A quelques heures de la troisième marche initiée par le CLC, les messages de soutien au clergé et aux manifestants pacifiques se multiplient et les mises en garde à l’attention du pouvoir se font plus précises.

Côté politique, ce vendredi soir, c’est la délégation de l’Union européenne, en accord par les chefs de mission européens à Kinshasa, ainsi que des Etats-Unis, de la Suisse et du Canada, qui s’est fendu d’un bref communiqué dans lequel tous les mots comptent.

Les diplomates ne stigmatisent aucun camp, lançant un appel « à tous les acteurs Congolais de s’abstenir de toute violence, et à assurer un déroulement pacifique des manifestations.





Le texte poursuit en insistant sur « le respect des libertés fondamentales », comme le droit de manifester et de la liberté de culte. Des droits, insiste le communiqué, prévus dans la Constitution et dans l’Accord de la Saint-Sylvestre. Là, le doigt est clairement pointé vers le pouvoir.

Un pouvoir qui avait déjà été mis en garde lors des deux précédentes marches du 31 décembre 2017 et du 21 janvier dernier, ce qui n’a pas empêché une répression violente des manifestations, avec l’insoutenable cortège de morts, de blessés et de personnes arrêtées, le plus souvent arbitrairement.

Parallèlement à cette sortie diplomatique, la conférence épiscopale de Madagascar et celle de Burkina-Niger ont envoyé, chacune, une lettre de soutien aux évêques congolais. Deux courriers qui insistent sur la nature pacifique de la lutte des évêques et des « marcheurs », sur le bien fondé de leur action pour « la justice, la paix et l’instauration d’un Etat de droit ».


On peut encore lire : « Puisse le tout Puissant mettre au coeur de tous les responsable de votre pays un esprit de sagesse, de paix, de bonne gouvernance, de recherche de l’intérêt supérieur de la nation…


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