Si dans la famille politique présidentielle on passe le temps à guerroyer autour du dauphin de JKK, de l’autre côté, des cabales se multiplient pour barrer la route de la magistrature suprême à la plateforme opposée au régime en place

Le temps passe vite et nous voici de plus en plus rapprochés de la tenue effective des élections présidentielle et législatives annoncées !

Mais dans les états-majors de plusieurs partis et plateformes politiques, on se comporte comme si les 20 mois sont tout-à-fait symboliques et qu’il n’y a donc pas de soucis à se faire là-dessus !

Pour preuve, aucune disposition utile n’est prise jusque-là dans la plupart de ces partis et plateformes politiques pour faire face à cette échéance qui arrive pourtant au galop : pas de campagne de recrutement et de formation préalable de témoins aux bureaux de vote ; pas de campagne de sensibilisation de masses à prendre part à un vote utile à ces deux scrutins pourtant déterminants pour l’avenir du pays ; pas de préparation d’équipes de vigiles chargées de surveiller l’acheminement des urnes à leurs lieux de dépouillement jusqu’à la signature de procès verbaux ; pas de séances de formation collective de masses à l’analyse des informations fournies par des médias et des propagandistes pendant la période électorale, etc.

Tout se passe donc comme si la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) fera » tout » à la grande satisfaction de » tout le monde » !

Majorité présidentielle et opposition interpellées !

Dans les hautes sphères de décisions de la Majorité présidentielle, on ne se comporte pas différemment car là aussi, on passe le plus clair de son temps à palabrer au sujet des personnalités appelées à prendre la place de Joseph Kabila au terme de son mandat en novembre 2016 ainsi que de l’argent à distribuer pour organiser la campagne électorale des barons du régime !

Si au sein de la Majorité présidentielle on prend un temps fou à guerroyer autour de l’héritier politique présomptif de Joseph Kabila, à l’Opposition, l’heure est plutôt à la division concernant un consensus à dégager autour d’un candidat unique de la plateforme politique à la prochaine élection présidentielle !

En lieu et place d’un consensus à trouver autour d’un candidat unique à la prochaine présidentielle, l’Opposition s’évertue quant à elle à se fabriquer des opposants à tours de bras dont certains passent déjà pour des infiltrés à la solde du régime en place, avec l’objectif de barrer à tout prix la route de la magistrature suprême à cette famille politique adverse.

Les conclusions de l’enquête par sondage récemment effectuée à l’initiative de la Case (Commission africaine pour la supervision des élections) sur le taux d’implantation des formations politiques en RDC, a provoqué une véritable levée de boucliers au sein des partis et plateformes politiques du pays.

D’après la plupart de ces partis et plateformes politiques, les conclusions de cette enquête sont très subjectives sur toute la ligne et ne les empêcheront pas d’aller aux prochaines élections et de gagner.

Mais que disent les mêmes partis et plateformes politiques au sujet de l’affirmation selon laquelle les prochaines élections en RDC seront des élections sanctions, que les formations politiques ayant géré ce pays en concours avec Joseph Kabila ne gagneront pas ?

Devant les évidences exposées par la Case et par des millions de Congolais déçus par le régime en place, la Majorité présidentielle et l’Opposition devraient se sentir interpellés !

Par Kambale-Mutogherwa


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