BA SANGO YA CONGO KINSHASA

MUSIQUE CONGOLAISE Papa Wemba, le génie qui insuffle le bonheur

October 25, 2013

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<a href="http://www.forumdesas.com/admin/gallery/photo/Papa%20Wemba.JPG" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" border="0" src="http://www.forumdesas.com/admin/gallery/photo/Papa%20Wemba.JPG" style="height: 215px; width: 300px;" /></a></div>
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Depuis le 26 février 1977, date de la sortie officielle de l’orchestre Viva-la-Musica au bar Type K. jusqu’à ce jour, le chanteur Jules Presley Shungu Wembadio Pene Kikumba alias « Petit Rossignole », a évolué avec plusieurs sobriquets que ses admirateurs lui ont attribués. Parmi ces surnoms, on peut citer «le chef coutumier du village Molokaï», le Kuru Yaka», «Bokulaka ou vieux Bokul», «Jules 1er «Ekumani le Grand», «Fula Ngenge», «M’Zee Papa Wemba», «Bakala Dia Kuba», «Linioko ya tembe», «100 % Star», «Notre Père»…Mais, parmi tous ces sobriquets, celui de « Fula Ngenge » est resté très historique dans la carrière de Papa Wemba considéré comme, le génie qui insuffle le bonheur à ses contemporains. C’est-à-dire, un véritable « Fula Ngenge ». Ce concept englobe la chance, la réussite en affaires bref, le « Lupemba ». Une façon de dire « Chance eloko pamba ».<span style="background-color: white; color: #666666; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; line-height: 24px;"><strong></strong></span><br />
Dans son parcours musical, Papa Wemba a propulsé plus de 150 musiciens membres effectifs de cinq différents groupes qu’il a dirigés à savoir : Viva-la-Musica, Viva-la-Musica International, Viva-la-Musica Tendance et groupe Molokaï, tous étaient basés à Paris pour ses prestations d’outre-mer. Tandis que, le groupe «Nouvelle Ecriture»était installé à Kinshasa pour les concerts de Papa Wemba en RDC et en Afrique.<br />
<br />
Tous les musiciens qui ont fourbi leurs armes dans ces différents groupes, ont bénéficié chacun du « Lupemba ». Certains sont devenus des Stars et dirigent chacun leur propre orchestre à l’instar de Koffi Olomide, King Kester Emeneya, Awilo Longomba, Reddy Amisi… pour ne citer que celles-là.<br />
<br />
Papa Wemba a également propulsé les membres de son bureau, ses amis et connaissances à travers ses chansons à succès. La plupart sont devenus célèbres et leurs célébrités influencent même la réussite dans leurs affaires. Nous pouvons citer quelques unes car, la liste est très longue : Pecho Wa Ngongo, Colonel Jagger « Ami d’enfance », Sisi Selenge, Mère Malou 1ère, Elou Sharufa, Edox Diyeka, Néron Mbungu, Jules Mondele, Samy Mikobi, Alici Baba, Veron Bompele, Zuluwe, BJ Besala, Djes Nebanza, Senado « Papa Malongi »…<br />
<br />
Le 26 février 2014, Viva-la-Musica totalisera 37 ans d’existence. Pendant toute cette période, « Linioko ya tembe » a fait de la musique sa vie.<br />
<br />
Il s’est toujours surpassé pour plaire à son public. Formateur des idoles, « Fula Ngenge » est la « Porte ouverte » sur le monde musical congolais. Les amoureux de la musique congolaise doivent reconnaître qu’entre les musiciens décédés et vivants, Papa Wemba a fait la preuve qu’il est un « Grand Monsieur » de la chanson congolaise et un « Véritable Fula ngenge ».<br />
<br />
ARTISTE COMPLET<br />
<br />
Il est à la fois sapeur, acteur de cinéma, publiciste et artiste-musicien. Il a créé son propre style de musique appelé « Rumba Rock Frenchen » en introduisant un instrument traditionnel « Lokole » dans l’orchestration de son groupe. Il a fait le tour du monde avec sa musique en imposant même son mode de vie au public congolais et étranger : « Bien sapé, bien rasé, bien coiffé, bien parfumé »… avec le port d’un béret.<br />
<br />
Dans un quartier du Japon, les jeunes parlent le « Lingala » et jouent la « Rumba Rock Frenchen » en imitant leur idole « Fula Ngenge ». Les japonais Sankaï, Pili-Pili, Arata… encadrés par notre confrère Boumbe Gel, sont venus en tourisme à Kinshasa uniquement pour rencontrer, le Chef coutumier du village Mokokaï. Village situé dans la parcelle familiale de Papa Wemba sur la rue Kanda Kanda au quartier Matonge dans la commune de Kalamu. Ces jeunes japonais ont bénéficié aussi de « Lupemba » de Vieux Bokul et continuent à régner dans leur pays. <br />
<br />
En allant lentement mais sûrement vers 37 ans d’existence de son entreprise musicale, Papa Wemba n’est resté aujourd’hui qu’avec un seul groupe parmi les cinq précités comme à ses début. Il s’agit de Viva-la-Musica composé des quelques anciens musiciens et de Jeunes pétris de talents appelés « Bana Malongi » qui sont tous connus dans le milieu musical. Pour le reste de sa carrière, « Notre Père » ne dort pas sur ses lauriers. Il est toujours le même. D’ailleurs, il est en train de préparer la sortie de son prochain album intitulé « Maître de l’école » réalisé avec sa nouvelle ossature.<br />
<br />
Cette fois-ci, « Vieux Bokul » a fait featuring avec la chanteuse Barbara Kanam, les chanteurs Nyoka Longo et JB Mpiana. Il est toujours demeuré au premier rang de la musique d’ambiance avec sa voix haut perchée et le soutien des instrumentistes de son groupe Viva-la-Musica. Bravo l’artiste. « Et, que Viva-la-Musica ». José MPAKA IKOMBE</div>
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Musique MUSIQUE CONGOLAISE Papa Wemba, le génie qui insuffle le bonheur

Depuis le 26 février 1977, date de la sortie officielle de l’orchestre Viva-la-Musica au bar Type K. jusqu’à ce jour, le chanteur Jules P...

FORMATION DU GOUVERNEMENT DE COHESION NATIONALE EN RD CONGO Kabila - Sassou : l'ultime tête-à-tête

October 25, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQohno0dnL-fCkdaL4PxfPa-cpof8vOp1_JhRgDQK364tZvcm4zQhVysKl4OFZ3LYIQMCjILrPkXJ-QCKqwQh_S6Vtd6bztBqKjI_BtBf4vmQBy1_l9KhuGwZGbdihc6eeKWMFF8OJZEI/s1600/Joseph-Kabila-et-Sassou-Nguesso.gif" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhQohno0dnL-fCkdaL4PxfPa-cpof8vOp1_JhRgDQK364tZvcm4zQhVysKl4OFZ3LYIQMCjILrPkXJ-QCKqwQh_S6Vtd6bztBqKjI_BtBf4vmQBy1_l9KhuGwZGbdihc6eeKWMFF8OJZEI/s400/Joseph-Kabila-et-Sassou-Nguesso.gif" width="400" /></a></div>
Le président de la république du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso a regagné son pays hier jeudi 24 octobre en début d'après-midi, après un séjour de 48 heures à Kinshasa. Mais avant de traverser le pool, le Chef de l'Etat du Congo-Brazzaville s'était entretenu pendant quelques heures avec son homologue Rd congolais Joseph Kabila. Le tête-à-tête a eu lieu dans la matinée au Fleuve Congo Hôtel.<span style="background-color: white; color: #666666; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 11px; line-height: 24px;">   </span><br /><br />  Rien de substantiel n'a filtré de la rencontre Joseph Kabila- Denis Sassou Nguesso. Cependant, plus d'un analyste de la situation politique en RD Congo y a vu quelque chose.<br /><br />     En temps normal, on pourrait penser à une simple visite de courtoisie du Premier citoyen de Congo Brazzaville à son homologue de Congo Kinshasa. Ce qui n'est pas le cas. Pour une rencontre du genre, dans un contexte politique dont l'avènement d'un Gouvernement de cohésion nationale cristallise l'opinion publique congolaise, il y a donc fort à parier que l'entretien Joseph Kabila-Denis Sassou Nguesso a tourné autour de ce sujet qui est d'actualité brûlante et permanente en RD Congo.<br /><br />     Sans doute qu'il n'appartient pas à Denis Sassou Nguesso de proposer à Joseph Kabila, les noms des ministrables. Néanmoins, le Chef de l'Etat du Congo Brazzaville peut utilement mettre son expérience au profit de son hôte. Sans doute en termes de conseils sur un choix ne devant plus s'écarter de l'idéal de la cohésion nationale.<br /><br />     De ce point de vue, Denis Sassou Nguesso n'aura pas été un intrus, lui qui a été l'un des deux hôtes de marque du Président Joseph Kabila au Congrès organisé mercredi 23 octobre au Palais du peuple.<br /><br />DES INCERTITUDES AVANT LA FIN DE L'ANNEE<br /><br />     Le chrono est déjà mis en marche. Les Congolais ont désormais l'œil rivé sur le Palais de la nation d'où sortira le Gouvernement de cohésion nationale. Même si la date butoir n'est pas connue, l'impatience se généralise dans l'opinion.<br /><br />     Toute la question est de savoir si la mise en place de ce Gouvernement peut intervenir avant la fin de l'année en cours. Question légitime, dans la mesure où le Premier ministre devra défendre le projet de loi des finances pour l'exercice 2014, devant l'autorité budgétaire qu'est le Parlement. En principe, c'est pendant cette session parlementaire en cours, dont la clôture devra intervenir le 15 décembre prochain, que le Premier ministre devra se livrer à cet exercice.<br /><br />     Pour sûr, il existe déjà un projet de loi des finances 2014, élaboré par l'actuel Exécutif national, réputé démissionnaire depuis mercredi dernier. Dans l'hypothèse où ce serait un Premier ministre autre que Augustin Matata à la tête du Gouvernement de cohésion nationale, le nouveau serait-il dans l'obligation de défendre un budget dont il n'aura pas été l'architecte ? Dans la même logique, le Premier ministre " sortant " qui, on le suppose, "ignore " encore son sort, aura-t-il le moral pour défendre un budget dont il ne serait pas l'exécutant par la suite ? Un vrai débat somme toute. Toutefois, tous les scénarii sont plausibles.<br /><br />     Cependant, compte tenu de différentes considérations de cette problématique, nombreux sont des analystes politiques qui ne cachent plus leur incertitude, quant à la mise en place du Gouvernement de cohésion nationale d'ici à décembre prochain.<br /><br />     Mais toujours à l'hypothèse que ce soit un nouveau Premier ministre, il ne lui appartiendra pas d'élaborer un nouveau Projet de loi budgétaire à soumettre au vote du Parlement. En vertu du principe sacro-saint de continuité des affaires de l’Etat, un nouveau Premier ministre devra assumer l'actif et le passif de son prédécesseur.<br /><br />     En attendant, l'heure est à toutes les incantations. Non seulement pour les ministres sortants, mais aussi et surtout pour ceux des politiciens qui ne jurent que pour un poste ministériel.    Laurel KANKOLE

la Nation Politique FORMATION DU GOUVERNEMENT DE COHESION NATIONALE EN RD CONGO Kabila - Sassou : l'ultime tête-à-tête

Le président de la république du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso a regagné son pays hier jeudi 24 octobre en début d'après-mid...

A peine décidée par Joseph Kabila : La grâce présidentielle tarde à être appliquée !

