Le gouvernement de la République démocratique du Congo a réagi après un rapport des Nations Unies accusant les forces de l'ordre d'avoir délibérément tué des manifestants.

Kinshasa rejette totalement ce rapport et parle de nouvelles fabriquées qui auraient pour but de nuire aux autorités congolaises.

D'après l'ONU, au moins 40 civils ont perdu la vie au cours de ces événements alors que Kinshasa avance un bilan de 31 victimes.

« Le gouvernement ne peut s'empêcher d'y noter une série d'approximations délibérées et de contre-vérités qui transparaissent dans les parties du rapport », a laissé entendre Lambert Mende, porte-parole du gouvernement congolais.

A son avis, « l'essentiel était seulement de discréditer les institutions judiciaires, politiques et sécuritaires de la République démocratique du Congo et non pas de faire triompher la justice et le droit au bénéfice de ces malheureuses victimes».

Le rapport des Nations Unies, paru mardi, documente des exactions qu'auraient commises les forces de l'ordre contre les manifestants anti-Kabila en décembre 2016.
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