* Koko Nyangi approuve, Lutundula proteste.

L’Arrangement particulier a finalement été signé hier jeudi 27 avril au Palais du peuple, siège du Parlement. La cérémonie s’est déroulée en présence des présidents de deux chambres, Léon Kengo wa Dondo pour le Sénat et Aubin Minaku pour l’Assemblée nationale. Ils ont tous les deux fait office de « coreprésentants du chef de l’Etat ». Les plus grands absents : les évêques catholiques qui ont mené les bons offices et le Rassemblement / Limete.

Sous les lumières des caméras, le document a été signé par plusieurs composantes, en l’occurrence : la Majorité présidentielle, l’Opposition républicaine, l’Opposition signataire de l’Accord du 18 octobre 2016, la Société civile signataire de l’accord de la Cité de l’Union africaine, le Rassemblement de l’opposition, représenté par Joseph Olenghankoy et Lisanga Bonganga. Les deux ‘‘coreprésentants du président de la République’’ ont aussi apposé leur signature.
Les signataires ont dû attendre la lecture du texte intégral de l’Arrangement particulier, censé entré en vigueur à la date de sa signature par les parties prenantes. Et c’est Jean-Lucien Bussa, l’un des signataires de l’accord du 18 octobre 2016 qui a eu le privilège de le lire.

DEROULE DE LA CEREMONIE
Bien avant cette signature, la manifestation a démarré avec l’allocution du président de la chambre haute, Léon Kengo, qui a souligné que cette cérémonie n’entrait pas dans le cadre des attributions traditionnelles du Parlement. Le relayant sur la tribune, le président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku, a fait remarquer que les « consultations directes avec les signataires de l’accord du 31 décembre » ont été initiées par le président Joseph Kabila, après l’échec de la médiation des évêques catholiques dans les discussions sur l’Arrangement particulier.
« Au terme de ces consultations tenues du 3 au 4 avril au Palais de la nation, il s’est dégagé des points de convergence sur les questions restées en suspens à l’issue des négociations du Centre interdiocésain. Les signataires de l’accord ont ainsi intégré ces points de convergence dans le présent arrangement particulier », a précisé le président de la Chambre basse.
« Les deux questions en suspens concernaient le mode de nomination du nouveau Premier ministre et la présidence du Conseil national de suivi de l’accord et du processus électoral (CNSA). Seuls ces deux points ont encore fait l’objet des discussions au cours de la plénière qui a précédé la signature de ce document », a commenté à ce propos radiookapi.net.

LA MAIN TENDUE AUX RETARDATAIRES
Aubin Minaku a notamment déclaré que ce texte, qui définit les modalités d’application de l’accord du 31 décembre 2016, pourrait encore être signé par les délégués qui ne se sont pas présentés ce jeudi au Palais du peuple. Le Front pour le respect de la Constitution a, lui, demandé un « délai » avant de signer le texte. Son représentant, Fidèle Babala a annoncé que sa plateforme signerait « au plus tard demain ». Le temps, sans doute, de consulter ‘‘sa hiérarchie’’.
Affirmant n’avoir pas été consultée au préalable, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) n’a pas jugé nécessaire de se rendre au Palais du peuple, estimant avoir plus important à faire.
Quant au Rassemblement de l’opposition dirigé par Félix Tshisekedi, il avait annoncé, mercredi, qu’il ne signerait pas ce document, dénonçant une violation de l’accord du 31 décembre et de la Constitution. S’estimant non concernée, cette plateforme a craché sur cette rencontre qu’elle qualifie de ‘‘messe noire’’. Forum des As publie ci-dessous l’intégralité de la lettre du Rassemblement/Limete.
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