October 25, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://latempete.cd/images/stories/kabila%20seul.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://latempete.cd/images/stories/kabila%20seul.jpg" style="border: 1px solid rgb(216, 216, 216); margin-top: 3px; padding: 5px;" width="400" /></a></div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
<em><strong>Cette situation suscite l’indignation des ONG des Droits de l’homme</strong></em><br />A peine prise par le chef de l’Etat, Joseph Kabila, «l’ordonnance n° 13/108 DU 23 OCTOBRE 2013 portant mesure collective de grâce» est commentée de diverses manières, notamment par certains membres des organisations de la société civile du pays.</div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
Déjà hier jeudi 24 octobre 2013, les environs du CPRK (Centre pénitentiaire de rééducation de Kinshasa) ont été envahis par de nombreux curieux et membres des familles des pensionnaires de cette prison pour assister à leur mise en liberté conformément au discours prononcé par Joseph Kabila devant les deux chambres du parlement réunies en congrès.</div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
Aucun des détenus n’était libéré hier. Et pourtant l’ordonnance présidentielle de grâce a été prise et rendue publique le même jour que le discours du Président de la République.</div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
Dans son discours, Kabila  n’a pas précisé que les détenus, très attendus, politiques et d’opinion vont être libérés. Face à cette confusion, plusieurs défenseurs des droits de l’homme considèrent la fameuse ordonnance comme sans objectif  et non claire.</div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
C’est notamment l’avis de Maître Richard Bondo, de l’ONG «Avocats sans frontière», qui pense que les bénéficiaires de la grâce présidentielle devraient être connus individuellement et cités chacun par son nom.</div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
C’est le travail qui serait entrain d’être fait probablement, afin de fixer chacun des détenus sur son sort. Surtout que la population attend avec impatience la mise en liberté de certaines personnalités injustement détenues pendant longtemps au CPRK comme l’archi-bishop Kutino Fernando (actuellement malade), le député national Eugène Diomo Ndongala (également très malade). Sans oublier d’autres comme Chalupa dont les raisons de l’arrestation n’ont jamais convaincu les Congolais.   <br /><br />Ci-dessous l’Ordonnance présidentielle de grâce</div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
<strong>ORDONNANCE N° 13/108  DU  23  OCTOBRE  2013  PORTANT MESURE COLLECTIVE DE GRACE.<br />Le Président de la République,</strong></div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
Vu la Constitution, telle que modifiée par la loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 février 2006, spécialement en ses articles 79, 87 et 221 ;</div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
Voulant marquer et renforcer, par un acte de clémence, la réconciliation et la cohésion nationale à l’issue des Concertations Nationales ;<br />Sur proposition du Ministre de la Justice et Droits Humains ;<br /><br /><strong>O R D O N N E :</strong></div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
Article 1er :</div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
Est accordée aux personnes condamnées par décision de justice devenue irrévocable au 23 octobre 2013, la commutation de la peine de mort en celle de servitude pénale à perpétuité.<br /><br /><strong>Article 2 :</strong></div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
Est accordée aux personnes condamnées par décision de justice devenue irrévocable au 23 octobre 2013, la commutation de la peine de servitude pénale à perpétuité en celle de 20 ans de servitude pénale principale.<br /><br /><strong>Article 3 :</strong></div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
Est accordée aux personnes condamnées par décision de justice devenue irrévocable au 23 octobre 2013, la réduction de 5 ans de la peine de servitude pénale inférieure ou égale à 20 ans mais supérieure à 5 ans.<br /><br />Article 4 :</div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
Est accordée aux personnes condamnées par décision de justice devenue irrévocable au 23 octobre 2013, la réduction de 3 ans, de la peine de servitude pénale inférieure ou égale à 5 ans mais supérieure à 3 ans.<br /><strong><br />Article 5 : </strong><br />Est accordée aux personnes condamnées par décision de justice devenue irrévocable au 23 octobre 2013, la  remise de la peine restant à subir égale ou inférieure à 3 ans.<br /><br /><strong>Article 6 :</strong></div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
La commutation, la réduction et la remise des peines prévues aux articles  1er, 2, 3, 4 et 5 ci-dessus ne sont pas accordées,<br />Aux personnes condamnées fugitives ou latitantes ;<br />-    Aux personnes condamnées pour :</div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
§    Tentative et/ou infractions de violences sexuelles, corruption, concussion, détournement des deniers publics, assassinat, vol à mains armées, trahison, association des malfaiteurs ;</div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
§    Atteinte à la sûreté intérieure ou extérieure de l’Etat,  détention illégale d’armes de guerre, et toute autre infraction contre l’autorité de l’Etat et l’intégrité du territoire, prescrite par les articles 195 à 199 ter du Code pénal congolais ;</div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
§    Tentative et/ou crime de guerre, , crime contre l’humanité et crime de génocide.<br /><br /><strong>Article 7 :</strong></div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
Le Ministre de la Justice et Droits Humains est chargé de l’exécution de la présente Ordonnance qui entre en vigueur à la date de sa signature.</div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
Fait à Kinshasa, le 23 octobre 2013<br /><strong>Joseph KABILA KABANGE</strong></div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
Pour copie certifiée conforme à l’original<br />Le 23 octobre 2013</div>
<div style="background-color: white; font-family: Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 12px; line-height: 20px; text-align: justify;">
Le Cabinet du Président de la République<br />Gustave BEYA SIKU<br />Directeur de Cabinet</div>

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Cette situation suscite l’indignation des ONG des Droits de l’homme A peine prise par le chef de l’Etat, Joseph Kabila, «l’ordonnance n° ...

Crise dans l'Est/Russell D. Feingold : " la RDC doit être à mesure de restaurer son intégrité territoriale "

October 24, 2013

<div style="text-align: justify;">
<strong style="line-height: 1.3em;"><span style="line-height: 1.3em;">Le
 retour de la paix dans la partie Est de la RDC en proie à des conflits 
armés depuis plus d'une décennie, préoccupe au plus haut point la 
communauté internationale. Pour mettre fin à ce cycle de violences, il 
est impératif que la RDC jouisse de son droit pour protéger sa 
souveraineté nationale.</span></strong></div>
<div style="text-align: justify;">
 <span style="line-height: 1.3em;">C'est
 du moins ce qu'on peut retenir de la conférence de presse animée hier 
mercredi 23 octobre 2013 au centre culturel américain par l'envoyé 
spécial des Etats-Unis  pour la région des Grands Lacs en République 
démocratique du Congo.  </span></div>
<div style="text-align: justify;">
 Le diplomate américain, Russell 
D.Feingold dont la mission est de faire progresser la cause de la paix 
en RDC, indique que son pays, les Etats-Unis d'Amérique s'engage 
entièrement pour le retour de la paix dans la région des Grands Lacs. 
Toutefois, souligne-t-il, il revient au Congo d'être à mesure de 
restaurer son intégrité territoriale.</div>
<div style="text-align: justify;">
S'agissant des pourparlers de Kampala, 
Russel D. Feingold, qui croit à son issue heureuse, précise que son 
gouvernement avec l'Union Africaine et les autres pays impliqués à la 
crise, travaillent davantage afin de mener à bon port ces discussions en
 respectant bien sur l'esprit et la lettre de l'accord cadre signé par 
les 11 pays membres de la région des Grands Lacs.</div>
<div style="text-align: justify;">
D'après les informations à sa 
possession, les pourparlers de Kampala n'ont pas échoué. Les discussions
 continuent jusqu'à ce que les parties en conflits puissent conclure un 
accord. Et ce a-t-il précisé, dans un avenir proche. Il remercie le 
Gouvernement congolais pour avoir fait montre de la bonne foi de 
négocier avec le M23 afin de trouver une solution durable à cette crise.
 Partageant le point de vue que le Gouvernement congolais, le diplomate 
américain refuse toute idée de faire bénéficier l'amnistie et de 
réintégrer dans l'armée tous ceux qui sont impliqués dans les crimes 
contre l'humanité.</div>
<div style="text-align: justify;">
A la question de savoir comment les USA 
comptent aider la RDC au cas où le M23 refuse de déposer les armes, 
l'envoyé spécial des Etats-Unis pour la région des Grands Lacs en RDC, 
réaffirme que l'engagement de son pays est continuel et variable car les
 Etats-Unis d'Amérique assument de faire en sorte que la population ne 
continue pas à souffrir des conflits. Il note en outre que les 
Etats-Unis d'Amérique se disent satisfaits de la collaboration des FARDC
 et de la brigade d'intervention pour bouter hors d'état de nuire le M23
 et les forces négatives qui écument l'insécurité dans la région des 
Grands Lacs.</div>
<div style="text-align: justify;">
Nommé comme envoyé spécial pour la 
région des Grands Lacs en RDC, depuis juillet 2013, Russell D. Feingold,
 a siégé et présidé la sous-commission Afrique au Sénat américain depuis
 18 ans et a effectué de nombreux voyages sur le continent. Monsieur 
Feingold travaille en étroite collaboration avec le Secrétaire d'Etat 
John Kerry, le Sous- Secrétaire d'Etat aux Affaires africaines et 
d'autres dirigeants internationaux à la recherche d'une paix durable et 
de la prospérité économique dans la région des Grands Lacs.</div>
<div style="text-align: justify;">
 <strong>   Camus Kinkumi Kamitatu</strong></div>

la Nation Crise dans l'Est/Russell D. Feingold : " la RDC doit être à mesure de restaurer son intégrité territoriale "

Le retour de la paix dans la partie Est de la RDC en proie à des conflits armés depuis plus d'une décennie, préoccupe au plus haut po...

Gare au pouvoir parallèle !

October 24, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.lephareonline.net/wp-content/uploads/2013/10/b59b1a81a699cd79e3b44c19b05775d8-300x226111.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="Zemanta Related Posts Thumbnail" border="0" class="alignright size-full wp-image-10819" height="301" src="http://www.lephareonline.net/wp-content/uploads/2013/10/b59b1a81a699cd79e3b44c19b05775d8-300x226111.jpg" width="400" /></a></div>
<b>Joseph Kabila a annoncé hier la 
création, au sein de son cabinet, de deux nouveaux postes à pourvoir. Le
 premier est celui de « Représentant personnel du Chef de l’Etat chargé 
de promouvoir la lutte contre les violences sexuelles et le recrutement 
des enfants, et de servir d’interface avec la Communauté internationale 
en ce domaine ».</b>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le second est celui de « Conseiller 
spécial du Chef de l’Etat chargé du monitoring permanent de l’évolution 
des patrimoines, ainsi que des cas de malversation, de corruption et 
d’enrichissement illicite dans le chef des responsables politiques 
nationaux et provinciaux, de hauts fonctionnaires et cadres de 
l’Administration publique, des mandataires publics et autres agents 
publics ».</div>
<div style="text-align: justify;">
A priori, le souci du Président de la 
République d’assainir les mœurs sociales, politiques, administratives et
 financières est louable. Il est l’expression non seulement de son 
ras-le-bol mais aussi celui de nombreux compatriotes face à l’impunité 
qui encourage les crimes sociaux et économiques. Ce qu’il faut craindre 
cependant, c’est l’émergence d’un « pouvoir parallèle » appelé à agir en
 lieu et place des trois pouvoirs traditionnels. Cette crainte est 
d’autant fondée que le Chef de l’Etat, confie à deux de ses proches 
collaborateurs la gestion des dossiers aussi sensibles que ceux liés aux
 violences sexuelles, au recrutement d’enfants, aux détournements des 
deniers publics, à l’abus des biens sociaux, à l’abus du pouvoir, aux 
fautes des gestion financière ou administrative, à la corruption, à 
l’enrichissement sans cause… sans pour autant neutraliser les structures
 chargées de leur gestion au quotidien.</div>
<div style="text-align: justify;">
Si les prérogatives de ces deux 
responsables ne sont pas clairement définies par rapport à celles des 
membres du gouvernement et des commissions du Parlement (Sénat et 
Assemblée Nationales) ayant en charge des mêmes matières, l’on risque 
d’assister à des télescopages sur le terrain, de nature à diluer 
l’efficacité recherchée dans la lutte contre l’impunité.</div>
<div style="text-align: justify;">
Les nostalgiques de l’époque de Mobutu 
se souviennent que l’administration publique congolaise a été détruite à
 partir de l’usurpation de ses missions par les cabinets ministériels. 
Depuis lors, elle ne n’est jamais relevée de ce coup de massue, au point
 que tous les dossiers des ministères sont devenus la chasse gardée des 
cabinets de leurs animateurs.</div>
<div style="text-align: justify;">
Dans l’environnement actuel, les hauts 
fonctionnaires que sont les Secrétaires généraux, les directeurs chefs 
des services et autres chefs des divisions prestent comme de simples 
figurants. Ils ne sont consultés que si les membres des cabinets 
ministériels sont bloqués par un dossier hautement technique qui 
requièrt leur expertise. En conséquence, l’équité est difficile à 
rencontrer dans des dossiers traités souvent à la tête du client, avec 
des décisions ministérielles qui font plus de mal que de bien à la 
communauté nationale.</div>
<div style="text-align: justify;">
Si des «cabinets ministériels » et « des
 parquets généraux » qui ne disent pas leur nom s’installent à la 
Présidence de la République, chacun peut deviner la suite des événements
 avec des arbitrages qui risquent de favoriser l’impunité ou les 
règlements des comptes, alors que le résultat espéré par le Chef de 
l’Etat n’est pas de combattre les antivaleurs par de nouvelles 
antivaleurs.</div>
<div align="right" style="text-align: justify;">
<b>                              Kimp</b></div>

Au tour de Kinshasa la Nation Politique Gare au pouvoir parallèle !

