KABILA À L’HEURE DU BIEN FAIRE ET DE LE FAIRE SAVOIR
Bien faire et le faire savoir. C’est dans le b.a.ba de la communication. En politique, ce principe cardinal gagne davantage encore en relief. A l’opposé de la Bible qui recommande que ce que la main droite donne, que la main gauche ne le sache, en politique c’est tout le contraire. Donner est un geste éminemment ostentatoire. Pas de communication, pas d’action. Il en est ainsi. Ici comme ailleurs.
Ainsi, lorsque Joseph Kabila vole d’inauguration en inauguration, la logique politique veut que ces hauts faits présidentiels soient amplifiés notamment par les médias. On est là dans la séquence " bien faire et le faire savoir ".
Comment imaginer le chef de l’Etat inaugurer N’Djili new look, l’Hôtel du gouvernement, Loano avec sa nouvelle tour de contrôle, le pont sur le Lualaba, la piste relookée de l’aéroport de Goma …sans un maximum de publicité. C’est donc dans l’ordre normal des choses que ces différentes réalisations du Gouvernement fassent l’objet de communication. C’est de bonne guerre.
S’ils doivent assumer le passif, le Président et son Premier ministre sont en droit de revendiquer l’actif. Tout l’actif. Cela tombe sous le sens. Et à l’approche de l’échéance " reddition des comptes " , le Raïs a beau jeu de montrer au pays et au monde ses œuvres . Son œuvre.
A quelques encablures de l’heure du bilan, Joseph Kabila accélère - dans son style festina lente- le rythme d’inaugurations et de poses de premières pierres. Une façon de dire voici ce que j’ai fait conformément à mes promesses et voilà ce que j’entends réaliser dans les temps -années ?- à venir. Tout un message. D’un point de vue strictement politique, qui le lui reprocherait ?
José nawej
Le direct