*L’Institut Français de Kinshasa a servi de cadre à la Clôture de la première édition du Festival « Cinéma au Féminin »(CINEF), tenu du mardi 10 au samedi 14 Juin 2014. Ce, grâce à l’impulsion des femmes cinéastes congolaises, leur initiative à pouvoir valoriser la femme congolaise par son métier et, faire connaitre les métiers de l’image des femmes qui ont longtemps œuvré dans ce métier en vue d’inciter le gouvernement congolais, des partenaires nationaux et internationaux de leur apporter le soutien.



La première édition du Festival «Cinéma au Féminin» qui a eu lieu, du 10 au 14 juin dernier, à travers la Ville-Province de Kinshasa, a été clôturée par une belle manifestation à l’Institut Français, Halle de la Gombe. Cette 1ère édition avait pour thème spécifique «l’autonomisation de la femme artiste congolaise à travers la culture».

Thème développé pendant des séminaires d’échanges de production, des ateliers d’écritures, animés par des réalisatrices de renommée internationale, à l’occurrence : Claude Haffner et Monique Phoba qui, par leur expertise, ont démontré le bien-fondé de la production cinématographique. Ces échanges étaient appuyés de projection des documentaires.

Pour permettre une large diffusion, certains sites et Instituts de la capitale congolaise ont servi de lieu pour la projection des films et la tenue des ateliers d’échanges. C’est le cas de l’UNIKIN, l’INA, le Centre Wallonie Bruxelles, l’IFASIC, le Terrain Municipal de Bandalungwa, et le Collège Don Bosco de Masina.

Pendant une semaine, plusieurs films ont été projetés dans la soirée aux cinéphiles parmi lesquels : « Pourquoi moi ?», réalisé par Francine NYAKABUA ; suivi de «Noire ici, Blanche là-bas », réalisé par Claude Haffner ; « Sœur Oyo » de Monique Mbeka Phoba ; « Tout le monde a des raisons d’en vouloir à sa mère », réalisé par Pauline Mulombe ; « Olongo » réalisé par Clarisse Muvuba et tant d’autres.

La clôture de ce festival a accueilli plusieurs personnalités du monde culturel, autour de la marraine du Festival Marilyne Ngiema, de l’attaché audiovisuel régional Afrique Centrale de l’Ambassade de France, Antoine Yvernault.

Signalons que d’entrée de jeu, le diplomate français, dans son mot de circonstance, a salué d’une part, la bravoure et l’expertise des femmes cinéastes congolaises et d’autres parts, le sens d’ingéniosité du Comité organisateur dans la réalisation des films proposées et dans la réussite de la 1ère édition du festival «cinéma au féminin».

Peu après, s’en est suivie la projection du film «kisita», réalisé par Carole Maloba. Ce film de 10 minutes a retracé l’histoire d’une jeune demoiselle appelée Mwezi, devenue enceinte après la mort de son père mais, suite au mauvais traitement de sa mère, elle va avorter et demeura stérile. Pour se venger de cet état contre sa mère, se décida de sortir avec son parâtre. Toutefois, une personne de bonne foi, touchée par la misère de cette fille, lui demanda en mariage.

La deuxième projection était un documentaire réalisé par Sarah BOUYAIN, intitulé « Notre étrangère », un film inédit de 82 minutes, qui raconte l’histoire d’une demoiselle à la quête de sa mère.

Enfin, pour clôturer la soirée, la Coordonnatrice du Festival, Mme Clarisse MUVUBA, a, au nom du Comité organisateur, remercié le Ministère de la Culture, Mme Thérèse Olenga, Cathryn Brahy, Brain Tshibanda, Christophe Roussin et tant d’autres pour leur soutien. Aussi, elle remercie les sponsors pour leur participation active dans la réussite de cette 1ère édition du Festival «Cinéma au Féminin».

Rodrigue Yalala Le direct
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