
*Afin d’atténuer tant soit peu la paupérisation ou la misère de certaines familles des quartiers de la commune de Ngaliema, l’Honorable Laurent Batumona a financé le petit commerce de quelques mamans. Regroupées dans le groupe sportif de Zango, pour la plupart, ce fonds de commerce a permis un démarrage d’une activité commerciale selon la capacité de chacune d’elle. Il n’y a pas que les joueuses de Zango qui ont bénéficié de ce financement. Mais, aussi, les vendeuses des quartiers qui ont obtenu un petit fonds de commerce, pour renforcer leurs activités. Le but de cette initiative consiste à aider ces parents à payer les frais scolaires des enfants, à subvenir aux soins de santé et à assurer la survie. D’autres actions qui ont nécessité des moyens financiers se comptent. C’est notamment, sur le plan de la lutte contre l’insalubrité, l’insécurité et le divertissement. Pour ce dernier cas, des équipements sportifs ont été distribués à certaines équipes de cette municipalité.
Tant vaut la femme, tant vaut la Nation, dit un adage. Ceci signifie sans ambiguïté que le développement d’un pays est facteur du développement socio-économique de la femme. Et, Laurent Batumona a vite compris cette réalité. Voilà pourquoi, il a mis la femme au centre de sa vision au Mouvement de Solidarité pour le Changement. Il n’est pas à son premier coup de massue. Dans les communes de Makala, Selembao, Kasa-Vubu, Kalamu et ailleurs, où la population a déjà bénéficié de bienfaits de Diata Bau.
Il est parti d’un constat en cette période de la mondialisation, pour arriver à cerner que les droits de la femme congolaise, en général, et kinoise, en particulier, sont de plus en plus controversés. Cet état des choses, soutient-il, est consécutif à la précarité du pouvoir d’achat dans leurs ménages.
En effet, il estime que la femme urbaine se retrouve dans une position de vulnérabilité, car ne pouvant pas nouer les deux bouts du mois avec le maigre revenu de salaire de son mari, pour ceux qui travaillent.
Sur le plan social, il a observé qu’il y a tendance à la considérer comme inférieure à l’homme. Alors que dans la journée, elle s’occupe des enfants, elle va vendre les produits au marché ou au coin de la rue, elle doit faire la cuisine et s’occuper encore du mari.
Quand elle s’adonne au petit commerce, elle tombe généralement en faillite, car n’ayant pas de capacités de gestion des charges sociales de son foyer.
Sur le plan sanitaire, le leader du Mouvement de Solidarité pour le Changement, MSC, son parti politique, a constaté que la situation est d’autant plus grave du fait que la femme est exposée à plusieurs inconvénients notamment, le manque des moyens pour scolariser ses enfants, la prise en charge de maladies et la survie. Cette situation, a-t-il noté, est plus visible aussi chez la jeune fille.
En effet, à cause de l’extrême pauvreté, la jeune fille est obligée d’avoir une liaison avec un homme beaucoup plus âgé, pourvu que celui-ci puisse la soutenir financièrement dans sa vie. Et, le danger qu’elle encourt, c’est qu’elle peut attraper facilement le VIH ou qu’elle peut attraper une grossesse non désirée, qui l’empêcherait de poursuivre sa vie normalement.
Alors, c’est dans le souci de relever, tant soit peu le statut de la femme, que l’Honorable Laurent Batumona s’est assigné une mission de la soutenir dans son activité de petit commerce, pour celle qui en ont déjà, et d’en créer, pour celles qui n’ont rien à faire. Il pense que ce petit fonds de commerce peut leur éviter le risque d’endettement.
Divertissement
Depuis des années, pendant les vacances parlementaires, soit au mois d’août, les équipes se constituent dans les quartiers et organisent un tournoi de football. Pour l’organisation de ce tournoi, l’Honorable Batumona intervient en offrant des vareuses et ballons au comité d’organisation. Après chaque match, un rafraîchissement est servi. Une enveloppe, en termes de prix, est octroyée aux équipes qui se sont qualifiées et à celle qui est sacrée championne. Une enveloppe d’encouragement est aussi remise aux participants.
Lutte contre l’Insécurité
Au regard du banditisme qui a régné dans l’ex-Quartier Baudouin, dont Batumona, lui-même fut victime en 2014, il avait mené des démarches pour l’implantation d’un Sous/Ciat. Cette action a été rendue possible par l’intervention personnelle du Général Oleko et de Célestin Kanyama, alors Colonel. A ses frais, le Sous-Ciat a bénéficié de matériels de bureau, mousse et une ration pour un trimestre a été assurée. A ce jour, ce coin est pratiquement sécurisé. Les bandits ont été, dans la plupart des cas, neutralisés. Les uns sont en prison et, d’autres, en cavale.
Combattre l’insalubrité
Pour l’assainissement de leur environnement et aussi pour lutter contre l’insalubrité, il a doté quatre Asbl de quelques instruments de travail. Il s’agit de : Union Congo fort du président Jadot, Union des jeunes de Kinshasa que dirige David Kabongo, le Samouraï du président Jeef. Le Don en matériels aratoires est constitué des brouettes, coupe-coupe et bêches. Ce travail se fait chaque samedi et un rafraîchissement est souvent offert à la fin.