de la Journée internationale de la femme, célébrée hier mercredi 8 mars à Kinshasa : « RDC 50/50 à l’horizon 2030 : Investir dans un travail décent et plein emploi pour les femmes dans un climat de paix et d’équité ».

LA MONUSCO POUR UNE REPRESENTATIVITE ACCRUE DES FEMMES DANS LE PROCHAIN GOUVERNEMENT EN RDC
Maman Sidikou a lancé un appel pressant aux autorités et décideurs congolais à assurer une meilleure représentativité des femmes dans le prochain gouvernement qui sera mis en place, en vue de faire progresser la gouvernance économique.

Le patron de la MONUSCO a appelé tout le monde à renforcer son engagement qui ne laisse aucune fille, ni femme au bord de la route. « Les femmes ont besoin de la démocratie pour faire changer le comportement de ceux qui les empêchent de réaliser l’égalité. Il est temps de récompenser les efforts des femmes en RDC », a-t-il soutenu.
Par ailleurs, Maman Sidikou a brandi l’exemple du nouveau Secrétaire général des Nations Unies qui, à son installation, a nommé trois des femmes proches : une, secrétaire générale adjointe, directeur de cabinet et une autre, conseillère politique de son cabinet. Cet exemple, a-t-il poursuivi, démontre que les femmes sont au cœur du développement, de la relance économique et de la stabilité.

Il a, en effet, exhorté chacun à son niveau, à se mobiliser pour la participation accrue des femmes à la première phase du processus électoral en cours. Maman Sidikou met l’accent sur la femme qui représente la majorité de la population congolaise.
Cette participation de la femme au processus électoral va leur permettre d’être réellement des parties prenantes de ce processus. Pour ce faire, les femmes doivent rester unies et solidaires afin d’atteindre leurs objectifs, a souligné le représentant d’Antonio Guterres en RDC.

Auparavant la ministre du Genre a estimé que tous les objectifs devront se pencher sur l’éducation technologique des filles et des femmes pour leur permettre d’émerger à tous les niveaux.
La ministre du Genre, de la Femme et de la Famille a indiqué que la société congolaise à enregistré des avancées au niveau national en dotant le pays d’un arsenal juridique significatif, notamment la loi foncière, le code du travail et le code de la famille révisé. Ce, malgré les inégalités et les violences dont les femmes continuent à être victimes.

Marie Louise Mwange a aussi reconnu des avancées au niveau des instruments juridiques régionaux et internationaux ratifiés par la RDC concernant l’accès égalitaire des femmes à des emplois décents qui sont stimulants. D’après elle, la vision du gouvernement est de promouvoir l’égalité de sexe et de l’équité dans tous les domaines et à tous les niveaux.

Pour ce faire, le numéro 1 du ministère du GFF a invité tous les partenaires du gouvernement congolais à appuyer, au cours de l’année en cours la vulgarisation de toutes les lois réhabilitant les droits des femmes et des familles congolaises pour leur appropriation par les populations cibles à tous les niveaux et à toutes les langues nationales.

Pour sa part, la représentante de l’ONUFEMMES en RDC a lu le message de la directrice exécutive de cette agence qui estime que, pour parvenir à l’égalité dans le milieu du travail, il faudra arriver à offrir davantage d’opportunités d’emplois décents, qui nécessiteront des efforts ciblés de la part des gouvernements, afin de promouvoir la participation des femmes à la vie économique et de recueillir le soutien des collectifs importants comme celui d’organisations syndicales.

Selon ses dires, les femmes elles-mêmes devront présenter des solutions permettant de faire tomber les barrières actuelles à leur participation, comme le propose le groupe de haut niveau sur l’autonomisation économique des femmes du SG des NU.
En outre, la directrice exécutive de l’ONUFEMMES est d’avis que des mesures devront être mises en place pour recruter et retenir les employées telles que les prestations de maternité plus généreuses qui facilitent également leur réinsertion dans le monde du travail, l’adoption des principes d’autonomisation des femmes et une représentation directe aux niveaux décisionnels. La prestation d’avantages sociaux attribuée aux nouveaux pères nécessite également d’importants changements avec en parallèle une évolution culturelle qui fait de la prise du congé de paternité et parental un choix viable dont toute la famille profite, a-t-elle évoqué.

IMPLICATION DE TOUS DANS LA LUTTE CONTRE LES INEGALITES
Prenant la parole, la présidente de la jeunesse panafricaine estime que l’implication des hommes et des femmes dans la lutte les inégalités de sexe est indispensable. L’égalité entre l’homme et la femme est un élément central de développement, a mentionné Francine Muyumba qui n’a pas manqué de relever que l’avenir de la RDC dépend de l’implication de la femme dans la gestion de la res publica. « Nous voulons voir la jeune fille, la femme émerger en nombre croissant, pour y arriver, il faut un changement de comportement », fait remarquer la représentante de jeunesse congolaise à cette cérémonie. Cette journée était agrémentée par la chorale Malaika des femmes chinoises vivant en RDC, Mamou nationale et les Kunda sister’s.
LIENS COMMERCIAUX

[VIDEOS][carouselslide][animated][20]

[Musique][vertical][animated][30]

 
Top