Joseph Kabila a annoncé hier la création, au sein de son cabinet, de deux nouveaux postes à pourvoir. Le premier est celui de « Représen...

Voici l\'Ordonnance portant mesure collective de grâce présidentielle !

October 24, 2013

<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.africafederation.net/Kanombe.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" border="0" height="288" src="http://www.africafederation.net/Kanombe.jpg" style="height: 216px; width: 300px;" width="400" /></a></div>
<strong style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;">Par une Ordonnance n°13/108 du 23 octobre
 2013 portant mesure collective de grâce, le Chef de l’Etat, Joseph 
Kabila, voulant marquer et renforcer, par un acte de clémence, la 
réconciliation et la cohésion nationale à l’issue des concertations 
nationales, a réduit  sensiblement la peine des compatriotes détenus 
dans les prisons congolaises,  pour plusieurs raisons. Ainsi, a-t-il 
procédé à la commutation, entre autres, de la peine de mort en celle de 
servitude pénale à perpétuité ; de la servitude pénale à perpétuité en 
celle de 20 ans de SPP…</strong><br />

<strong>Ci-après, l’Ordonnance signée,  le mardi dernier par Kabila, accordant la grâce présidentielle aux prisonniers.         </strong><br />

<br />

<div align="center">
<strong>ORDONNANCE N° 13/108  DU  23  OCTOBRE  2013  PORTANT MESURE COLLECTIVE DE GRACE</strong></div>
<br />

<strong>Le Président de la République,</strong><br />

Vu la Constitution, telle que modifiée par la loi n°11/002 du 20 
janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de
 la République Démocratique du Congo du 18 février 2006, spécialement en
 ses articles 79, 87 et 221 ;<br />

Voulant marquer et renforcer, par un acte de clémence, la 
réconciliation et la cohésion nationale à l’issue des Concertations 
Nationales ;<br />

Sur proposition du Ministre de la Justice et Droits Humains ;<br />

<div style="margin-left: 28.4pt;">
<strong><u>O R D O N N E</u></strong><strong> :</strong></div>
<div style="margin-left: 70.5pt;">
<strong><u>Article 1<sup>er</sup></u></strong> :    </div>
Est accordée aux personnes condamnées par décision de justice devenue
 irrévocable au 23 octobre 2013, la commutation de la peine de mort en 
celle de servitude pénale à perpétuité.<br />

<div style="margin-left: 70.5pt;">
<strong><u>Article 2</u></strong> :      </div>
Est accordée aux personnes condamnées par décision de justice devenue
 irrévocable au 23 octobre 2013, la commutation de la peine de servitude
 pénale à perpétuité en celle de 20 ans de servitude pénale principale.<br />

<strong><u>Article 3 </u></strong><strong>:</strong><br />

Est accordée aux personnes condamnées par décision de justice devenue
 irrévocable au 23 octobre 2013, la réduction de 5 ans de la peine de 
servitude pénale inférieure ou égale à 20 ans mais supérieure à 5 ans.<br />

<div style="margin-left: 70.5pt;">
<strong><u>Article 4</u></strong> :      </div>
Est accordée aux personnes condamnées par décision de justice devenue
 irrévocable au 23 octobre 2013, la réduction de 3 ans, de la peine de 
servitude pénale inférieure ou égale à 5 ans mais supérieure à 3 ans.<br />

<div style="margin-left: 70.5pt;">
<strong><u>Article 5</u></strong> :      </div>
Est accordée aux personnes condamnées par décision de justice devenue
 irrévocable au 23 octobre 2013, la  remise de la peine restant à subir 
égale ou inférieure à 3 ans.<br />

<div style="margin-left: 70.5pt;">
<strong><u>Article 6</u></strong> :      </div>
La commutation, la réduction et la remise des peines prévues aux articles 1<sup>er</sup>, 2, 3, 4 et 5 ci-dessus ne sont pas accordées :<br />

<ul>
<li>Aux personnes condamnées fugitives ou latitantes ;</li>
<li>Aux personnes condamnées pour :</li>
</ul>
<ul>
<li>Tentative et/ou infractions de violences sexuelles, corruption, 
concussion, détournement des deniers publics, assassinat, vol à mains 
armées, trahison, association des malfaiteurs ;</li>
<li>Atteinte à la sûreté intérieure ou extérieure de l’Etat,  détention
 illégale d’armes de guerre, et toute autre infraction contre l’autorité
 de l’Etat et l’intégrité du territoire, prescrite par les articles 195 à
 199 ter du Code pénal congolais ;</li>
<li>Tentative et/ou crime de guerre, , crime contre l’humanité et crime de génocide.</li>
</ul>
<div style="margin-left: 70.5pt;">
<strong><u>Article 7</u></strong> :      </div>
Le Ministre de la Justice et Droits Humains est chargé de l’exécution
 de la présente Ordonnance qui entre en vigueur à la date de sa 
signature.<br />

Fait à Kinshasa, le 23 octobre 2013<br />

<strong>Joseph KABILA KABANGE</strong><br />

<div align="center">
<strong>Pour copie certifiée conforme à l’original</strong></div>
<div align="center">
<strong>Le 23 octobre 2013</strong></div>
<div align="center">
<strong>Le Cabinet du Président de la République</strong></div>
<div align="center">
<strong>Gustave BEYA SIKU</strong></div>
<div align="center">
<strong>Directeur de Cabinet</strong></div>

$Voici l\'Ordonnance portant mesure collective de grâce présidentielle !$

la Nation Politique Voici l\'Ordonnance portant mesure collective de grâce présidentielle !

Par une Ordonnance n°13/108 du 23 octobre 2013 portant mesure collective de grâce, le Chef de l’Etat, Joseph Kabila, voulant marquer et...

Viol, pillage, corruption, détournements: Joseph Kabila serre les boulons !

October 24, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.derniereminute.sn/wp-content/uploads/2013/04/Joseph-Kabila.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" border="0" height="426" src="http://www.derniereminute.sn/wp-content/uploads/2013/04/Joseph-Kabila.jpg" style="height: 200px; width: 300px;" width="640" /></a></div>
Sans surprise, le Président de la République a 
annoncé la formation prochaine d’un Gouvernement de cohésion nationale, 
en réponse aux recommandations des Concertations Nationales. Joseph 
Kabila a fait cette annonce mercredi 23 octobre 2013,  dans son discours
 sur l’état de la Nation. Ce Gouvernement aura pour missions:  la 
restauration de la paix et de l’autorité nationale, la consolidation de 
la cohésion, la poursuite de la reconstruction nationale, l’appui à la 
décentralisation, l’organisation des élections et l’amélioration de 
conditions de vie de la population.<br />

Cette décision, prise conformément à la politique d’ouverture du 
Président de la République a pour but de cimenter la cohésion nationale.
 Dans ce même but, Joseph Kabila a pris un train de mesures portant sur 
la grâce présidentielle, la libération conditionnelle des prisonniers 
militaires après les civils, le rapatriement des dépouilles de Feu 
Président Mobutu et l’ancien premier Ministre Moïse Tshombe. D’autres 
mesures portent sur l’érection prochaine des monuments en mémoire des 
victimes de la guerre, mais aussi des instructions au Gouvernement pour 
accorder des facilités consulaires aux Congolais ayant acquis d’autres 
nationalités.<br />

Pour autant, le Président de la République a prévenu que la quête de 
la cohésion nationale ne rime pas avec l’impunité. De même a-t-il dit 
que sans la justice, la reconstruction escomptée serait factice. C’est 
ainsi que Joseph Kabila a annoncé des mesures contraignantes pour mettre
 fin à l’impunité, à la corruption, aux détournements des deniers 
publics et autres actes hypothéquant sa détermination et celle du 
 Gouvernement à améliorer les conditions de vie de la population.<br />

Pour l’armée et la police, le Chef de l’Etat a dit avoir instruit 
l’Auditeur Général de renforcer les enquêtes en vue de sanctionner les 
officiers auteurs d’exploitation illicite des ressources naturelles, de 
détournements de la solde des militaires et policiers ainsi que des 
armes et munitions. « Quand un officier a pour maître le drapeau et 
l’argent, le premier pâtit au profit du second», a dit Kabila en 
substance.<br />

Dans le même ordre d‘idée, le commandant suprême des FARDC et de la 
Police Nationale Congolaise a demandé aux différents groupes armés de 
déposer les armes et de se rendre avant d’y être contraints par la 
force. Tout en réitérant la détermination des FARDC d’en finir avec 
l’insécurité à l’Est, il a annoncé la nomination prochaine de son 
représentant qui sera chargé de la promotion de la lutte contre les 
violences sexuelles et le recrutement des enfants dans les groupes 
armés.<br />

Sur le même volet, le Président de la République a annoncé la fin de 
l’impunité contre les professionnels des rébellions. Il ne sera 
désormais plus question de réintégrer ni amnistier des récidivistes, 
a-t-il dit, faisant clairement allusion aux rebelles du M23.<br />

La même rigueur sera désormais dans la gestion de la chose publique. 
Ici aussi le Président de la République a annoncé la nomination d’un 
Conseiller spécial chargé d’assurer le monitoring de l’évolution du 
patrimoine, des cas de corruption et d’enrichissement illicite des 
responsables politiques, des hauts fonctionnaires, des cadres, des 
mandataires publics et agents de l’Etat. Il a aussi appelé à la prise de
 mesures juridiques élargissant l’obligation de déclaration des biens à 
tous les mandataires publics.<br />

Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, prévenu la répression, désormais, 
de tous ces actes et veiller personnellement à un choix judicieux des 
animateurs et dans l’application rigoureuse et systématique de la 
sanction pour mettre hors d’état de nuire tous les éléments susceptible 
d’hypothéquer notre détermination à améliorer la situation sociale des 
citoyens», a, en effet, prévenu le Président de la République.<br />

Les congolais, a poursuivi le Président de la République, ont le 
devoir de redonner au Congo ses lettres de noblesse. C’est ainsi qu’il 
les a convié à un nouveau départ, de cheminer dans une gouvernance 
démocratique. Pour changer le Congo, a-t-il dit, les congolais doivent 
d’abord changer eux-mêmes : changer la manière de vivre, de faire la 
politique de gérer l’Etat et de suivre la démocratie. Il a promis de 
suivre personnellement la mise en œuvre des 679 recommandations issues 
des recommandations nationales. Pour ce faire, il a annoncé la mise sur 
pieds, pour un mandat d’un an renouvelable autant de fois que de besoin,
 d’un comité national de suivi de la mise en œuvre des dites 
recommandations sous la même présidence. Ce comité organisera chaque 
année des  forums pour examiner des situations de conflits et formuler 
des recommandations pour leur résolution.<br />

Politique Viol, pillage, corruption, détournements: Joseph Kabila serre les boulons !

Sans surprise, le Président de la République a annoncé la formation prochaine d’un Gouvernement de cohésion nationale, en réponse aux re...

