Seulement un jour après, l’opposant a eu raison parce qu’une pluie diluvienne s’est abattue toute la journée du samedi gâchant ainsi la prière de la paix qui se tenait au stade de martyrs, et Franck Diongo s’en réjouit fortement. Joint par La Prospérité, l’opposant radical loue ce qu’il qualifie « du bien fait » de Dieu. A en croire ses propos, Dieu a démontré qu’il faut rester légaliste, juste, et responsable. En gros, Dieu est pour le respect de la Constitution et des lois de la République.
«Nous avons prié pour que Dieu empêche le dialogue et qu’il contribue au respect de la Constitution. Eh bien ! Dieu a envoyé une forte pluie, cela démontre que même Dieu ne veut pas du dialogue. C’est une réponse divine et naturelle pour le peuple congolais. Dieu veut que les élections se tiennent dans les délais constitutionnels, et la majorité au pouvoir doit comprendre ce message fort de la part de l’Eternel Dieu des armées. Je tiens à souligner que le camp du dialogue, c’est le camp du mal, c'est-à-dire, que ceux qui ne sont pas avec nous, Dieu est contre eux. N’est-ce pas une malédiction», a dit le Député National.
L’élu de Kinshasa pense que cette pluie doit interpeller la majorité au pouvoir parce que, a-t-il expliqué, Dieu veut qu’ils comprennent qu’on ne peut pas aller au-delà de son mandat. Quand c’est 5 ans, c’est 5 ans. Car, dit-il, le pays appartient à tous les congolais, personne alors personne ne peut passer outre la Constitution de la République avec le seul objectif de satisfaire les appétits gloutons.
«Je l’avais prédit, chacun avait sa version des faits, et voilà Dieu nous a départagés, merci Seigneur. Nous avons prié, eux aussi ont prié, mais en fin de compte, Dieu a démontré qu’il était de notre côté, parce que nous sommes du côté de la vérité et de la légalité. En tous cas, c’est un signal fort de la part de l’Eternel Dieu Tout-puissant. Dieu les a confondus. Ma joie c’est que l’église corrompue a été humiliée par la sentence de Dieu. Les fidèles ont été instrumentalisés pour des intérêts politiques. La vérité se trouve dans l’opposition congolaise et Dieu le sait », a-t-il renchéri. Peu avant de clore son propos, l’élu de la circonscription de la Lukunga s’est voulu conseiller. Il a profité de l’occasion pour dire au Président de la République et à la majorité présidentielle qu’il y a une vie après le pouvoir.
De l’interprétation de l’article 70 de la Constitution
En ce qui concerne l’interprétation de l’article 70 de la constitution de la RDC, Franck Diongo soutient que : «Juridiquement parlant, on ne peut aborder l’article 70 de la Constitution dès lors qu’on ne se retrouve pas devant deux Présidents de la République dont un élu, et l’autre qui fini son mandat. Même les éminents professeurs de la majorité présidentielle le savent, mais ne peuvent rien dire vu qu’ils sont de l’autre côté. En gros, je veux dire que l’article 70 n’a pas d’effets juridiques si on ne se retrouve pas devant deux Présidents de la République», a souligné le parlementaire, Président du Front Anti-Dialogue.
Kevin Inana