Jacky Ndala, membre du parti Ensemble pour la République, a été placé sous mandat d'arrêt provisoire ce jeudi 28 novembre 2024, après une audience au tribunal de paix de Kinshasa/Kinkole.

Procédure judiciaire en cours

L’audience a permis la poursuite de l’instruction et la présentation des plaidoiries des parties. Selon maître Biselo, avocat de Jacky Ndala, le ministère public a requis :

  • Trois ans de servitude pénale,
  • Une amende de 1 000 USD pour dommages-intérêts,
  • Une compensation d’1 million USD pour frais de dommages à la justice.

Le dossier a été pris en délibéré, et le jugement sera rendu dans les délais prévus par la loi.

Les accusations

Jacky Ndala est poursuivi pour propagation de faux bruits. Le ministère public affirme qu’il aurait publié sur les réseaux sociaux des propos faisant état de viols et mauvais traitements qu’il aurait prétendument subis en détention, des accusations jugées mensongères.

Réactions

  • Défense : Ses avocats dénoncent une procédure qu'ils jugent disproportionnée et appellent à une décision impartiale.
  • Partisans : Au sein de son parti, certains dénoncent une instrumentalisation politique de la justice.
  • Autorités judiciaires : Elles insistent sur la gravité des accusations, qui, selon elles, ternissent l’image des institutions pénitentiaires.

Contexte

Jacky Ndala est une figure politique de l’opposition, affiliée à l’ancien candidat présidentiel Moïse Katumbi. Ce n’est pas la première fois qu’il se retrouve au cœur de litiges judiciaires, souvent interprétés comme liés à ses prises de position critiques envers le régime en place.

L’affaire est suivie de près par l’opinion publique, notamment sur les réseaux sociaux, où elle suscite des débats sur l’état de la justice et de la liberté d’expression en République démocratique du Congo.

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