*Comme prévu, l’atelier d’information des sénateurs sur les Violences Sexuelles Basées sur le Genre (VSBG) en période de conflit s’est clôturé le mercredi 14 mai 2014, au Cercle de Kinshasa. Plusieurs recommandations ont été formulées au terme de cette rencontre. Le plan d’application s’est étoffé d’éléments surs, en vue d’établir un état des lieux de la situation de violence sexuelle à travers la République et de faire des plaidoyers auprès des personnes qui peuvent aider au niveau national et international.




Sur base de l’identification des auteurs, les participants ont décidé de cibler les jeunes en matière de sensibilisation, pour un changement de comportement. Grâce au caractère participatif de chacun, l’occasion était donnée de mettre l’accent sur la mise en œuvre de la loi.

Pour Mgr. Jean-Luc Kuye-Ndondo, Président de la Commission basée sur le Genre à la Chambre Haute du Parlement, qui a clôturé ces assises, au nom du Rapporteur adjoint, des concepts nouveaux ont été connus au cours de ces deux jours de formation.

«Ce que nous avons eu, ce sont des informations sur les méthodes de travail et des stratégies à adopter en vue d’arriver à réduire l’expansion de ce drame », a-t-il fait savoir. Et d’ajouter que le point focal a d’office changé, étant donné que c’est la jeunesse de 18 à 25 ans qui est concernée par cette pratique.


En vue d’éradiquer un fléau qui hante la société congolaise, une volonté politique, entre autres, du Sénat, de l’Assemblée Nationale, des Nations Unies et de la Société Civile est nécessaire.




A en croire Mgr Jean-Luc Kuye-Ndondo, les réponses aux questions soulevées par le Rapporteur adjoint du Sénat à l’ouverture de l’atelier, se retrouvent dans les recommandations finales. Il en appelle à la collaboration de tous, nonobstant la détermination de la Commission basée sur le Genre du Sénat, de remplir sa mission de représentant du peuple.




La Ministre du Genre, de la Famille et de l’Enfant, quant à elle, a pris acte du plan d’action qui envisage des descentes sur terrain. Elle rassure, par ailleurs, que le Gouvernement va s’engager pour une réalisation effective. Géneviève Inagosi a fait état de sa volonté de continuer à travailler en collaboration avec cette commission, en vue de mettre en œuvre le plan d’action.




Cependant, elle formule le vœu de pérenniser ces informations, en les répercutant à leurs bases respectives et à leurs collègues du Sénat, vu la pertinence du sujet. « Je compte sur vous pour que les instruments juridiques soient mis en œuvre’’, a-t-elle recommandé.




Dans son mot de clôture, Keysha Ohashi, Représentant Pays de l’UNFPA, a félicité les Sénateurs pour leur implication personnelle dans ce dossier qui met en péril la vie de plusieurs femmes en RDC. Il promet que son institution va continuer à apporter un appui nécessaire au Sénat, dans la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre.




Seynabou Tall, Chargé des questions liées au Genre à l’UNFPA, a loué l’engagement des sénateurs sur cette question. Il espère que cet engagement puisse se traduire par des actions concrètes.




Signalons qu’il est prévu des descentes sur terrain, pour en discuter.




Judith Asina
Le direct
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