Le bourgmestre de la commune de Matete, Jules Mukumbi, a instauré une mesure qui fait déjà débat parmi les responsables religieux et les fidèles.
Une taxe de 20 USD pour les veillées nocturnes
D’après un communiqué du 17 décembre, toute église souhaitant organiser une veillée de prière devra désormais payer 20 dollars américains comme frais d’autorisation. Cette décision repose sur :
- L’Ordonnance n° 64 de 1925 contre le tapage nocturne ;
- L’Édit 005 du Gouverneur de la Ville de Kinshasa, qui régule les activités bruyantes, en particulier la nuit.
Encadrement administratif
Le bourgmestre a demandé aux églises de se rapprocher du Service de Développement Rural et Communautaire (DERCO) pour accomplir les formalités nécessaires.
Pourquoi cette taxe ?
- Réglementer les nuisances sonores nocturnes, souvent causées par les veillées de prière ;
- Harmoniser les activités religieuses avec les lois locales pour préserver la tranquillité publique.
Un impact sur les célébrations de fin d’année ?
Les veillées de prière sont particulièrement prisées le 25 et le 31 décembre, ce qui soulève des inquiétudes :
- Les églises pourront-elles toutes payer cette taxe ?
- Les fidèles accepteront-ils une restriction d’accès aux veillées en raison de contraintes financières ?
Réactions en attente
Cette mesure risque de susciter des tensions :
- Du côté des responsables religieux, qui pourraient la percevoir comme une entrave à leur liberté de culte.
- Chez les fidèles, pour qui ces veillées ont une importance spirituelle et communautaire majeure.
À suivre
Les jours à venir devraient éclairer les impacts concrets de cette décision, en particulier sur les préparatifs des fêtes de fin d’année. Les débats autour de cette mesure pourraient également poser la question plus large de la réglementation des activités religieuses dans d’autres communes.