Alors que le Rassemblement a appelé à une marche ce 10 avril 2017, Kinshasa s’est réveillée timidement. Les activités restent paralysées sur presque toute l’étendue de la capitale congolaise.

Les moyens de transport en commun sont très rares ce matin. Dans certains coins, même les taxi-motos sont difficiles à trouver. Seuls quelques « Mercedes 207 », les bus de la Transco assurent le service, sur des voies libres.

À Masina, Lemba, Limete, Rong-point Ngaba, les coins très mouvementés de la capitale, tout tourne au ralenti.

Au rond moins Ngaba par exemple, une dizaine de personnes attendent impatiemment les taxis.

« La circulation est très timide ici à à Ngaba suite à l’appel à la marche du Rassemblement. Depuis que j’attends le transport ici mais ça tarde », raconte un Patrick, la trentaine qui attend se rendre au centre-ville.

Au Rond-point Kintambo-Magasin, un camion anti-émeute est positionné, des policiers et des militaires sont déployés. Les taxis sont présents, mais les passagers rares.

Parallèlement à cette situation, un important dispositif sécuritaire, composé de la PNC de FARDC (PM) a été déployé dans tous les coins dits chauds de la capitale. Les jeeps et les camions anti-émeutes de la police assurent également des patrouilles dans la ville. L’on constate également des patrouilles de la Monusco.

Franck Ngonga
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