Hier, lundi 4 novembre, à la Primature, la Troïka stratégique s’est penchée sur les ravitaillements des produits de première nécessité pouvant permettre à la population de fêter la nativité et la Saint Sylvestre sans fiction. Ainsi, a-t-elle prise des mesures contre quiconque oserait de perturber le marché des vivres. Elle travaille pour que le marché soit inondé d’ici la fin de cette année 2013. Les mécanismes stratégiques sont mises en place pour éviter non seulement les spéculations, mais également pour continuer avec les réformes engagées dans ces secteurs.
Pour Daniel Mukoko Samba, Vice-Premier Ministre en charge du Budget, ‘‘l’heure est à l’évaluation de la situation financière et économique du pays car, nous sommes à deux mois de la fin de l’année’’.
Ayant observé les velléités de spéculation sur les prix des vivres et autres denrées de première nécessité en cette période de la veuille des festivités, la troïka a estimé nécessaire et important de se pencher en amont, afin de parer à toute éventualité. «C’est une période critique. Généralement, c’est à la fin de l’année, selon l’histoire récente du pays, qu’on assiste à des perturbations. Mais, nous pensons que tous les éléments sont favorables, puisque nous puissions comme ce fut le cas à la fin 2012, terminer l’année avec les moins de perturbations possibles», a déclaré Mukoko Samba.
Dans cette droite ligne, il a souligné l’importance de donner une nouvelle image au fonctionnement de l’économie nationale. Cela, affirme-t-il, doit se faire sur base d’une marche tout à fait régulière, dans tous les secteurs. Pour ce faire, les paiements des salaires, de la dette ainsi que le transfert de services dans différentes provinces doivent se conformer à cette régularité. «Quelles que soient les périodes de l’année, aucun soubresaut ne pourra plus empêcher l’élan qu’a pris le train de la bonne marche de l’économie nationale », dit-il en substance.
A cette réunion qui a été piloté par le Premier Ministre, il a été, également, question de se décider sur les réformes déjà entamées dans les entreprises compte tenu de leur importance dans le portefeuille de l’Etat.
«C’était aussi une réunion pour reconfirmer la nécessité de poursuivre les réformes, quelle que soit notre position par exemple au classement Doing Business. Il est certain que le Gouvernement ne va pas relâcher l’élan des réformes, qui sont plutôt importantes pour le pays. Elles vont se poursuivre et porteront du fruit tôt ou tard », a-t-il conclu.
Judith Asina