
« S’il y a éclatement du Rassemblement, c’est tout l’accord qui sera mis en cause », prévient l’ abbé Donatien Nshole qui voit le traquenard arriver. Le secrétaire général de la conférence épiscopale nationale du Congo se dit surpris par les allures quasi inquiétantes et compromettantes que prennent les discours tranchés des uns et des autres.
A ce jour, au moins trois regroupements réclament la tête de la coalition fondée début juin 2016 à Bruxelles par feu Étienne Tshisekedi, dont le traine est toujours gardé au froid dans la capitale belge. En dehors du camp de Limeté piloté par son fils biologique, Félix Tshisekedi, il y a le groupe de Joseph Olengha Nkoy et Bruno Tshibala qui revendiquent l’ héritage du sphinx, sans compter les membres du gouvernement signataires de l’ acte de Genval.
Au centre interdiocésain, les princes de l’ église font preuve de retenue. Les évêques refusent de s’ immiscer ou de s’ auto-inviter dans les affaires intérieures d’ une coalition politique. Toutefois, l’ église catholique se dit disposée à offrir ses bons offices aux parties en conflits.
Il faut dire que la désignation du G7 Pierre Lumbi reste la goutte d’ eau qui a fait déborder le vase. Opposés à la restructuration de l’ alliance Tshisekediste, OlenghaNkoy et alliés dénoncent un coup de force. Chaque composante a déposé à la Cenco, sa liste de candidats 1er ministre et présidents du CNSA. La médiation de la Cenco devrait rapidement s’ activer pour sauver ce qui peut l’ être encore.
A suivre.
Jean Pierre Kayembe