Lors de l’émission télévisée « Débat congolais », le révérend Paul Mukendi a critiqué l’apôtre Roland Dalo, leader de l’église Philadelphie, suite à ses récentes déclarations dénonçant la corruption en RDC. Mukendi a affirmé :

« Si Roland Dalo était sérieux dans sa prédication, il devrait dire aux membres de son église de quitter le gouvernement. »

Un débat sur la responsabilité et la cohérence

La déclaration du révérend Mukendi repose sur une observation : plusieurs membres influents de l’église Philadelphie occupent des postes importants dans les institutions publiques congolaises. Pour Mukendi, il y a une contradiction entre les dénonciations de Dalo, qui qualifie le gouvernement de "rempli de voleurs", et la présence active de ses fidèles au sein de cet appareil d’État.

Le contexte des propos de Roland Dalo

Lors de la clôture de la convention Bunda 21, Roland Dalo avait dénoncé les dérives économiques, évoquant notamment la surfacturation dans les projets publics, qu’il avait qualifiée de "fléau qui gangrène le pays". Ces propos avaient suscité des réactions mitigées :

  • Applaudissements des fidèles, qui y voient un courage prophétique,
  • Critiques de certains observateurs, comme Paul Mukendi, qui perçoivent un manque de cohérence.

Un débat qui divise

Le clash entre Mukendi et Dalo illustre un débat plus large sur le rôle des leaders religieux dans la société congolaise. Certains estiment que les prédicateurs doivent s’en tenir à la sphère spirituelle, tandis que d’autres pensent qu’ils ont le devoir moral d’interpeller les dirigeants sur les maux de la société.

Votre avis

Roland Dalo devrait-il demander à ses fidèles de quitter leurs fonctions au sein du gouvernement pour être cohérent avec ses dénonciations ? Ou est-il possible de conjuguer foi et fonction publique, même dans un système critiqué ?

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