Dans le territoire de Masisi, les écoles rouvrent timidement leurs portes après les violents affrontements entre FARDC-Wazalendo et le M23, mais le traumatisme des enfants et la précarité des enseignants rappellent l'urgence d'une paix durable.
Un retour en classe en demi-teinte
Effectifs réduits de moitié dans de nombreuses classes
Enfants traumatisés par les bruits des combats récents
Manque criant :
→ 60% des élèves sans fournitures scolaires
→ 1 enseignant sur 3 travaille sans salaire régulier
Témoignage poignant :
"Certains élèves viennent le ventre vide, d'autres en pleurs au moindre bruit. Comment leur apprendre à écrire quand ils ont vu brûler leur maison ?"
— Claudine (enseignante, prénom modifié)
Les défis logistiques
✔ Écoles : Fonctionnent avec le strict minimum (craie rationnée)
✔ Enseignants : S'endettent pour acheter du matériel de base
✔ Risque : Nouvelle fermeture si les combats reprennent à Nyabiondo
Contexte sécuritaire alarmant
Malgré les accords de :
Doha (22 avril : engagement de trêve)
Washington (25 avril : déclaration de principes)
Les besoins urgents :
Kits scolaires et alimentaires d'urgence
Paiement des enseignants en zones de conflit
Soutien psychosocial pour les enfants