La France préoccupée par le retard dans la mise en oeuvre de l'accord du 31 décembre en RDC
La France s'est dite préoccupée jeudi par les retards pris dans la mise en œuvre de l'accord du 31 décembre entre la majorité présidentielle et la principale formation d'opposition en République démocratique du Congo (RDC).
Elle souligne l'urgence de la nomination du Premier ministre issu du Rassemblement de l'opposition qui doit diriger le gouvernement de transition, appelle à la mise en œuvre des mesures de confiance et de détente et réitère son plein soutien à l'action de la Conférence épiscopale nationale du Congo, a indiqué le ministère des Affaires étrangères lors d'un point de presse régulier.
Aucun prétexte de nature politique ou sécuritaire ne saurait justifier une remise en question de ce processus, qui en va de la stabilité de la RDC et de la légitimité des institutions, a noté le ministère.
La France s'inquiète également de la multiplication des foyers de violence sur le territoire congolais et rappelle les termes de la déclaration du Conseil de sécurité des Nations Unies du 24 février, adoptée à son initiative, ajoute-t-on de même source.
La responsabilité individuelle de ceux qui seraient responsables de graves violations des droits de l'Homme ou qui feraient obstacle à une sortie de crise pacifique et consensuelle pourra être engagée, a averti le ministère, en ajoutant que la situation en RDC fera l'objet de discussions entre les chefs de la diplomatie européenne lundi prochain à Bruxelles.