QUESTION ORALE AVEC DEBAT DE BYA’ENE AUX MINISTRES DU DEVELOPPEMENT RURAL ET DES FINANCES
 Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères rassure sur une accalmie relative dans la persécution des Congolais vivant en République sud-africaine.
La salle des conférences internationales au Palais du peuple, siège du Sénat, a reçu trois ministres au cours de la plénière de vendredi dernier présidée par Léon Kengo Wa Dondo. Il s’agit d’abord d’Eugène Serufuli du Développement rural et son collègue des Finances Henri Yav Mulang venus répondre à la question orale avec débat du sénateur Bya’Ene Nelson. Ensuite, Raymond Tshibanda N’Tungamulongo des Affaires étrangères et coopération internationale à la suite de la question d’actualité de She Léonard Okitundu sur la persécution des Congolais ayant choisi l’Afrique du Sud (RSA) comme seconde patrie.
La première question, c’est celle de 15 millions Usd que réclame « Omari Oil Sprl » au trésor public dans le cadre de la liquidation de la Banque dénommée « Banque congolaise » (BC) tombée, depuis, en faillite. Une histoire à dormir debout qui a électrisé l’hémicycle.
Après des explications claires et limpides d’Eugène Serufuli complétées pour l’aspect financier par le trésorier de l’Etat Henri Yav Mulang, il apparait comme lui-même l’a conclu qu’il ne s’agit ni plus ni moins que d’une vaste escroquerie internationale par laquelle Omari veut toucher 15 millions Usd que sa compagnie « Omari Oil Sprl » n’a jamais encaissés dans son compte logé à la BC. Grosse arnaque comme l’ont démontré les deux membres du Gouvernement.
UN ACOMPTE D’UN PROJET DE 123 MILLIONS USD
Qu’en est-il alors ? En 2008, « Omari oil Sprl » saisit la justice par le biais du tribunal de commerce pour se faire rembourser un montant de 15 millions Usd logé dans son compte à la BC en liquidation. D’où venaient alors les 15 millions Usd ? Il s’agit d’un acompte d’un projet de 123 millions Usd pour la construction de 130 villages modèles en RDC. C’est un bailleur saoudien qui a accepté de financer ce projet au profit de « Omari oil Sprl ». Il avance donc un acompte de 15 millions Usd.
Ce fonds part d’un compte d’une banque de Londres pour celle du Liban, à Beyrouth. C’est cette dernière, selon Omari, qui a effectué un virement dans son compte à la BC. Comme cette banque est en liquidation par la BCC, il réclame donc de toucher ses 15 millions Usd.
Mais, sur instruction du ministre des Finances, la BCC avait, en son temps, mené des enquêtes en passant par l’organe de régulation bancaire de Londres et de Beyrouth pour savoir si la Banque libanaise avait endossé le chèque libéré par le saoudien au nom de Omari dans son compte de la BC.
La réponse ferme est que ce chèque en question que réclame Omari était qualifié de « chèque volé et donc frappé d’opposition ». Un chèque volé. Il ne pouvait dès lors être acquitté. Il ne le sera du reste jamais. C’est cela l’arnaque d’ « Omari oil Sprl » qui veut se faire payer pour un fonds qui n’est jamais arrivé dans son compte à la BC.
Dans l’entretemps, la Banque libanaise en question tombe en liquidation après que les Usa l’eurent placée sur la liste d’organisations qui financent le terrorisme. Omari en profite donc pour ouvrir une action en justice contre la BC en liquidation et donc la BCC pour se faire rembourser les 15 millions Usd.
Mais, le dossier à la BCC indique qu’il s’agissait d’un chèque volé et frappé d’opposition qui n’est jamais arrivé dans les livres de la BC en liquidation. Omari continue à exiger le payement de ses 15 millions Usd.
Ce à quoi le financier Henri Yav Mulang lui oppose un dernier argumentaire sous forme de questionnements : pourquoi est-ce que le saoudien qui a déboursé les 15 millions Usd au compte de « Omari Oil Sprl » et qui ne voit rien venir en termes de réalisation du projet ne réclame rien ?
C’est lui qui devait être aux premières loges pour tenter de récupérer son argent. On ne le verra jamais. Parce qu’il n’existe pas. Vaste escroquerie internationale. Côté justice, Omari a été débouté au Tribunal de commerce pour manque de preuves. Là aussi, il ne les trouvera jamais.

UNE AFFAIRE DEJA CONNUE PAR LES JURIDICTIONS

Cette affaire découlant de la question orale avec débat de Bya’Ene Nelson n’a pas donné lieu au débat comme prévu au Règlement intérieur de la Chambre haute. Sur base de la motion d’ordre du sénateur Adambo, qui fait un rappel à l’ordre. Il fait savoir sur base de l’indépendance du pouvoir judicaire consacrée dans la Constitution que le Parlement ne peut pas examiner une affaire connue par les juridictions.
Or, c’est le cas avec l’affaire de 15 millions Usd indûment réclamés par Omari oil Sprl où il y a déjà un jugement du Tribunal de commerce. Le Parlement ne peut en être saisi. La motion d’Adambo est passé à la majorité totale.
La question s’arrête, mais le Sénat constate qu’il s’agit bel et bien d’une vaste escroquerie internationale comme l’a si bien démontré Henri Yav Mulang. Troisième ministre à passer au prétoire, celui des Affaires étrangères Raymond Tshibanda N’Tungamulongo pour la question d’actualité posée par She Okitundu Léonard sur la persécution des Congolais vivant en RSA.

LES ACTIONS ENGAGEES PAR LE GOUVERNEMENT POUR METTRE UN TERME AUX EXACTIONS

Le ministre a montré les actions qui sont engagées par le Gouvernement pour mettre un terme à cette chasse à l’homme contre les compatriotes vivant en Afrique du Sud. Le bilan est de 2 morts et plusieurs biens détruits ou pillés. Une procédure de réparation est exigée par le gouvernement congolais à la RSA pour les dédommagements des victimes qui sont en train d’être recensées en ce moment.
Pour ce qui est des exactions elles-mêmes, N’Tungamulongo note qu’elles ont pris fin, car il y a une accalmie relative. Mais, pour combien de temps ? Nul ne peut y répondre.
La guerre de l’ANC contre le régime blanc d’apartheid était menée à partir des pays de la ligne de front comme l’Angola et la Zambie et plus tard le Zimbabwe. Quant au soutien matériel, financier et diplomatique, il venait de partout. L‘ancien Zaïre, actuelle RDC, avec le Maréchal Mobutu qui avait plusieurs fois délié les cordons de la bourse au profit de l’ANC aujourd’hui au pouvoir en RSA. Madiba doit tourner plusieurs fois dans sa tombe sur la xénophobie des Noirs sud-africains contre d’autres Noirs du continent. Là où ils étaient en exil pendant les années de plomb.KANDOLO M.


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