La République d’Angola a commémoré, le lundi 11 novembre, le 38ème anniversaire de son accession à la souveraineté internationale.
A Luanda la capitale, tout comme dans les représentations diplomatiques angolaises, des festivités ont été organisées.
Dans son discours de circonstance, l’ambassadeur d’Angolais à Kinshasa, Emilio Guerra, a fait savoir qu’après des moments troubles dus notamment aux multiples guerres (lutte pour l’indépendance et la guerre civile), l’heure est maintenant au développement. Ce dernier devra s’appuyer sur des piliers ci-après : la cohésion nationale et la démocratie.
  «Aujourd’hui, le regard de l’Angola est tourné vers un avenir meilleur qui passe par la cohésion nationale et la consolidation de la démocratie, conditions essentielles pour le développement et la paix sociale dans le pays.
            C’est pourquoi au cours de ces dix dernières années, les efforts du gouvernement  vont dans le sens de la création des bases pour une économie qui permette au pays de sortir de son état actuel de sous-développement et passer à celui de pays émergent », a-t-il déclaré, tout en reconnaissant que l’économie de son pays n’est pas épargnée par les perturbations du système international où elle est intégrée.
            «Aussi, dans le plan intérieur, elle (économie) a été affectée par la sécheresse qui frappe 14 des 18 provinces du pays depuis le début de l’année 2012 jusqu’à nos jours ce qui a comme conséquences immédiates, entre autres, la baisse de production agricole et celle de la production hydroélectrique qui a évolué à un rythme de 10,4% au lieu de 23,9% initialement prévus ».
            Quant au secteur pétrolier, la production est en baisse très sensible avec une croissance est de 5,6% au lieu de 17,7%  des estimations.
 Face à ces contraintes (internationale et intérieure), et à  l’évolution du cadre macroéconomique,  le gouvernement angolais a pris des mesures d’ajustement du PIB accompagnées d’une gestion prudente et rigoureuse des finances publiques.
Cette situation, explique l’ambassadeur Emilio Guerra, a fait que la croissance de 7,1% initialement prévue pour 2013 ne sera que de 2,1%.
L’inflation cumulée des huit premiers mois s’élève à 5,38%, soit inférieure aux 5,42% atteints à la même période l’année passée.
            A propos de l’objectif du développement, le président Eduardo Dos Santos a fait savoir, dans son dernier discours sur l’état de la nation prononcé devant les députés, que des projets dans les secteurs de l’eau et de l’électricité seront conclus dès le début de l’année 2016.
La réhabilitation des voies secondaires et tertiaires, la construction des structures logistiques et d’appui  au commerce rural… font également partie de ce vaste programme qui vise à créer des conditions propices à la croissance de l’investissement privé en vue de promouvoir l’emploi.
            Au plan social, il a été mis en place le programme de municipalités intégrés de développement rural et de combat contre la pauvreté. Il a permis de réduire jusqu’à moins de 35% le taux de pauvreté, alors qu’il se situait à 65% en 2012.
            En politique étrangère, l’ambassadeur a réaffirmé l’attachement de son pays à la Charte des Nations Unies et à celle de l’Union africaine, ainsi qu’à tous les autres textes régissant les relations entre les Etats, notamment en ce qui concerne le respect de la souveraineté, l’indépendance, l’unité, l’intégrité territoriale, ainsi que la non ingérence dans les affaires intérieures des Etats.
Respectueuse de ces principes, soutient l’ambassadeur, l’Angola entretient  des relations diplomatiques solides et de coopération avec plusieurs pays à travers le monde.
            «S’agissant de ses relations avec la RDC, à notre avis, elles sont au beau fixe, si on tient compte des échanges, des visites entre les gouverneurs des provinces voisines des deux pays ; les réunions des experts pour discuter des problèmes d’intérêt commun aux deux pays ; les échanges d’émissaires au niveau du sommet et les deux visites de travail à Luanda effectuées cette année par S.E.M. Joseph Kabila Kabange, président de la République démocratique du Congo.
            A cela, il faut ajouter qu’à l’initiative de S.E.M. José Eduardo dos Santos, président de la République d’Angola, un mécanisme de coopération tripartite entre l’Angola, l’Afrique du Sud et la RDC a vu le jour au mois d’août de cette année ».
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