*Avant de connaître s’il y aura une session extraordinaire au Parlement, encore faut-il savoir avec quels moyens financiers et techniques celle-ci pourrait être convoquée. La crise traversée, à la clôture de la session de mars, le dimanche 15 juin 2014, à la chambre basse comme à la chambre haute a rouvert le doute sur les questions essentielles.



 Notamment, au sujet de l’examen du Projet du Gouvernement sur la révision de certains articles de la Constitution et le projet de la modification de la loi électorale. Projets qui n’ont pas été traités depuis leur dépôt à l’Assemblée nationale. Jusqu’à présent, ces questions sont reléguées en arrière-plan de la bataille de positionnement au prochain Gouvernement de cohésion nationale. Dans les arcanes du Palais du peuple, on reproche deux faits au Gouvernement. Primo, le retard par lequel il a déposé le projet de loi portant modification de certains articles de la Constitution. Secundo, le fait que ledit projet de loi n’a pas été accompagné d’une lettre expresse sollicitant une session parlementaire extraordinaire.

Pourtant annoncée par le Président du Sénat, Léon Kengo wa Dondo, au cours de la plénière qui a précédé la clôture de la session de mars 2014, la session parlementaire extraordinaire n’a pas fait l’objet ni d’un communiqué de report, ni de sa sollicitation par le Gouvernement, au regard des urgences de ce que d’aucuns pouvaient s’imaginer comme matières à traiter, à savoir : les deux projets des lois précités.

Bien plus, Sénateurs et les Députés s’attendaient à d’importantes mesures le 15 juin 2014, jour de clôture de la session ordinaire de mars. D’abord l’annonce de la mise sur pied du gouvernement de cohésion nationale et, ensuite, la convocation d’une session parlementaire extraordinaire. Ni le premier, encore moins le second, n’ont été évoqués dans les mots de clôture, que ce soit à l’Assemblée nationale ou au Sénat. Pourquoi alors Léon Kengo avait-il mis en garde les Sénateurs sur les travaux de la session ?

Dans l’autre chambre, le Président Aubin Minaku a préféré dire aux Députés de rester aux aguets.

Dans les arcanes du Palais du peuple, cependant, on reproche deux faits au Gouvernement. Primo, le retard avec lequel il a déposé le projet de loi portant modification de certains articles de la Constitution. Secundo, le fait que ledit projet de loi n’a pas été accompagné d’une lettre expresse sollicitant une session parlementaire extraordinaire.

Ceci amène, aussi, à poser la question de savoir si le Gouvernement est, actuellement, disposé à débloquer les moyens financiers pour la convocation de ladite session.

La session extraordinaire s’impose

Au-delà de toute considération, la session parlementaire extraordinaire est inéluctable. L’évidence est justifiée par la motivation de l’examen et le vote que les parlementaires doivent sanctionner à la modification de la loi électorale. La Ceni reste suspendue à ce préalable. Sinon, ce tâtonnement risque de se répercuter malencontreusement dans la suite du calendrier électoral.

Donc, les Députés nationaux et les Sénateurs sont dépendants des impératifs politiques et financiers de la convocation de la session parlementaire extraordinaire. Il revient au Gouvernement de recentrer sa position pour alléger la tâche au pouvoir législatif, en lui dotant des moyens financiers nécessaires.

Peter Tshibangu
Le direct
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top