Dans une correspondance du 10 mars 2018 au Secrétaire Général de l’ONU, le Comité Laïc de Coordination (CLC) a dénoncé l’application « sélective » des mesures de décrispation, qui pour lui, demeure un préalable à la tenue des élections démocratiques et crédibles « porteuses d’un règlement durable de la crise ». « L’application sélective et biaisée de cet accord plonge la RDC dans une profonde impasse politique aux conséquences multiples sur le plan sécuritaire, économique, sociale et humanitaire. A ce jour, ni décrispation politique, ni audit, ni restructuration de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour renforcer son impartialité, ni plan de décaissement des fonds pour les élections ne sont à l’ordre du jour. La restriction de l’espace politique se poursuit avec généralisation des arrestations des militants pro-démocratie et de droits de l’homme, ainsi que des interdictions des manifestations publiques pacifiques de l’opposition et de la société civile, » écrivent les laïcs réunis au sein du CLC. Ainsi le Comité Laïc de Coordination recommande à Antonio Guterres de « considérer la date du 30 avril 2018 comme date ultime où toutes les mesures de décrispation politique doivent être mises en œuvre pour que les élections se déroulent dans la paix, la tranquillité et la transparence pour la légalité de chance à tous ».
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