Joseph Kabila sera jugé aux actes : Lutte contre les officiers affairistes , les détourneurs, contre les violences sexuelles, éradication de Kuluna, recensement de la population, parité, décentralisation, lutte contre la corruption…

October 24, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://www.latempete.cd/images/stories/kabila%20au%20parlement.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://www.latempete.cd/images/stories/kabila%20au%20parlement.jpg" style="border: 1px solid rgb(216, 216, 216); margin-top: 3px; padding: 5px;" width="400" /></a></div>
<br /><br />Lors du Congrès tenu hier au Palais du peuple, en présence du président Denis Sassou Nguesso, l'initiateur des Concertations nationales s'est adressé pendant une heure et cinq minutes aux deux chambres du Parlement, annonçant entre autres la formation imminente d'un gouvernement de " cohésion nationale "<br /><br />Il est mercredi 23 octobre 2013, 11h8 minutes. Joseph Kabila et Denis Sassou Nguesso, respectivement Président de la République démocratique du Congo et Président du Congo-Brazzaville, effectuent leur entrée dans la salle des Congrès du Palais peuple. Il est question pour Kabila Kabange de répondre, 18 jours après la clôture des travaux de Concertations nationales, aux recommandations de ces assises, devant les deux chambres du Parlement réunies en une séance commune.<br /><br />11h18 minutes, Kabila prend la parole. Objectif, répondre aux 679 préoccupations des délégués aux concertations. Cela n'est pas possible en une séance. D'où, embrasser de manière globale l'ensemble des résolutions, en épinglant quelques particularités sensibles.<br /><br />Pendant 1h5 minutes, Joseph Kabila a parlé des maux qui rongent la République démocratique du Congo depuis toujours.<br /><br />Conflits armés à l'Est du pays, officiers militaires affairistes et ceux soupçonnés de détournement de soldes militaires, crimes de guerre et crimes contre l'humanité, lutte contre les violences sexuelles, criminalité urbaine qui est une nouvelle forme de banditisme à Kinshasa (Kuluna), poursuite du cycle électoral, respect de la parité, recensement des Congolais, installation de nouvelles provinces, recadrage du système économique, corruption, détournement de deniers publics… sont parmi les points qui ont constitué les réponses de Joseph Kabila aux attentes des délégués aux Concertations.<br /><br />L'opinion nationale qui a suivi avec attention ce rendez-vous du Congrès reporté à plusieurs reprises, n'a trouvé rien de nouveau dans ce discours. Car, tous ces problèmes rongent la République démocratique du Congo depuis toujours. Joseph Kabila qui a déjà 12 ans de règne à la tête de la RD Congo, le sait pertinemment bien.<br /><br />Pourquoi a-t-il attendu 12 ans pour en faire son cheval de bataille et changer la vie des Congolais ? Ceci pousse bien d'observateurs à soutenir qu'il s'agit là d'un " réveil tardif " qui reste à concrétiser par les actes. Surtout qu'il ne lui reste que trois ans au pouvoir, selon l'esprit et la lettre de la Constitution en vigueur et de la loi électorale.<br /><br />La presse a eu, à plusieurs reprises, à dénoncer tous ces dysfonctionnements  depuis 2001, comme à l'époque du maréchal Mobutu et de Laurent-Désiré Kabila.<br /><br />Mais rien n'a été fait dans le sens des poursuites judiciaires. Sous Joseph Kabila, quelques députés de l'Assemblée nationale, plus particulièrement de l'Opposition politiques, ont plus d'une fois tiré la sonnette d'alarme contre des cas graves de détournement, malheureusement, les détourneurs ont toujours été protégés par les députés du pouvoir.<br /><br />Les cas du paiement d'une facture de 32 millions de la Snel à la RDC est encore éloquent. Des cas de tricherie lors des élections de 2006 et de 2011 sont restés impunis jusqu'à ce jour, alors que la quasi-totalité des tricheurs ont été démasqués par la population.<br /><br />Promesses et matérialisations<br /><br />D'entrée de jeu, l'orateur a signalé que l'objectif de sa présence était d'indiquer au peuple congolais et aux institutions la marche à suivre pour l'amélioration du vécu quotidien et la matérialisation des recommandations issues des Concertations.<br /><br />" Nous sommes appelés à un changement profond ", a-t-il dit, promettant que " demain sera différent d'aujourd'hui ". Mais entre une promesse faite et sa réalisation, beaucoup d'enjeux entrent en compte. On ignore dès lors si ce chapelet de bonnes intentions sera matérialisé.<br /><br />Un comité national de suivi<br /><br />Joseph Kabila a promis de mettre en œuvre un comité national de suivi des recommandations sorties des Concertations. Ce, dans le souci de répondre une par une à toutes les 679 exigences. Une équipe réduite représentative des 5 thématiques dirigera ce comité.<br /><br />Réforme du secteur sécuritaire<br /><br />La réforme du secteur sécuritaire demeure la priorité des priorités, à en croire l'initiateur des Concertations. Ce secteur doit être conforme aux standards internationaux.<br /><br />Il a promis une enquête en charge des officiers militaires des Fardc et de la Police nationale soupçonnés de détournement des soldes militaires, vente d'armes au front… Il entend également mettre un terme à tout affairisme dans l'armée et la police. " Quand un officier a pour maitres le drapeau et l'argent, le premier en pâtit au profit de l'autre.<br /><br />Kabila a annoncé aussi que les crimes de guerre, crimes contre l'humanité, violences sexuelles, recrutements d'enfants soldats, ne resteront plus impunis en RD Congo. " La RDC ne sera plus une terre hospitalière pour les auteurs de ces crimes odieux ", rassure-t-il.<br /><br />De la liberté conditionnelle et grâce présidentielle<br /><br />Joseph Kabila dit avoir signé, hier mercredi 23 octobre 2013, dans la matinée, une ordonnance portant mesure de grâce au profit des prisonniers politiques. Une fois procédé à la liberté provisoire des prisonniers politiques, garantit-il, " il sera question par la suite des prisonniers militaires ". De même, la RDC n'attend plus que la loi sur l'amnistie pour parachever ce processus. Ce, dans le souci de la paix et de la réconciliation nationale.<br /><br />Concernant la criminalité urbaine, il a instruit la Police nationale congolaise et la justice de s'activer pour y mettre définitivement un terme. Car ce banditisme crée la psychose dans la population.<br /><br />Des élections<br /><br />L'orateur a demandé à la CENI de faire diligence pour présenter, le plus vite possible, au Parlement, le calendrier électoral, et poursuivre le cycle électoral débuté en 2011, avec les sénatoriales, les provinciales et les locales. Mais il a suggéré que les provinciales soient en mode de suffrage universel indirect, en vue de minimiser les coûts.<br /><br />Aux partis politiques, il a exigé d'inscrire, sur chaque liste des candidats, au moins 30% des femmes, question de respecter la parité, telle que consacrer dans la constitution.<br /><br />Et pour crédibiliser davantage les élections à venir, il faudra procéder préalablement au recensement et à l'identification des Congolais en leur délivrant de nouvelles cartes d'identité.<br /><br />De la réforme institutionnelle<br /><br />Comme la rumeur circulait déjà avant et pendant les travaux des Concertations nationales, Kabila a promis la mise en place, très bientôt, un gouvernement de " cohésion nationale ", dans le cadre de la politique d'ouverture.<br /><br />Ce gouvernement comprendra aussi bien les membres de la Majorité présidentielle, de l'Opposition que de la Société civile. Sa mission sera de rétablir la paix et l'autorité de l'Etat, consolider la cohésion nationale, améliorer les conditions sociales des populations et organiser les prochaines élections.<br /><br />De l'Economie<br /><br />Kabila envisage d'accorder une place de choix à la promotion des Congolais en vue de l'émergence d'une classe moyenne. Il engage un défi contre le caractère extraverti de l'économie congolaise, l'inadéquation entre la stabilité du cadre macro-économique et le vécu quotidien du peuple congolais, la difficulté d'accès aux crédits, la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics…<br /><br />" J'engage le gouvernement de cohésion nationale à mieux les exploiter afin d'enrichir, d'ici la fin de l'année, le programme économique en cours. <br />Car, notre économie ne pourra atteindre sa vitesse de croisière dans la corruption ", a-t-il dit.<br /><br />Pour bien combattre les criminels économiques, Kabila nomme bientôt un conseiller spécial en la matière. Son travail sera de faire, au quotidien, le travail de monitoring de tous les cas de corruption ou analogue qu'il faudra répertorier, malversations financières et enrichissement illicite. " Pour changer la République démocratique du Congo, nous devons d'abord nous-mêmes changer, changer dans notre manière de gérer l'Etat et de vivre la démocratie.

Joseph Kabila sera jugé aux actes : Lutte contre les officiers affairistes , les détourneurs, contre les violences sexuelles, éradication de Kuluna, recensement de la population, parité, décentralisation, lutte contre la corruption…

Politique Joseph Kabila sera jugé aux actes : Lutte contre les officiers affairistes , les détourneurs, contre les violences sexuelles, éradication de Kuluna, recensement de la population, parité, décentralisation, lutte contre la corruption…

Lors du Congrès tenu hier au Palais du peuple, en présence du président Denis Sassou Nguesso, l'initiateur des Concertations nationale...

Kikwit : Léonard Mutangu lance l’opération «kuluna contre 50 dollars»

October 23, 2013

<img height="220" src="http://www.slateafrique.com/sites/default/files/imagecache/article/2012-05-30_1512/rtr1ja0n.jpg" width="400" /><br /><br />C’est au terme de la réunion du Conseil de sécurité tenue,  le 19 octobre 2013,  que le nouveau Maire de Kikwit, Léonard Mutangu, a lancé cette opération. S’adressant à la presse, le bâtonnier de la ville a déclaré que cette nouvelle stratégie a pour objectif,  de faire disparaître le «phénomène Kuluna» de la ville, phénomène qui engendre l’insécurité dans cette partie  de la province de  Bandundu.<br />«Des gens ont besoin de la paix pour se développer. Ce phénomène  doit disparaître de Kikwit. Le Conseil de sécurité a beaucoup réfléchi sur cela. Il ne se passe pas cinq jours sans enregistrer à Kikwit ou dans la périphérie, des cas de menaces ou  des attaques, surtout la nuit, faisant des victimes. C’est pourquoi,  je lance cette opération ce jour».<br />Selon lui, en effet, cette opération consiste concrètement au fait que tout citoyen qui dénonce secrètement auprès des autorités politiques, policières, sécuritaires et/ou  auprès des agents de renseignement  un ou plusieurs inciviques qui opèrent grâce au phénomène « Kuluna» pour les arrêter,  recevra 50 dollars de la part de l’autorité urbaine.<br /><br />«A condition que des informations livrées soient vraies et accompagnées de  preuves. Les mensonges et  imputations dommageables sont à écarter», précise-t-il,  en invitant la population de sa juridiction à l’amour de l’autre et au travail pour développer cette principale ville de la province de  Bandundu.<br />Mutangu affirme également que bientôt,  il mettra à la disposition de la population,  des numéros verts que tout le monde pourrait  utiliser,  pour dénoncer ces inciviques. «Quand quelqu’un appelle et dénonce un ou plusieurs cas de ‘Kuluna’, nous garderons secret son numéro et son nom jusqu’à la fin de l’opération. Que la population soit vigilante», indique-t-il.<br />«Apparemment,  c’est une bonne stratégie.  Mais,  je crains que beaucoup de concitoyens accusent abusivement des gens avec qui,  ils sont en conflits. Que l’Etat fasse attention ! », déclare Jean Mbulu, un jeune vendeur ambulant de Kikwit.<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Choquez Potopoto et Badylon Kawanda Bakiman</strong></div>

Au tour de Kinshasa la Nation Kikwit : Léonard Mutangu lance l’opération «kuluna contre 50 dollars»

C’est au terme de la réunion du Conseil de sécurité tenue, le 19 octobre 2013, que le nouveau Maire de Kikwit, Léonard Mutangu, a lancé ce...

Majorité, Opposition et Société Civile aux affaires : Gouvernement, Qui succédera à Matata ?

