
Il n’appartient plus qu’au Secrétaire Général des Nations Unies, ayant déjà été saisi par les deux parties prenantes congolaises, le Président Tshisekedi pour l’opposition politique et le gouvernement de monsieur Kabila pour sa famille politique, de désigner le Facilitateur pour que débutent les travaux du dialogue tant attendu. »
Député national congolais, Lisanga Bonganga est président de la plate-forme «Front Populaire Contre la Révision Constitutionnelle ».
Quant à ces personnalités, partis et regroupements qui ont accompagné monsieur Kabila entre 2006 et aujourd’hui, monsieur Lisanga les met tous dans un seul panier qu’il dénomme « Union Sacrée des Kabilistes Frondeurs acquis au glissement, USKF». Pêle-mêle, on y retrouve, ceux qui avaient participé à la révision constitutionnelle à la hussarde en 2011, ceux qui avaient décidé de siéger au parlement au lendemain des élections chahutées de 2011, ceux qui avaient placé des membres dans la CENI, ceux qui avaient participé aux concertations nationales, ceux qui jusqu’il y a peu, gouvernaient avec monsieur Joseph Kabila…
Ainsi pour Lisanga Bonganga, il n’y a actuellement que deux camps politiques en RD Congo : les pro-Tshisekedi et les pro-Kabila. Lors du dialogue, chacun devra choisir son camp.
Bruxelles, le 6 décembre 2015
Cheik FITA