C'est pourquoi, le peuple congolais exige toujours son départ inconditionnel du pouvoir avec son système infâme, à partir de la fin de son dernier mandat, conformément aux prescrits de la constitution.
Mais bien qu'affaibli, pour se maintenir au pouvoir par la force, Kabila compte sur le soutien de sa garde pretorienne, ses mercenaires, ses alliés rwandais, ses collabos congolais, ses mafieux occidentaux et surtout sur la propension à la corruption , à l'incivisme, à la traîtrise des aspirations légitimes du peuple et aux ambitions démesurées du pouvoir sans mérite, de la classe politique congolaise.
Ainsi, nous constatons sans surprise que le Rassemblement de l'opposition, parti au "dialogue particulier" sans appui des Congolais, sous prétexte du "réalisme "politique, a été lamentablement dupé comme d'habitude par Kabila. Mon Dieu! Cette classe politique ne comprendra -t-elle jamais que pour Kabila, le dialogue et les accords ne sont que les instruments de manipulation, de diversion et de distraction pour gagner du temps et renforcer son pouvoir dictatorial? Car kabila, animal de guerre, ne comprend que le langage des armes. Il ne faut jamais faire confiance à sa parole. Il ne respecte et ne respectera rien.
D'ailleurs, comment peut-on croire un seul instant que Kabila qui ne respecte pas la constitution, socle de la légalité et de l'Etat des droits, qu'il a promulgué lui-même, puisse respecter un simple accord entre 2 parties en conflit?
Et voilà ! Le monde entier, y compris les patriotes et notre jeunesse trahie, se moque de nos hommes politiques qualifiés de "médiocres". Et grâce à leur faiblesse d'esprit et leur besoin de positionnement pour des postes ministériels à travers le dialogue futile, on ne parle quasiment plus de la cause principale de la grave crise congolaise : Joseph Kabila. C'est irresponsable et indigne.
Alors, quelle est la solution pour mettre Kabila hors d'état de nuire afin de réaliser un véritable anthousiasme d'espoir et de changement dans notre pays?
Deux options efficaces réalistes et sine qua none s'offrent aux Congolais :
1. L'application de l'article 64 de la constitution : on reste dans la légalité avec le soulèvement populaire
Le Rassemblement de l'opposition doit se ressaisir et doit immédiatement et impérativement dénoncer l'Accord signé avec la famille politique de Kabila le 31 décembre 2016 en ignorant la CENCO, en indexant et en isolant Kabila qui sera placé sous le régime de l'article 64 de la constitution. Ensuite, reconnaissant ses erreurs de stratégie et dans l'union avec la diaspora et la jeunesse, le Rassemblement doit remobiliser et réorganiser la population afin de réussir le soulèvement populaire. Cependant, l'efficacité et le dynamisme du Rassemblement dépendent de la rationalisation de sa réorganisation interne empêchant, notamment le bébé d'un an sans expérience des acquis de la famille, d'accéder à la tête de cette famille, espoir de l'évolution du pays, afin d'éviter le détournement de ses nobles objectifs.
2. La négociation sérieuse relative au départ de Kabila avec l'Occident , notamment les États-Unis d'Amérique et l'Union Européenne. Car, les multiples déclarations des diplomaties occidentales demandant à Kabila de quitter le pouvoir, n'ont jamais été suivies des actes contraignants obligeant Kabila de quitter le pouvoir. Donc, le doute domine encore les esprits des Congolais.
Dans ce cadre de négociation, nous conseillons le Rassemblement renouvelé, dans un sursaut patriotique, d'union et d'efficacité, d'associer essentiellement le Dr. GEORGE ALULA MAKITA ( les faits lui donne raison sur sa méfiance de s'associer à la configuration actuelle du Rassemblement à cause de ses alliances contre nature dont les conséquences négatives sont visibles) qui est disponible avec une longueur confortable d'avance sur ce chapitre afin de mettre toutes les chances de notre côté dans l'intérêt supérieur de notre beau et grand pays.
Que vive la véritable alternative politique.
KAMANGA AMITAR