signifie « Prévenons les menaces » en kikongo, vise à neutraliser les criminels actifs à Matadi et dans ses environs. Les autorités locales, avec l’appui de la PNC, entendent intensifier leurs efforts pour garantir la sécurité des habitants durant cette période sensible.
Ces arrestations marquent une étape importante dans la lutte contre le banditisme au Kongo Central, mais les autorités appellent à la vigilance et à la collaboration des citoyens pour signaler toute activité suspecte.