L’Alliance des Patriotes pour le Refondation du Congo (APARECO) :
- Dénonce la signature par « Kabila » du contrat de vente des eaux du fleuve Congo à l’Egypte lors de son récent séjour au Caire
- Interpelle les militaires et les policiers congolais au sujet de l’arrestation du général Kanyama, actuellement en fuite et refugié au sein de l’Ambassade d’Italie à Kinshasa
- Soutient la déclaration de la commission de « défense et sécurité » du Parlement européen en mission en RDC
- Dénonce la responsabilité du Tutsi-power dans le carnage du peuple congolais dans le Kasaï, ainsi que le déplacement forcé de plus d’un million de kasaïens
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L’Alliance de Patriote pour la Refondation du Congo (APARECO) stigmatise, une fois de plus, l’indifférence, l’égoïsme et l’incivisme de la classe politique congolaise, tant de la prétendue majorité présidentielle que de l’opposition politique, qui se préoccupe uniquement des querelles byzantines autour du partage du pouvoir, alors que l’ensemble de la situation existentielle et sécuritaire du pays se détériore dangereusement :
- « Joseph Kabila » vient de signer secrètement le contrat de vente des eaux du fleuve Congo à l’Egypte lors de son récent voyage au Caire
Arrivé précipitamment ce samedi 22 avril 2017 dans la capitale égyptienne, « Joseph Kabila » y est allé négocier les bons offices du président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi auprès de son homologue américain Donald Trump dont il serait proche, pour lui obtenir quelques faveurs politiques pouvant lui permettre de rester au pouvoir en RDC. En contrepartie, « Kabila » lui a offert le cadeau de la signature du contrat litigieux de vente des eaux de la rivière Ubangui, l’affluent majeur du fleuve Congo.
A travers des lettres adressées au Secrétaire général de l’ONU, au Président de la République française à la veille de la Conférence de Paris pour le climat en 2015 (COP21) et aux chefs d’Etat de l’Union africaine, le Président national de l’APARECO avait alerté le monde et le peuple congolais sur les conséquences catastrophiques de ce projet sur l’écosystème de tout le bassin du Congo et ses retombées sur le reste du monde.
L’APARECO lance de nouveau un appel pressant à toute la Communauté internationale et l’invite à se mobiliser pour stopper ce processus dangereux qui menace l’avenir de l’humanité toute entière : le bassin du Congo et celui de l’Amazonie constituent le poumon de l’humanité ;
Elle tire une fois de plus la sonnette d’alarme et appelle, au-delà du peuple congolais, tous les peuples africains concernés par cette menace, à organiser une résistance tous azimuts pour empêcher l’accomplissement de ce projet destructeur pour la survie de l’Afrique toute entière !
- Pour avoir voulu dénoncer l’infiltration massive des policiers rwandais au sein de la Police nationale congolaise, le général Kanyama arrêté est en fuite !
Le général Kanyama a perdu les faveurs de ses chefs rwandais, « Kabila et Bisengimana », lorsqu’il a voulu s’agiter au sujet d’un projet secret visant à injecter plusieurs milliers de policiers rwandais dans la Police nationale à Kinshasa pour neutraliser les policiers congolais. C’est alors qu’il a été piégé et arrêté. Ayant compris que son sort était scellé, Kanyama s’est échappé de sa résidence et s’est réfugié à l’ambassade d’Italie à Kinshasa où il a demandé et obtenu la protection. Sur instruction de « Kabila », l’administrateur général de l’ANR, Kalev Mutond, a réclamé à l’ambassadeur d’Italie sa restitution aux autorités congolaises. Le diplomate italien a catégoriquement refusé, évoquant les dispositions internationales en la matière.
L’APARECO invite les militaires et les policiers congolais qui obéissent encore au régime sanguinaire d’occupation, à méditer sur le cas du général Kanyama qui a mis son énergie et son savoir-faire au service du régime tutsi d’occupation, en massacrant et en torturant ses concitoyens congolais. Maintenant qu’il est devenu gênant et inutile, ses maîtres veulent le livrer en pâtures à la justice internationale pour se dédouaner des crimes qu’ils lui ont demandé de commettre pour leurs intérêts.
