La situation des ateliers de couture a fait l’objet d’une récente investigation. De la descente sur terrain effectuée, vendredi 11 mars 2016, dans la commune de Kasa-Vubu auprès des maîtres de quelques maisons de couture de la place, l’on retient que les affaires ne sont pas très bonnes ces derniers jours. A en croire ces habilleurs, l’une des raisons majeures de cette mauvaise conjoncture est les coupures intempestives d’électricité dans ce coin de la capitale de la capitale de la République Démocratique du Congo. A leurs dires, le problème du manque d’électricité bat son plein et ces petites entreprises en souffre pleinement dans l’exercice de leur métier.

Leurs outils de travail les plus modernes et, par ailleurs, les plus efficaces sont désormais électroniques bien qu’ils aient toujours, du moins pour certains, des machines mécaniques. Lesdites machines électroniques demandent à être nourries en énergie électrique pour pouvoir tourner. Avec l’abondance du travail continuel et quotidien, l’usage de ces dernières est d’une grande nécessité, surtout pour pouvoir terminer à temps les commandes des clients. Selon leurs propos, l’utilisation des machines mécaniques, en plus de la fatigue, n’arrive pas à assurer la rapidité de la production comme c’est le cas pour les machines électrique.

Pour palier à ces problèmes, confie une jeune couturière de 20 ans, ces ateliers doivent désormais faire usage des groupes électrogènes qui demandent du carburant, avec un effet direct sur des maigres bénéfices. Conséquence, certains d’entre eux augmentent, à souhait les prix, selon qu’ils utilisent le groupe électrogène. Déjà, bien des maitres des maisons de coutures soutiennent que les clients se font de plus en plus rares, les Kinois préféreraient aujourd’hui porter des habits provenant des magasins et encore des friperies en lieu et place de faire confectionner. Si, en plus de cette morose conjecture il faut ajouter le coût des groupes électrogènes et factures de la SNEL à la fin du mois, ces établissements vont fermer, assurent-ils dans leur plus grande majorité. Les tailleurs s’étonnent qu’en plein 21ème siècle qu’il ait toujours recours au fer à charbon pour repasser des vêtements cousus avec des machines mécaniques souvent en pleine nuit avec seulement une bougie comme source de lumière. C’est ainsi qu’ils adressent aux autorités compétentes leurs cris de cœur pour que la situation de manque chronique du courant électrique soit, définitivement, résolue.

Charité Ebamba
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top