October 23, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2C3tX7ZRcf6wV3M9TJgklLZaOJ0Rw9UQyZHxg3isjj65QfPf5FI0Z9TmBUbCUnzIpqjoHrn47ZcfcLjibCuV8dMWtTkQX6xDTCzOWXQI1NrLAUhG-xNFtqxV-_Y4yKdWEaeXVFchuuOQ/s1600/mmmmmmmmmmmmmmm.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2C3tX7ZRcf6wV3M9TJgklLZaOJ0Rw9UQyZHxg3isjj65QfPf5FI0Z9TmBUbCUnzIpqjoHrn47ZcfcLjibCuV8dMWtTkQX6xDTCzOWXQI1NrLAUhG-xNFtqxV-_Y4yKdWEaeXVFchuuOQ/s400/mmmmmmmmmmmmmmm.jpg" width="400" /></a></div>
<br /><br />*Il   a promptement répondu  aux préoccupations   des participants au forum sur les concertations nationales. Les 679 recommandations formulées à l’issue de ces assises seront mises en œuvre à court,  moyen et long  terme. Kabila a, enfin, dévoilé hier, mercredi 23 octobre 2013, devant le Congrès et les participants au Forum sur les concertations nationales, les décisions importantes attendues. Témoins de l’événement, Denis Sassou Nguesso et Dlamini Nkosazana Zuma respectivement, Président de la République du Congo et Présidente  de la Commission de l’Union Africaine.  Comme il fallait s’y attendre, il a annoncé les couleurs d’un renouveau. Formation d’un nouveau gouvernement de cohésion nationale, mise en place d’un comité national de suivi chargé de la mise en œuvre des recommandations assorties des concertations nationales,  grâce présidentielle à certains prisonniers civils,  nomination d’un conseiller spécial en charge de la  lutte contre l’impunité et d’un représentant personnel en matière de  lutte contre les violences sexuelles faites aux femmes et l’enrôlement des enfants dans les forces négatives, rapatriement des dépouilles mortelles des Feu Président Mobutu et d’un ex-Premier Ministre, Moïse Tshombe…Autant de signaux forts  que le Chef de l’Etat lance à la nation, pour tenter, dit-il, de restaurer la confiance au sein de la société congolaise.  Ces mesures urgentes, a-t-il déclaré, sont prises sur base de recommandations des concertations nationales.  Résolument, il s’agit là, d’un nouveau départ, pour la RDC.  <br /><br />Le forum sur les  concertations nationales a marqué un tournant décisif dans la recherche de la cohésion nationale. Après ces échanges, les malentendus sont dissipés. La rancœur cède la place à la culture du dialogue. Désormais, les congolais pourront se rencontrer, sous la houlette d’un comité  national de suivi chargé de la mise en œuvre des recommandations issues des concertations nationales. Restreint mais représentatif et placé sous la direction du duo Kengo-Minaku, ce comité sera le lieu par excellence,  pour évaluer l’application de ces recommandations. Le Chef de l’Etat s’est engagé, personnellement, à veiller à sa bonne marche. Ainsi, augure-t-il un nouveau départ dans la gestion de la Res publica.<br /><br />Vers un gouvernement de cohésion nationale<br /><br />C’est confirmé. Une nouvelle équipe gouvernementale dite de ‘’Cohésion nationale’’ sera bientôt mise en place. La décision du Raïs est dictée par sa politique d’ouverture. Majorité, opposition et société civile, tous, fédéreront les efforts pour sauver le pays. Cette équipe aura le mérite d’appliquer les recommandations des concertations. Il ne s’agira pas de faire tabula rasa des acquis de l’actuelle équipe gouvernementale mais,  d’enrichir  le plan quinquennal existant.<br /><br />Cinq axes principaux guideront les actions de ce Gouvernement, notamment le rétablissement de la paix et de l’autorité de l’Etat, la poursuite de la reconstruction, l’appui à la décentralisation et l’amélioration du social du congolais.<br /><br />Quant à l’identité du prochain Chef du Gouvernement et des membres son équipe, le Chef de l’Etat a mis une sourdine. Ceci relève, assurément, de son pouvoir discrétionnaire.<br /><br />Kampala appartient désormais au passé<br /><br />S’exprimant sur des questions brûlantes de l’heure, notamment,  les pourparlers de Kampala, le Président de la République a indiqué que Kinshasa a toujours accordé une chance au dialogue. Au regard de la mauvaise foi des rebelles, la RDC ne pourra plus continuer à exposer la vie des populations meurtries du Kivu. Le plan de partition de la RDC, a-t-il soutenu en substance, est un échec. Car, le peuple veille et la cause du Congo est juste.<br /><br />Recourant à l’option militaire, il s’engage  à veiller à la professionnalisation des FARDC. La défense du territoire national étant une obligation régalienne, elle sera assurée jusqu’au prix du sang. Il a, en outre, salué la montée en puissance des forces armées congolaises.<br /><br />Des réformes<br /><br />Comme il fallait s’y attendre, le Chef de l’Etat a annoncé des grandes réformes dans les secteurs de la sécurité et  de la justice. S’agissant du secteur de la sécurité, il a, sans désemparer, enjoint le  Gouvernement d’élaborer  une feuille de route pour l’opérationnalisation de la réforme des FARDC. Concrètement, la loi de programmation budgétaire doit être finalisée dans un court délai, pour soutenir ladite réforme. Commandant Suprême des Forces armées congolaises, Joseph Kabila a sonné l’hallali contre  l’impunité dans les rangs des FARDC. Des règles rigoureuses d’éthique vont bientôt être adoptées.  Il a décidé de ‘’faire de la RDC,  une terre inhospitalière aux auteurs de crimes’’. Les hommes en uniforme soupçonnés de trafic de ressources naturelles et  détournements de soldes des militaires, munitions ou autres équipements destinés au front, seront poursuivis. L’Auditeur Général des FARDC a été instruit, par conséquent,  d’accentuer les enquêtes. La justice militaire va poursuivre les auteurs de viol, d’enrôlement des enfants dans les groupes armés négatifs  ainsi que leurs parrains, quel que soit leur statut.<br /><br />Dans cette perspective, il a annoncé la nomination, dans les tout  prochains jours, de son représentant personnel chargé de la  lutte contre les violences sexuelles et l’enrôlement des enfants dans les groupes armés.<br /><br />Quant au secteur de la justice, il a exprimé sa détermination à  mettre en place le Conseil d’Etat, après la promulgation de la loi sur l’organisation et le fonctionnement de la Cour constitutionnelle. Ce, conformément à la Constitution du 18 février 2006.<br /><br />Dans la droite ligne de la réforme du secteur de la justice, il sera institué des chambres de répression des crimes de guerre, avec la collaboration de la CPI.<br /><br />Redresser l’économie nationale<br /><br />Se référant aux recommandations du groupe thématique du secteur productif, économie et finances, il  a évoqué la nécessité d’arrêter des mesures idoines pour relever des défis structurels de l’économie congolaise. Il a préconisé, entre autres,  la réforme du système fiscal, l’accélération de la mise en place du Conseil économique et social, la restructuration de la Cour des  comptes  et l’élaboration d’un plan de paiement de la dette intérieure certifiée.<br /><br />Garantir la poursuite du processus électoral<br /><br />La poursuite du processus électoral préoccupe le Chef de l’Etat. Ainsi, a-t-il demandé à la CENI d’envisager la présentation du calendrier électoral au Parlement mais également,  de poursuivre le cycle électoral de 2011. Il a invité les deux chambres du Parlement à réfléchir sur le mode de scrutin proportionnel. Les provinciales et sénatoriales devraient, à son avis, être organisées au  suffrage  universel  direct. Sans ambages, il a insisté sur le respect de la parité dans la confection des listes électorales : 30 % aux femmes.<br /><br />Kabila Kabange a, par ailleurs, annoncé le maintien du Sénat et des assemblées provinciales jusqu’à la mise en place des nouvelles institutions issues des élections démocratiques. Aussi, a-t-il salué la production législative et encouragé le contrôle parlementaire.<br /><br />Bemba, Lubanga, Ngudjolo…à la CPI ?<br /><br />Plus loin, dans son discours, il a déclaré qu’il chargera le  gouvernement de cohésion nationale d’assurer le  suivi de dossiers des compatriotes incarcérés à la  CPI, à la Haye, pour leur apporter, si besoin en était nécessaire, le concours de la RD. Congo, dans le respect des lois et traités internationaux.    <br /><br />La Pros.<br /><br /> <br /><br />Discours du Chef de l’Etat devant le Congrès<br /><br />Honorable Président de l’Assemblée nationale,<br /><br />Honorable Président du Sénat,<br /><br />Honorables Députés Nationaux et Sénateurs,<br /><br />Distingués invités,<br /><br />Chers compatriotes,<br /><br />Avant tout propos, Je voudrais vous présenter deux invités de marque qui, en signe de solidarité avec notre peuple, ont fait le déplacement de Kinshasa pour encourager les Congolaises et les Congolais à œuvrer dans la cohésion et que Je vous prie de bien vouloir accueillir chaleureusement.<br /><br />Il s’agit d’abord de Son Excellence Monsieur Dénis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo, qui a fait montre d’une disponibilité et d’une sollicitude particulière à l’égard du peuple congolais, avant, pendant et après les Concertations nationales.<br /><br />Il s’agit ensuite de Madame Nkosozana Dlamini Zuma,  première femme à être élue à la fonction de Présidente de la Commission de l’Union Africaine, et signataire, à ce titre, de l’Accord-cadre sur la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la République Démocratique du Congo et la Région, signé à Addis-Abeba le 25 février 2013.<br /><br />Honorable Président de l’Assemblée nationale,<br /><br />Honorable Président du Sénat,<br /><br />Honorables Députés Nationaux et Sénateurs,<br /><br />Distingués invités,<br /><br />En procédant le 07 septembre 2013 à l’ouverture des travaux des Concertations nationales, j’assignais aux Délégués la mission de dégager les voies et moyens susceptibles de consolider la cohésion interne, en vue d’assurer la victoire de notre pays sur le double front de la défense de la souveraineté nationale et du développement économique et social.<br /><br />Méthodiques, les Délégués ont d’abord posé un diagnostic complet du pays, dressant ainsi l’état de la nation sur le plan politique, économique, social et culturel, avant de formuler des recommandations visant à consolider la démocratie et l’Etat de droit, et à améliorer substantiellement la gouvernance publique, et partant,  la vie des hommes et des institutions.<br /><br />Lors de la clôture des assises des Concertations nationales, j’ai salué le patriotisme  et la sagesse des Délégués, ainsi que la qualité des résultats de leurs délibérations, motifs de fierté pour une nation soucieuse d’affirmer son identité et en quête d’appropriation de son destin.<br /><br />Ma présence ce jour, devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès, a pour objet d’indiquer, à notre peuple et aux institutions de la République, la marche à suivre pour matérialiser lesdites recommandations, améliorer le vécu quotidien des Congolais, et baliser l’avenir de notre pays.<br /><br />En liminaire, Je voudrais réitérer mon entière satisfaction pour le succès des Concertations nationales, ainsi que mes félicitations aux filles et fils de notre pays qui y avaient participé.<br /><br />Je voudrais rappeler à ces derniers que, quelque pertinente que soit une recommandation, sa capacité contributive à la transformation de la société est fonction de sa mise œuvre. Le défi qui, désormais, se pose à la collectivité nationale, est donc celui de la matérialisation de ce que les Délégués ont, ensemble, proposé au terme de leurs travaux. Un défi qui, lui aussi, ne peut être relevé qu’ensemble: hommes et femmes, jeunes et vieux, institutions publiques et société civile.<br /><br />Mesdames et Messieurs ;<br /><br />C’est à ce prix, et à ce prix seulement que, grâce aux Concertations nationales, demain sera différent d’aujourd’hui. L’émergence de la République Démocratique du Congo exige en effet que chacun s’engage et que, là où il sert la République, chacun s’améliore.<br /><br />Par-delà la mobilisation générale, c’est donc à un changement profond que nous sommes individuellement et collectivement appelés. Changement de mentalités, de méthodes et de comportement.<br /><br />Pour mettre fin aux conflits sous toutes les formes, poursuivre la reconstruction du pays et conforter la perspective d’un Congo fort, uni et prospère, il nous faut donc plus d’éthique et de sens du bien public ; il nous faut plus de participation et de consensus, tout en respectant les fondamentaux de tout exercice démocratique ; il nous faut plus de solidarité dans l’effort et dans le partage des dividendes ; bref, il nous faut davantage de cohésion nationale.<br /><br />Chers compatriotes,<br /><br />Vu le nombre et la diversité des recommandations, il y a lieu de planifier leur mise en œuvre à court, moyen et long terme, aux niveaux tant national, provincial que local.<br /><br />A cet effet, et en attendant de murir le projet de création éventuelle de la fonction de Médiateur, j’ai décidé la mise sur pied, pour une durée initiale d’un an, renouvelable autant que de besoin, d’un Comité national de Suivi des recommandations des Concertations nationales. Il s’agit d’une équipe restreinte, mais représentative, aussi bien des cinq thématiques examinées au cours des Concertations nationales, que de la diversité des participants à ce forum historique.<br /><br />Ce Comité sera placé sous la même co-présidence que les Concertations nationales et, chaque année, il organisera un forum sur la cohésion nationale, afin d’examiner les conflits de toute nature opposant les congolaises et congolais, et de recommander les actions spécifiques à mener pour pacifier les cœurs et les esprits.