Depuis l’arrivée du M23, soutenu par le Rwanda, à Goma, les banques et coopératives financières sont fermées, plongeant la ville dans une crise monétaire préoccupante. Habitants et opérateurs économiques peinent à effectuer leurs transactions, alors que l'accès aux liquidités devient de plus en plus difficile.

Une paralysie économique inquiétante

Malgré une reprise partielle des activités dans le centre-ville, l'absence de services bancaires limite gravement les transactions financières. Seules quelques opérations de retrait sont encore possibles, mais elles ne suffisent pas à assurer la circulation normale de l'argent dans la ville.

« Pour le moment, il y a une difficulté d’argent. Nous terminons la journée sans pouvoir effectuer de dépôts. Nous demandons aux autorités compétentes d’intervenir pour la réouverture des banques. » — Un revendeur de crédit téléphonique.

Certaines personnes disposant encore de liquidités revendent du cash avec une commission de 10 %, ce qui accentue les difficultés pour les habitants.

« Nous ne trouvons pas de cash. Ceux qui en ont le revendent plus cher. Je n’ai pas les moyens ! Nous souffrons beaucoup et le travail ne marche pas. » — Une habitante de Goma.

Un risque accru de crise monétaire

L’association des cambistes du Nord-Kivu met en garde contre une aggravation de la crise de liquidités, qui pourrait paralyser davantage l’économie locale. Face à cette situation, le gouverneur nommé par le M23-Alliance Fleuve Congo a rencontré les responsables des institutions bancaires le mercredi 12 février, afin de discuter des conditions de réouverture des banques.

Cependant, la question de la sécurité et de la confiance dans le système bancaire sous occupation reste un défi majeur. Les populations et commerçants attendent désormais des actions concrètes pour rétablir un accès normal à l’argent et éviter un effondrement économique de la ville.

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