L’APARECO invite les officiers, les militaires et les policiers congolais à se mobiliser derrière le peuple congolais pour mettre hors du territoire national toutes les forces d’occupation avant qu’elles parviennent à neutraliser complètement notre Armée et notre Police nationale, boucliers protecteurs du peuple congolais et du territoire national.
- La commission de « défense et sécurité » du Parlement de l’Union européenne en mission à l’Est de la RDC dénonce « l’implication des pays extérieurs dans la déstabilisation de la RDC », « le soutien et l’hypocrisie de la communauté internationale » et l’incompétence de l’ONU » dans la dégradation de la situation sécuritaire de la RDC
A la sortie de leur visite au gouverneur du Nord Kivu ce samedi 22 avril 2017, les parlementaires européens membres de la Commission de « défense et sécurité » de l’UE ont eu, pour une fois, des mots justes sur la situation sécuritaire qui prévaut en RDC et sur leurs auteurs :
NART Javier – 8th Parliamentary term
L’un des parlementaires espagnol Monsieur Javier Narth a parlé du « gaspillages des ressources pour la MONUSCO : « c’est incompréhensible que depuis presque 20 ans, un contingent de vingt mille hommes est incapable d’anéantir des rebelles qui sont des bandits et dont les forces de frappe ne sont pas proportionnelles avec celles de l’ONU. » Et le parlementaire européen de conclure : « Il faut finir avec des déclarations d’humanisme hypocrite, de solidarité vide… Mais il faut des actions concrètes ! »
- Un deuxième parlementaire, a été beaucoup plus tranchant : « Je pense également qu’il faut qu’on ait le courage et qu’on ne soit pas hypocrite pour reconnaître la déstabilisation venant de l’extérieur, de pays extérieurs, et particulièrement des pays qui sont même soutenus par la Communauté internationale. Donc il y a beaucoup d’hypocrisie dans tout ceci. Et je pense que le rôle d’un parlementaire c’est de dire la vérité et d’être à l’écoute du peuple. Et j’aime le peuple congolais. »
L’APARECO se réjoui de cette reconnaissance, bien que tardive, des Parlementaires européens concernant des vérités concernant l’occupation de la RDC par certains pays voisins dont principalement le Rwanda et l’Ouganda, avec le soutien et la complicité de la communauté internationale ;
L’APARECO demande au Parlement européen de ne pas se contenter des simples déclarations, mais d’initier des actions concrètes à l’intention de la Commission européenne afin qu’elle prenne des sanctions efficaces contre les chefs d’état des pays dont les troupes occupent la RDC, massacrent ses populations par millions et pillent ses richesses.
- Le Tutsi-power est responsable des charniers et du déplacement de plus d’un million de Congolais dans le Kasaï
Ces opérations menées sur instructions personnelles de « Joseph Kabila » obéissent au plan du génocide établit par le Tutsi-power et visant à l’élimination systématique du peuple congolais.
L’APARECO dénonce le génocide ignoré volontairement de la communauté internationale. Elle n’arrive pas à s’expliquer que la même communauté internationale se soit montrée très sensible et très sévère vis-à-vis de Kadhafi en Libye, de Omar el-Béchir du Soudan du Nord et de Bachar el-Assad en Syrie, et qu’elle reste indifférente en RDC où le nombre des victimes se compte par millions et dont le modus operandi des criminels se révèle hautement plus cruel ! Est-ce à dire que les morts congolais n’ont aucune valeur aux yeux de l’humanité ?
L’APARECO appelle la Communauté internationale à se mobiliser pour mettre fin au génocide silencieux qui se poursuit en RDC depuis 20 ans, et à punir leurs auteurs qui sont connus, voire même soutenus par certains membres de cette communauté internationale, comme l’ont reconnu et déclaré les députés européens en mission en RDC.
Devant ce drame, l’APARECO appelle tous les acteurs politiques congolais, toute tendance confondue, à suspendre leurs activités politiques au sein des institutions du régime sanguinaire d’occupation en place à Kinshasa, et à mobiliser tout le peuple congolais pour recouvrer sa souveraineté perdue.
Fait à Paris, le 24 avril 2017
Honoré Ngbanda-Nzambo ko Atumba
Président national