<br /><br />Chers compatriotes,<br /><br />La  violence persistante, du fait  des groupes armés  agissant comme bras séculiers de certaines puissances étrangères, est à la base d’un  drame humanitaire sans nom dans les Territoires de Rutshuru et Nyiragongo au Nord Kivu, ainsi qu’en Ituri, dans la Province Orientale.<br /><br />Il est évident que le soutien extérieur, dont ces groupes armés bénéficient, en violation de la loi internationale, procède d’une stratégie de déstabilisation et de fragilisation  des institutions de la République, afin de priver notre pays d’une partie de ses terres et de ses ressources naturelles.<br /><br />L’exemple le plus éloquent à ce sujet est celui des insurgés actuels dont le sort est scellé. Ils sont en effet pris en tenailles entre le feu des FARDC et l’étroitesse d’une voie de sortie politique soucieuse de ne pas faire le lit de l’impunité, ou encourager la récidive.  <br /><br />Prévus pour quelques semaines, les pourparlers de Kampala durent depuis dix mois. Prolongées de quatorze jours par le dernier Sommet des Chefs d’Etat de la Région des Grands Lacs, ils tirent en longueur, sans perspective immédiate de conclusion, et ce malgré la bonne foi du Gouvernement qui ne peut toutefois pas transiger sur les conditions de l’amnistie et l’inéligibilité à la réintégration dans les FARDC des récidivistes impénitents.<br /><br />Le Gouvernement n’a cessé et ne cessera d’accorder une chance au dialogue, comme voie de résolution de cette crise. Il ne pourra cependant exposer plus longtemps la vie de nos compatriotes du Nord Kivu aux bombardements aveugles et sévices de tous genres.<br /><br />Comme l’aventure des insurgés précités, le projet funeste du démembrement organisé de notre pays dans lequel elle s’inscrit est inévitablement voué à l’échec. D’abord, parce que notre peuple, qui est prêt à mourir pour défendre le territoire national, veille ; mais aussi parce que la cause du Congo est juste, et que la malédiction est le partage de ceux qui veulent en amputer une partie.<br /><br />Chers Compatriotes,<br /><br />Conscients du calvaire qu’endurent ainsi, si injustement, nos frères et sœurs de la Province du Nord Kivu et de l’Ituri, et ce depuis plusieurs années, et voulant aider à y mettre fin, les Concertations nationales se sont penchées sur la problématique des groupes armés nationaux et étrangers encore opérationnels sur  notre territoire, et ont relevé les conséquences néfastes de leur présence sur notre sol, aux plans politique, économique, humanitaire, social, sanitaire et écologique. Elles ont par ailleurs fait l’évaluation des programmes correspondants de désarmement, démobilisation, intégration/réintégration, réinsertion sociale et rapatriement, et proposé des améliorations pour les programmes en cours et à venir.<br /><br />Dans ce domaine, la recommandation cardinale des Concertations nationales est celle de l’éradication des groupes armés. J’y souscrits sans réserve et affirme que ces groupes, quels qu’ils soient, n’ont d’autre choix que de déposer les armes et se rendre, ou d’y être contraint par la force.<br /><br />Et,  à cette fin, nous veillons à la professionnalisation et à la montée en puissance des FARDC, la défense du territoire national et la sécurité des biens et des personnes étant des prérogatives régaliennes de l’Etat. Les résultats enregistrés à ce sujet sont satisfaisants, comme l’attestent les hauts faits d’armes dont les éléments de nos forces armées ont  récemment fait preuve sur le terrain, et que notre peuple a salué. Je félicite, une fois de plus, les dignes filles et fils de notre pays qui ont choisi de servir sous le drapeau, et qui, sont déployés sur toute l’étendue du territoire pour défendre notre pays.<br /><br />Comme je l’ai dit il y a une année, la réforme du secteur de sécurité demeure la priorité des priorités. Recrutement de qualité, discipline rigoureuse, formation et équipement conformes aux standards internationaux, organisation interne efficiente et compatible avec le caractère républicain de l’armée, affectation des officiers et hommes de troupes en fonction des besoins opérationnels et dans le strict respect du principe de rotation sur l’ensemble du territoire national en sont les principes directeurs.<br /><br />Une feuille de route a déjà été élaborée par le Gouvernement afin d’opérationnaliser cette grande réforme et d’en accélérer le rythme.<br /><br />Pour sa part, le  Gouvernement est appelé à finaliser le projet de loi de programmation militaire et à allouer un budget conséquent à cette réforme.<br /><br />Mesdames et Messieurs ;<br /><br />Pour renforcer davantage la discipline au sein des FARDC et de la Police, l’Auditeur général est, quant à lui, appelé à accentuer les enquêtes à charge des Officiers supérieurs, subalternes, ainsi que des hommes de troupe, sur qui pèsent des accusations liées au pillage des ressources naturelles, de détournement de la solde des militaires, des munitions et du matériel destiné aux forces armées.<br /><br />Plus généralement, tout affairisme doit être banni de l’armée et de la police parce que l’expérience montre en effet que quand un officier a pour maîtres le drapeau et l’argent, le premier en pâtit nécessairement.<br /><br />Il va sans dire que les cadres et agents des services de sécurité, seront désormais soumis à des règles d’éthique aussi rigoureuses.<br /><br />L’Auditeur Général doit tout autant, et sans complaisance aucune, engager des poursuites contre toutes les personnes présumées auteurs de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, particulièrement les violences sexuelles et l’enrôlement d’enfants et leur utilisation à des fins militaires. L’objectif en ce domaine est de faire, de la République Démocratique du Congo, une terre inhospitalière pour les auteurs de ces crimes odieux.<br /><br />Afin de m’en assurer personnellement, et d’éviter la tendance à l’instrumentalisation de ces souffrances humaines à des fins inavouées, je vais, très prochainement, nommer un Représentant personnel du Chef de l’Etat chargé de promouvoir la lutte contre les violences sexuelles et le recrutement des enfants, et de servir d’interface avec la communauté internationale en ce domaine.<br /><br />Dans cette même optique, vital pour la Nation, d’éradication des groupes armés, j’enjoins les institutions de la République à prendre, chacune en ce qui la concerne, toutes les mesures nécessaires. Dans cet ordre d’idées, il y a lieu d’identifier et de traduire en justice les personnes qui entretiennent les groupes armés, quel que soit leur rang social ; de redynamiser et d’élargir le programme STAREC sur l’ensemble du territoire national, de procéder au rapatriement de nos compatriotes réfugiés dans les pays voisins et au retour, au lieu de leur résidence habituelle, des personnes déplacées, de tenir compte des personnes vulnérables, réfugiés, femmes et enfants dans le programme national de réinsertion sociale, et d’organiser le retour chez eux des Mbororo et des autres groupes, illégalement présents sur le territoire national.<br /><br />Chers Compatriotes ;<br /><br />En matière de paix et de réconciliation nationale, je partage les vues des Délégués aux Concertations sur la nécessaire implication de toutes les institutions de la République.<br /><br />Dans cet ordre d’idées, j’ai signé ce matin une ordonnance portant mesures de grâce.<br /><br />J’ai, également demandé au gouvernement, une fois terminée la libération conditionnelle des prisonniers civils, de procéder, avec diligence, à celle des prisonniers militaires, et de déposer, devant les bureaux des deux chambres législatives, le projet de loi portant amnistie. Ces mesures permettront, j’en suis sûr, d’instaurer un nouveau climat de confiance entre les Congolaises et les Congolais.<br /><br />Je voudrais cependant rassurer ces derniers que la quête de la cohésion nationale n’est pas synonyme d’impunité. Bien au contraire : sans justice, la réconciliation est factice !<br /><br />C’est le sens de la réforme en cours de notre appareil judiciaire. C’est aussi celui de notre active coopération avec la Cour Pénale Internationale.<br /><br />Au plan interne, il est important de rappeler que depuis quelques décennies, le peuple congolais est victime de la perpétration de nombreux crimes internationaux par les insurgés. Il mérite que justice lui soit rendu. Nonobstant les compétences de la Cour Pénale Internationale, il est judicieux d’instituer, au sein de nos juridictions, des chambres spécialisées dans la répression desdits crimes.<br /><br /> <br /><br />Dans les milieux urbains, particulièrement à Kinshasa, une nouvelle forme de criminalité s’observe de plus en plus, créant la psychose au sein de la population. Toutes les voies de droit doivent être utilisées par la police et la justice, afin d’y mettre fin, rapidement et de manière définitive.<br /><br />Quant aux compatriotes détenus à la Cour Pénale Internationale, ainsi que devant d’autres juridictions à travers le monde, au nom de la réconciliation nationale et du droit des citoyens à la protection consulaire,  je charge le gouvernement de faire le suivi de leurs dossiers.<br /><br />Mesdames et Messieurs,<br /><br />Dans le même esprit, et parallèlement à la poursuite de l’érection, en  divers endroits du pays, de monuments en mémoire des victimes des guerres en République Démocratique du Congo, des dispositions vont être prises afin de procéder au rapatriement des dépouilles mortelles de l’ancien Président de la République, MOBUTU SESE SEKO, et de l’ancien Premier ministre, Moïse TSHOMBE, en accord avec leurs familles respectives.<br /><br />Chers Compatriotes,<br /><br />La gouvernance politique et institutionnelle a, elle aussi, fait l’objet des travaux des Concertations nationales. Comme les Délégués à ces assises, Je suis pour le respect, par tous, de l’esprit et de la lettre de la Constitution de la République dans son ensemble, telle qu’adoptée par référendum populaire en 2005.<br /><br />S’agissant des élections, je recommande à la CENI d’envisager, dès ce jour, la présentation au Parlement, dans le meilleur délai, du calendrier électoral et de poursuivre le cycle électoral en vue de procéder avec diligence, à l’organisation des élections locales, municipales, provinciales et sénatoriales.<br /><br />J’invite par ailleurs les deux chambres de notre Parlement ainsi que le gouvernement à mener une réflexion prospective sur le mode de scrutin proportionnel. Il y a lieu également d’entrevoir les modalités pratiques d’organiser les élections provinciales au suffrage universel indirect, afin de minimiser le coût des opérations électorales.<br /><br />J’ai tout aussi noté avec grand intérêt la proposition de faire obligation aux formations politiques de présenter sur chaque liste de candidats, au moins 30 % de femmes. C’est certes un progrès notable, mais qui ne garantit pas une augmentation sensible de la représentation féminine dans les Assemblées délibérantes. Et puisque les femmes constituent la majorité de notre population et le vivier de la créativité nationale, Je propose donc que nous fassions mieux. Dans cette optique, J’invite le législateur à examiner la possibilité d’ajouter, dans chaque circonscription de trois sièges ou plus, un siège pour lequel la compétition ne serait ouverte qu’aux femmes.<br /><br />J’ai noté aussi que, pour crédibiliser davantage les élections à venir, les Délégués aux Concertations nationales ont recommandé le recensement général  et  l’identification des Congolais. Ceci permettra la délivrance de nouvelles cartes d’identité. J’en conviens parfaitement, cela d’autant plus que le dernier recensement général remonte à 1984, soit il y a près de trente ans.<br /><br />Quant au Sénat et aux Assemblées provinciales, j’estime qu’il est nécessaire, et cela conformément à la Constitution, de les maintenir jusqu’à l’installation effective du nouveau Sénat et des nouvelles Assemblées provinciales issus des élections qui doivent être organisées dans un délai court et raisonnable.<br /><br /> <br /><br />Mesdames et Messieurs,<br /><br />En matière de réformes institutionnelles, je tiens à saluer  avant tout le travail que les Honorables Députés et Sénateurs ont abattu jusqu’à présent sur le plan de la production législative, et je les encourage à maintenir cet élan.  Je  forme aussi le vœu de voir les deux chambres législatives poursuivre avec plus de rigueur le contrôle parlementaire, gage d’une réelle amélioration de la gouvernance.<br /><br />Chers Compatriotes,<br /><br />En ce qui concerne le Gouvernement, je vous annonce que, dans le cadre de ma politique d’ouverture, prônée depuis mon investiture, un « Gouvernement de cohésion nationale » sera bientôt mis en place. Il comprendra aussi bien des représentants de la Majorité que ceux de l’Opposition et de la société civile et aura pour missions prioritaires le rétablissement de la paix et de l’autorité de l’Etat à travers le pays, la consolidation de la cohésion nationale, la poursuite de la reconstruction, l’appui au processus de décentralisation et à l’organisation des élections, et l’amélioration des conditions sociales des populations.<br /><br />Mesdames et Messieurs,<br /><br />Comme vous le savez, le 15 0ctobre dernier,  j’ai promulgué, la loi portant organisation et fonctionnement de la Cour Constitutionnelle. J’invite les deux chambres législatives à accélérer l’examen et l’adoption de la loi devant organiser le Conseil d’Etat, de manière à permettre l’installation de l’ensemble des ordres de juridiction prévus par la Constitution.