
Joseph Kapika a signalé qu’il a toujours soutenu et défendu le dialogue tel qu’initié et défini dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba et dans les Résolutions 2098, 2147 et 2211 du Conseil de Sécurité de l’ONU. Aussi, a-t-il précisé, qu’il adhère totalement à la feuille de route du Président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi.
Pour ce qui est du discours du Président Kabila, il a affirmé l’avoir suivi depuis Kananga, où il était en mission de service. Selon les rumeurs, il aurait fui parce que ses interventions à la presse avaient tendance à soutenir le régime en place et à saluer le discours du Président de la République. Tout en reconnaissant d’avoir relevé les éléments positifs dudit discours, il a souligné que « salue le discours », «l’UDPS ira aux élections sans conditions », ces deux phrases ne sont pas siennes. «Nous avons conclu à une erreur d’interprétation de mes propos. Ensemble, nous avons décidé de clore l’incident, un incident malheureux mais qui m’a beaucoup appris », a-t-il affirmé. Cherchant la cause de la mauvaise interprétation de ses interventions, cela l’a poussé à conclure que «ça peut être de la jalousie », vu sa fidélité à l’UDPS et au poste qu’il occupe dans les instances dirigeantes de son parti. Pour ce faire, il a fait savoir que seule la réaction de ses supérieurs le préoccupe. « Ceux qui m’accusent sont soit non informés ou de mauvaise foi, de toute manière, je suis tenu au secret», a-t-dit.
Profitant de l’occasion, le SGA de l’UDPS a rappelé que les événements de janvier restent inoubliables dans l’histoire de la RDC, et, n’étant pas initié par la société civile, a-t-il poursuivi, ce mouvement n’est pas citoyen.
Lauriane L. et Jimmy B.