Au cours d’un point de presse tenu hier, mercredi 8 mars 2017, au siège de son parti, le MR, Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua, a expliqué le bienfondé de la démarche qu’ils ont entrepris au niveau du Rassemblement qu’ils dirigent avec Patrick Mayombe.

Rappelant la genèse de cette plateforme créée à Genval depuis juin 2016, Clément Kanku a indiqué que le Rassemblement a été créé suite à l’invitation d’Etienne Tshisekedi adressée aux partis politiques, personnalités, coalitions politiques pour se retrouver à Genval et tenir des travaux dans un conclave.

Et d’ajouter que huit à neuf mois, avant la tenu de ces travaux, le MR avait sollicité de l’UDPS que Tshisekedi convoque les opposants autour de lui en Belgique pour tenir ce genre de forum.

A deux reprises, dit-il, il s’est déplacé en Belgique pour rencontrer le sphinx de Limete et lui présenter le projet du grand Rassemblement de l’Opposition.

Finalement, le Président de l’UDPS va consentir, en invitant opposants autour de lui pour discuter de la situation politique au Congo.

Au terme de ces assises, Clément Kanku, les participants ont désigné à l’unanimité Etienne Tshisekedi comme Président du Rassemblement.

Parmi les signataires de l’Acte constitutif du Rassemblement, Etienne Tshisekedi a signé en premier et la deuxième personne était Patrick Mayombe avec d’autres qui ont suivi.

A l’en croire, à Genval, ils ont décidé de mettre en place deux structures notamment, le Conseil des Sages avec Etienne Tshisekedi comme Président désigné à l’unanimité vue son combat politique, son aura, sa notoriété et son poids politique et la coordination des actions.

Il a également précisé que jusqu’à la mort de Tshisekedi, le Rassemblement ne s’est doté ni d’un règlement intérieur, ni des statuts, encore moins une organisation formelle.

Après le décès d’Etienne Tshisekedi, il y a eu une divergence d’approche au sein de cette structure.

D’où, ils se sont décidés, en toute responsabilité, de mettre en place une structure qui est considérée comme un leadership de sauvetage parce qu’aucun de ces groupes ne peut aujourd’hui, légitimement, défendre sa position.

«Comme aujourd’hui, il y a deux tendances, nous nous sommes décidés de faire un leadership intermédiaire pour rapprocher les points de vue », a-t-il déclaré.

Selon lui, la restructuration du Rassemblement a été unilatérale et n’a pas tenu compte de l’ensemble de ceux qui ont mis en place cette plateforme.

Et de constater que cette restructuration à dessein a mis en place une structure appelée Présidence du Rassemblement, qui, pour lui, est sans contenu et est considérée comme une structure protocolaire et fantaisiste pour tromper l’UDPS.

Il a insisté que le Rassemblement n’est pas un fait privé de quelques individus mais, c’est une affaire de tous. Car, ils se sont sacrifiés pour qu’il existe.

Profitant de cette occasion, il a invité Félix Tshisekedi à revenir à la raison et à ne pas se laisser faire parce qu’il est devenu la figure emblématique de l’UDPS.

Rencontre avec la Cenco

En tant que signataires de l’Acte de Genval, Clément Kanku a expliqué qu’ils ont rencontré la Cenco. Et au cours de leurs discussions, ils ont dit que le Rassemblement reste un et indivisible.

«Il n’y a pas deux ou trois rassemblements. Nous sommes venus pour sauver le Rassemblement, enlever ce qui a été volé à Tshisekedi pour remettre à Tshisekedi à travers son héritage» a-t-il insisté.

C’est la raison pour laquelle, ils ont demandé à la Cenco, d’offrir leurs bons offices, même si ce n’est pas leur travail, pour permettre à ce que le Rassemblement redevienne un et trouve un consensus pour obtenir à l’unanimité le remplacement de Tshisekedi qui, du reste, est prioritaire.

Christine Ngalula

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