<br /><br />Par ailleurs, pour rendre effective l’autonomie financière et budgétaire du Pouvoir judiciaire, j’exhorte le Gouvernement et le Parlement à mettre à la disposition de celui-ci, et ce dès l’exercice budgétaire 2014, une dotation suffisante.<br /><br />Quant à la problématique de la nationalité, et en attendant qu’un consensus national puisse se dégager sur cette question, je demande au   Gouvernement de tout mettre en œuvre pour accorder des facilités consulaires aux compatriotes qui ont acquis une autre nationalité.<br /><br />Mes chers compatriotes,<br /><br />En ce qui concerne la décentralisation et le renforcement de l’autorité de l’Etat, je demande au Parlement de compléter l’arsenal juridique relatif à ces matières ainsi qu’au régionalisme politique. Dans ce cadre, j’annonce l’installation progressive de nouvelles provinces et le transfert de leurs compétences, charges et ressources, conformément à la  Constitution. C’est là aussi une des raisons fondamentales d’organiser en priorité les élections locales.<br /><br />J’adhère aux recommandations des Concertations nationales sur la définition d’une politique nationale d’aménagement du territoire, du Schéma national d’aménagement du territoire ainsi que des plans provinciaux et locaux d’aménagement du territoire. Le Gouvernement devra faire diligence pour leur adoption.<br /><br />En même temps, j’exhorte le Gouvernement à associer l’autorité coutumière dans la promotion de l’unité et de la cohésion nationale,   et  dans le processus de développement à la base.<br /><br /> <br /><br />Je note aussi une recommandation qui rencontre celle adoptée à la Conférence des Gouverneurs à Kananga sur la modernisation des villages par regroupement et par affinités. C’est en effet  un schéma pratique de modernisation des milieux ruraux.<br /><br />En complément à cette réforme et pour offrir davantage d’opportunités de progrès social et économique à la majorité des congolais, particulièrement ceux vivant en milieu rural, je demande au Gouvernement de faciliter l’accès universel aux titres individuels en faveur des occupants des parcelles de terres dans tous nos villages tout en veillant à la protection des terres revenant aux communautés locales. Cela permettra à tout congolais de détenir une garantie réelle, et de remplir ainsi une des principales conditions pour être éligible au crédit bancaire.<br /><br />Chers Compatriotes,<br /><br />En matière économique, les Délégués aux Concertations nationales ont fait un état des lieux sans complaisance. <br /><br />Le diagnostic établi confirme notre vision d’accorder une place de choix à la promotion des Congolais, en vue de l’émergence d’une classe moyenne nationale. Ce changement permettra  de générer des ressources capables de répondre aux impératifs de pacification du territoire national, de restaurer l’autorité de l’Etat et de satisfaire les besoins sociaux. Cet accroissement de ressources facilitera aussi la marche du pays vers le statut d’Etat émergent.<br /><br />Dans cette perspective, les défis à relever  sont multiples. Il s’agit principalement des  défis structurels et opérationnels en vue de promouvoir le développement économique, financier et celui du secteur productif en se focalisant sur un secteur privé et le partenariat public-privé capable de remplir la fonction de principal moteur de croissance économique.  A titre d’exemple, les défis ci-après méritent d’être mentionnés :<br /><br /> <br /><br />- le caractère extraverti de notre économie ;<br /><br />- l’inadéquation entre l’évolution positive des indicateurs macroéconomiques et le vécu quotidien des Congolais ;<br /><br />- l’insuffisance des instruments de contrôle et de régulation économique ;<br /><br />- la nécessité d’accroître le niveau d’exécution budgétaire ;<br /><br />- la nécessité de promouvoir une classe moyenne congolaise ;<br /><br />- les difficultés d’accès au crédit ;<br /><br />- l’impératif de rationaliser le système fiscal ;<br /><br />- la lutte contre la corruption, le détournement des deniers publics et le coulage des recettes.<br /><br /> <br /><br />Afin de répondre à ces préoccupations, il me paraît indispensable d’intégrer  des indicateurs susceptibles de mesurer de façon réaliste le niveau de vie des populations, afin d’établir l’adéquation entre la stabilité du cadre macroéconomique et le vécu quotidien des Congolais pour que les sacrifices consentis ne soient pas vains.<br /><br />Ainsi, je préconise que soient prises notamment les mesures ci-après :<br /><br />1. Organiser les Etats Généraux des agriculteurs et des paysans ;<br /><br />2. Réformer le système fiscal ; <br /><br />3. Poursuivre l’évaluation et la certification des ressources minières, forestières, halieutiques et en hydrocarbures ;<br /><br />4. Accélérer la mise en place du Conseil Economique et Social ;<br /><br />5. Restructurer la Cour des Comptes ;<br /><br />6. Elaborer un plan de programmation, budgétisation et procéder  au paiement de la dette intérieure certifiée en vue de la relance des emplois dans les Petites et Moyennes Entreprises ;<br /><br />7. Accélérer la mise en forme de toutes les réformes prévues dans   le secteur des finances publiques ;<br /><br />8. Evaluer la réforme du portefeuille de l’Etat et élaborer une nouvelle feuille de route ;<br /><br />9. Consolider le climat des affaires par le respect scrupuleux de la   loi sur les marchés publics et parachever le processus de la mise  en œuvre du droit OHADA ;<br /><br />10. Finaliser la loi sur la Caisse Nationale de Péréquation ;<br /><br />11. Appliquer de manière rigoureuse le principe de l’exercice exclusif du petit commerce par les nationaux ;<br /><br />12. Promouvoir l’implication obligatoire des congolais dans la sous-traitance dans tous les secteurs de l’activité économique ;<br /><br />13. Adopter un dispositif législatif spécifique en vue de promouvoir l’entreprenariat congolais et de favoriser le développement d’un actionnariat national.<br /><br /> <br /><br />Dans tous les cas, je voudrais, une fois de plus, vous rassurer que je fais miennes les  recommandations issues des Concertations nationales. A cet effet, j’engage le Gouvernement de cohésion nationale à bien les exploiter afin d’enrichir, d’ici à la fin de l’année, le programme économique en cours.<br /><br />Honorables Députés,<br /><br />Honorables Sénateurs,<br /><br />Chers compatriotes,<br /><br />Quels que soient les efforts sur le plan du développement, notre économie ne saurait atteindre sa vitesse de croisière dans une ambiance de corruption, de détournement des deniers publics, de coulage des recettes publiques et d’enrichissement illicite.  Une lutte continue s’impose dans ce domaine.<br /><br />Les mécanismes répressifs existants doivent être réactivés  et des nouveaux sont à mettre en œuvre à court terme. J’engage les institutions à cet effet, notamment le Parlement et les Assemblées provinciales, dans le cadre de leurs pouvoirs de contrôle.<br /><br />Pour ma part, j’entends procéder, à la nomination d’un Conseiller spécial du Chef de l’Etat en charge de cette question. Il aura pour mission principale d’assurer un monitoring permanent de l’évolution des patrimoines, ainsi que des cas de malversation, de corruption et d’enrichissement illicite dans le chef des responsables politiques nationaux et provinciaux, des hauts fonctionnaires et cadres de l’Administration publique, des mandataires publics et autres agents publics, …<br /><br />A cet effet, j’instruis le Gouvernement de soumettre au Parlement un projet de loi généralisant l’obligation de déclarer  les biens à tous les mandataires publics.  <br /><br />Mesdames et Messieurs,<br /><br />Pour mettre en place les bases d’une société juste et bannir toute forme de discrimination afin de construire une société solidaire, nous devons assurer à nos frères et sœurs avec handicap, une représentativité dans les institutions publiques et privées. Ils doivent être protégés. <br /><br /> <br /><br />Je demande au Gouvernement de concevoir et de mettre en application, dans le plus bref délai, un programme national relatif à l’éducation des enfants avec handicap.<br /><br />Je saisis cette occasion pour lancer un appel solennel à toutes les familles congolaises, aux congrégations religieuses, aux chefs coutumiers, aux gouverneurs des provinces, aux différentes autorités municipales, de veiller particulièrement à la protection des orphelins, des personnes âgées, des handicapés stigmatisés et traités injustement de sorciers. <br /><br />Honorables Députés,<br /><br />Honorables Sénateurs,<br /><br />Distingués Invités,<br /><br />Comme vous vous en êtes certainement rendu compte, les mesures que je viens d’annoncer n’ont pas visé toutes les six cent soixante dix-neuf préoccupations exprimées par les Délégués aux Concertations nationales.<br /><br />Le contenu du Rapport Général des travaux de ce Forum historique, qui sera publié incessamment, montre la nécessité de donner une suite appropriée et urgente à chaque  question soulevée. Dans la plupart des cas, il sera nécessaire de procéder à des réformes radicales.<br /><br />C’est pourquoi, je prends ici solennellement l’engagement de veiller à l’application stricte de toutes les autres recommandations par les institutions compétentes de la République, notamment en ce qui concerne la diplomatie, les infrastructures de base, l’environnement, l’eau et l’électricité, l’éducation, la santé, la recherche scientifique, la culture, le sport et la jeunesse. Je m’engage aussi à veiller à ce que les réformes que ces recommandations appellent soient effectivement initiées et mises en œuvre.<br /><br />C’est l’occasion pour moi d’en appeler à la conscience républicaine de chaque Congolaise et de chaque Congolais. Car, aucune de ces recommandations et les mesures qui en découlent ne pourraient aboutir sans l’implication de tous.<br /><br />L’heure est donc à la mobilisation générale.<br /><br />A travers cette volonté commune que nous avons tous ensemble exprimée, c’est en réalité, notre peuple qui a ainsi pris rendez-vous avec l’histoire. Chacun de nous a donc la charge de veiller à honorer cet engagement ; il n’existe pas d’alternative à l’unité de notre Nation.<br /><br />Nous avons le devoir de rendre à notre pays ses lettres de noblesse, de lui redonner sa voix et son poids dans le concert des nations compte tenu de ses nombreuses potentialités.<br /><br />Notre volonté, notre détermination et notre intelligence sont irremplaçables pour surmonter tous les défis qui jalonnent notre marche vers le futur.<br /><br />Vous l’avez compris, c’est donc à un nouveau départ que je convie ce jour le peuple congolais.<br /><br />Au cours des dix dernières années, nous avons œuvré ensemble pour l’imposition d’une gouvernance démocratique à tous les niveaux en vue de la consolidation de l’unité nationale et du relèvement socioéconomique de notre pays. Grâce à l’apport de tous, des résultats importants ont été réalisés. Je vous demande, ce jour, de persévérer pour accélérer le processus de la reconstruction du pays.<br /><br />Voilà pourquoi nous devons agir en toutes circonstances comme un peuple uni et un Etat indivisible.<br /><br />Il est vrai que la démocratie va de pair avec le multipartisme. Mais il est aussi important que les acteurs politiques et ceux de la Société civile se rassemblent autour des fondamentaux et de l’essentiel, surtout lorsque les  valeurs qui structurent la communauté nationale sont en péril.<br /><br />Pour changer le Congo, nous devons d’abord nous-mêmes changer dans notre manière de vivre ensemble, de faire la politique, de gérer l’Etat et la communauté nationale. Bref, de vivre la démocratie.<br /><br />Honorable Président de l’Assemblée nationale,<br /><br />Honorable Président du Sénat,<br /><br />Honorables Députés et Sénateurs,<br /><br />Distingués invités,<br /><br />Chers compatriotes,<br /><br />Mon propos de ce jour a consisté à rendre compte à la Nation des mesures urgentes que j’ai prises sur base des recommandations résultant des travaux des Concertations nationales et à remplir mon devoir constitutionnel de prononcer un discours sur l’état de la nation devant les deux chambres législatives réunies en congrès.<br /><br />Pour réaliser de façon certaine toutes les aspirations du Peuple congolais telles qu’exprimées dans les recommandations des Concertations nationales et les traduire en mesures d’exécution conséquentes, je demande aux autorités budgétaires et aux services mobilisateurs des recettes de tout mettre en œuvre pour doter le Gouvernement de la République d’un budget crédible.<br /><br />A cet effet, je mettrai un soin particulier dans le choix des animateurs des institutions et dans l’application rigoureuse et systématique de la sanction pour mettre hors d’état de nuire tous les éléments susceptibles d’hypothéquer notre détermination à améliorer la condition sociale du citoyen congolais et la gouvernance de la République.<br /><br />Pour terminer, Je voudrais, Excellence Monsieur Denis Sassou Nguesso, Président de la République du Congo, Madame Nkosozana Dlamini Zuma, Présidente de la Commission de l’Union Africaine,  vous redire notre joie de vous avoir parmi nous en ce jour mémorable de notre histoire et vous remercier, pour l’intérêt soutenu que vous témoignez à la République Démocratique du Congo.<br /><br />Que vive la cohésion nationale.<br /><br />Que vive la solidarité africaine.<br /><br />Et que Dieu bénisse  notre pays, la République démocratique du Congo.<br /><br />Je vous remercie.<br /><br />

