Ce haut fonctionnaire congolais à la Banque Mondiale, BM, a eu à s’exprimer sur les enjeux politiques de l’heure en République Démocratique du Congo depuis la Belgique, où il a été invité pour participer, en tant qu’orateur, à une journée de réflexion organisée sur le thème ‘’perspectives d’avenir pour une meilleure économie congolaise‘’. Devant un parterre des personnalités, l’homme a eu à tenir des propos circoncis et clairs. Scientifique exercé, c’est donc avec une méthode de plus efficace qu’il a axé sa présentation autour de trois points. A savoir : le diagnostic de l’état du Congo-Kinshasa,  les défis que le pays doit relever et, enfin, les pistes des solutions aux diverses problématiques dont fait face la République cher à Lumumba. Interrogé par des professionnels des médias, en marge de son oral, sur ses pistes de solution, véritable ‘’projet politique‘’ pour un candidat aux joutes électorales de la présidentielle 2016, Noël Tshiani Mudiamvita confie que l’heure est à la réflexion et qu’il est trop tôt, selon son entendement, pour parler déjà des élections et des candidatures. ‘’Nous avons préparé un projet de société qui, je pense, doit rassembler le maximum des congolais… Nous sommes en train de faire des consultations avec nos compatriotes. Au moment opportun, nous allons nous décider », a-t-il déclaré.
Des spéculations sur la toile vont bon train quant à la possible candidature de Noël Tshiani, estampillé d’ores et déjà‘’présidentiable‘’. Sortant du silence à ce sujet,  il fixe l’opinion de vive voix. Cela, en marge d’une invitation lui formulée au pays de Léopold II afin d’y co-animer une journée de réflexion organisée en marge de 55 ans de l’indépendance de la RDC.
Quid de la présentation
L’homme, orateur devant un auditoire composé de moult personnalités, présente sa pensée en trois parties. Dans la première, il fait un diagnostic de plus poignant  sur la Rd Congo. «90 pourcent de la population n’ont pas accès à l’eau et à l’électricité, le pays est classé par le PNUD comme avant dernier dans le monde, Transparency Internartional nous classe parmi les pays les plus corrompus de la planète, le panel des experts africains dirigé par Thabo Mbeki déclare que 85 pourcents des ressources du pays vont dans les poches des privés, privant ainsi le pays des ressources importantes pour la réalisation efficace des projets utiles à la nation», déclare-t-il,  in globo. A l’en croire, le Congo-Kinshasa fait piètre figure et serait, par ricochet,  un Etat en faillite.
Dans le deuxième volet de son intervention, il a eu à présenter à l’auditoire, un panel des défis auxquels doit faire face le Congo, s’il veut pouvoir se mettre sur la voie du développement économique et social durable et soutenable. A ce sujet, il estime qu’il va résoudre la question du véritable leadership politique, du cap sur les infrastructures viables,  de la bonne gouvernance, du climat des affaires, de l’absence d’Etat de droit, du bon fonctionnement réel de l’administration publique etc.
Dans la chute de sa présentation, il a, avec conviction, étalé ses pistes de solutions à l’assemblée en quatre volets.
Corruption et dialogue
Noël Tshiani a notamment eu à livrer l’économie de ses idées sur la problématique de la corruption et du dialogue national, toujours en gestation dans l’arène politique. Au sujet de la corruption, il salue les efforts fournis par les autorités congolaises, en général, et le Président de la République, en particulier, pour la nomination d’un Conseiller spécial en matière de lutte contre la corruption. La plainte du Chef de l’Etat émise par le biais de Luzolo   Bambi, pour dénoncer des crimes économiques auprès du Procureur Général de la République est appréciée.
‘’Je n’ai pas eu suffisamment d’information sur ce dossier’’ lance-t-il. « Tout ce qui se fait pour lutter contre la corruption est apprécié », poursuit-il. Par ailleurs, il estime que cette lutte ne doit pas être faite à des fins politiques pour salir et disqualifier des probables contradicteurs.
Sur un autre registre, abordant la question du dialogue, Noël Tshiani se dit favorable au dialogue national. Mais, ce forum national doit jouir d’une médiation internationale, conformément à l’esprit de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba. La nécessité d’une médiation internationale est aussi due au fait que les  protagonistes ne se font pas confiance. D’où, l’une des parties ne peut y être juge et partie. 
Danny   Ngubaa


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