Politique Majorité, Opposition et Société Civile aux affaires : Gouvernement, Qui succédera à Matata ?

*Il a promptement répondu aux préoccupations des participants au forum sur les concertations nationales. Les 679 recommandations form...

Réactions des congolais sur le discours de Joseph Kabila devant le congrès du 23 oct 2013.

October 23, 2013

Au tour de Kinshasa la Nation Politique Réactions des congolais sur le discours de Joseph Kabila devant le congrès du 23 oct 2013.

2 cas d'accidents des Circulations Routières par absence de feu de signalisation juste après le discours de J.Kabila au congrès 2013

October 23, 2013

2 cas d'accidents des Circulations Routières par absence de feu de signalisation juste après le discours de J.Kabila au congrès 2013

Au tour de Kinshasa la Nation 2 cas d'accidents des Circulations Routières par absence de feu de signalisation juste après le discours de J.Kabila au congrès 2013

Kissindjora dit non au Zénith de paris de JB MPIANA du 21 DÉCEMBRE 2013

October 23, 2013

Au tour de Kinshasa la Nation Musique Kissindjora dit non au Zénith de paris de JB MPIANA du 21 DÉCEMBRE 2013

Vérité des urnes étouffée en 2011 : l’UDPS inflige un carton rouge à Nkosazana Zuma

October 23, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSeiBgFqdrDpplZdCriC70IyE89FhlRRdLIoLrUQCsBRrOLHZw8deFORQvPYqH_sj6HBOiKpFTMNY_1VXrR0S16HsBQSWRFjzRazMYW079r-z0Ix7yTzXz-0IokQJ8PamxIH5LUJEnUlM/s1600/instantan%C3%A9_010.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiSeiBgFqdrDpplZdCriC70IyE89FhlRRdLIoLrUQCsBRrOLHZw8deFORQvPYqH_sj6HBOiKpFTMNY_1VXrR0S16HsBQSWRFjzRazMYW079r-z0Ix7yTzXz-0IokQJ8PamxIH5LUJEnUlM/s400/instantan%C3%A9_010.jpg" width="400" /></a></div>
<br /><br />Dans une déclaration politique datée du  21 octobre 2013 et signée par Bruno Mavungu Puati, son Secrétaire général, l’UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social) prend acte de la mission d’évaluation de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba qu’effectue à Kinshasa Mme Nkosazana Dlamini Zuma, président de la Commission de la l’Union Africaine. Ce parti de l’Opposition rappelle à l’intéressée ainsi « qu’à l’opinion tant nationale qu’internationale que la crise qui paralyse la République Démocratique du Congo est née du non respect de la vérité des urnes » lors des élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2013.<br /><br /><br />Selon l’UDPS, les institutions actuelles et leurs animateurs souffrent du manque de légitimité. Bruno Mavungu rappelle, à l’occasion, que le hold up électoral de novembre 2011 avait été dénoncé aussi bien au Congo qu’en dehors des frontières nationales, avec en premières lignes les Evêques Catholiques, qui avaient parlé des scrutins de la « honte ». Par conséquent, leur gouvernance relève du défi. Il fait savoir aussi que « le Sénat n’a aucune légitimité, parce qu’il fin mandat depuis 2012 ».<br /><br /><br />De l’avis du parti de la 10me Rue Limete, les Concertations nationales organisées à Kinshasa du 07 septembre au 05 octobre 2013 « ne s’inscrivent ni dans la logique de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, ni dans  celle de la Résolution 2098 du Conseil de Sécurité des Nations Unies ».<br /><br /><br />Compte tenu de ce qui précède, « l’UDPS constate que Madame la Président de la Commission de l’Union Africaine crache sur la décision prise par le peuple souverain le 28 novembre 2011 en élisant Monsieur Etienne Tshisekedi Président de la République Démocratique du Congo »… Elle accuse également Mme Nkosazana Zuma d’accorde « une prime à la fraude et aux violences électorales en tentant de légitimer des institutions issues des élections du 28 novembre 2011 ou une institution hors mandat, en l’occurrence le Sénat ».<br /><br /><br />Dans l’entendement du parti cher à Etienne Tshisekedi, la Présidente de la Commission de l’Union Africaine « jette à la poubelle aussi bien l’Accord-cadre d’Addis-Abeba que la Résolution 2098 ».<br /><br /><br />En guise de conclusion, l’UDPS « demande à la Communauté Internationale de se pencher sur la vraie cause de la crise, à savoir le hold up électoral plutôt que sur la guerre à l’Est, qui n’est qu’une des conséquences de la gestion calamiteuse de la République Démocratique du Congo ».<br /><br /><br />Ce parti martèle que « l’élection de Mr. Etienne Tshisekedi par le peuple souverain de la République Démocratique du Congo est une décision impérative, exécutoire et opposable à tous. Elle n’est donc pas négociable ».

Au tour de Kinshasa la Nation Politique Vérité des urnes étouffée en 2011 : l’UDPS inflige un carton rouge à Nkosazana Zuma

Dans une déclaration politique datée du 21 octobre 2013 et signée par Bruno Mavungu Puati, son Secrétaire général, l’UDPS (Union pour la ...

Compétitions interclubs africains : Mazembe en finale de la Coupe de la Caf contre Sfaxien !

October 23, 2013

<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifcTh46ML5D6apMnuHO12DXBJ5R4VUQhoZF5bzm3CI0r1i37J-1NLTWbVV0yPRHODmgCuCt_0aBDg_vgU79BQ9P1J4DGgC2d2GYYmqn0YxVFJlQdYk1RxlXjfRahA7RoxetDp4HT2qQrY/s1600/equipe2013hd.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="262" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifcTh46ML5D6apMnuHO12DXBJ5R4VUQhoZF5bzm3CI0r1i37J-1NLTWbVV0yPRHODmgCuCt_0aBDg_vgU79BQ9P1J4DGgC2d2GYYmqn0YxVFJlQdYk1RxlXjfRahA7RoxetDp4HT2qQrY/s400/equipe2013hd.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong><em>*Après un parcours de combattant en quart de finale, avec une demi-finale bien négociée devant les Maliens de Bamako par un score cumulé de 3 buts à 1, le Tout-Puissant Mazembe Englebert de la RDC a accédé, le  samedi 19 octobre, à la finale de la Coupe de la Confédération, édition 2013. Le club congolais disputera cette finale historique contre Cs Sfaxien de la Tunisie, un habitué de cette finale.</em></strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Les deux premières confrontations entre ces géants africains datent de 2007, toujours en Coupe de la Confédération, mais en quarts de finales. TP Mazembe et Cs Sfaxien étaient logés dans le groupe A. A l’aller à Lubumbashi, Mazembe s’était imposé (2-1), avant de tomber au retour à Tunis (0-2). C’est du passé ! Car, ces équipes ont complètement changé non seulement  au niveau de leurs ossatures, mais aussi des entraineurs. La finale aller se jouera le week-end du 22 au 23 novembre prochain à Tunis, et le retour une semaine plus tard à Lubumbashi.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Cs Sfaxien s’est qualifié en finale devant CA Bizertin (0-0) et (1-0), un autre club tunisien qui a évolué avec Mazembe en phase de poule.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Ligue de champions : Orlondo Pirates – Al Ahly </strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
En Ligue de champions, ce sont les Sud-africains d’Orlando Pirates qui joueront la finale contre les Egyptiens de Al Ahly. Si la présence d’Al Ahly ne surprend personne à cause de ses bonnes prestations dans le continent, avec 7 titres de Ligue de champions en poche, celle d’Orlando Pirates, par contre, ne laisse pas les analystes sportifs indifférents. La formation sud-africaine a commencé d’abord par éliminer le TP Mazembe Englebert en 8<sup>èmes</sup> de finales : (3-1) et (0-0). Il s’est bien battu en quart de finales devant Ac Léopards de Dolisie et autres, pour se taper d’une place en demi-finales. Ici, c’est Espérance de Tunis qui paie le prix après avoir aligné les finales de la Ligue de champions pendant trois éditions, à savoir : en 2010, 2011 et 2012. Orlondo Pirates le barre catégoriquement la route ; (0-0) à l’aller en Afrique du Sud et (1-1) au retour à Tunis.</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
Son adversaire en finale, Al Ahly d’Egypte le tenant du titre de l’année passé, a éliminé, à son tour, Coton Sport Garoua du Cameroun qui court toujours derrière un titre en Ligue de champions. Ce n’étaient pas facile pour les Egyptiens qui ont fait recours aux tirs au but (7-6), pour se hisser en finale. Au temps réglementaire, les deux équipes, au terme de deux matches, étaient à égalité (1-1) et (1-1).</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Voici les réactions après ce match</strong></div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Mohamed Youssef (entraîneur d’Al Ahly)</strong><br />"C'était un match très difficile psychologiquement. Nous n’avons pas pu préparer la rencontre dans les meilleures conditions puisque onze de nos joueurs avaient été retenus par la sélection nationale pour son déplacement au Ghana. Je ne suis pas satisfait de ce que nous avons montré sur le terrain. En revanche, j’ai apprécié l’état d’esprit avec lequel les joueurs ont disputé la rencontre. Coton Sport n’est pas une petite équipe et l’important était de nous qualifier pour la finale. Le but a été atteint. Maintenant, il nous reste à affronter Orlando Pirates que nous avons déjà rencontré à deux reprises depuis le mois de juillet. Nous allons nous préparer en conséquence, l’objectif étant de garder la couronne et de participer au championnat du monde des clubs au Maroc».</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>Sébastien Desabre (entraîneur de Coton Sport)</strong><br />«Nous étions meilleurs que Ahly aujourd'hui mais le sort nous a abandonné dans l’épreuve de vérité. Nous quittons la compétition déçus naturellement, davantage encore parce que nous n’avons pas été battus par Al Ahly lors des deux matches, mais globalement la saison a été positive. Notre présence en demi-finale n’était pas programmée au coup d’envoi de la Ligue des champions. Cela prouve que les joueurs ont du talent et des ressources. Il nous faut maintenant préparer l’édition 2014 avec l’ambition d’accéder au dernier échelon».</div>
<div style="background-color: white; color: #333333; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 22px; text-align: justify;">
<strong>G.E</strong></div>

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