La ministre congolaise des Droits humains n’est pas allée par quatre chemins pour expliquer l’évolution de la question de la peine de mort en RDC. Présente aux assises du Congrès régional africain à Abidjan, en Côte d’Ivoire, Marie-Ange Mushobekwa a soutenu que la RDC continue à observer le moratoire, "étant donné que l’unanimité ne s’est pas encore dégagée pour l’abolition de la peine de mort au niveau du Parlement". Une réponse qui fait suite à de nombreuses pressions des participants à cette rencontre sur la peine de mort.

Au Congrès régional africain, Marie-Ange Mushobekwa a expliqué que "l’abolition de la peine de mort en RDC concerne plus le Parlement, dont les membres ne s’accordent pas sur cette question".
"Même les deux Chambres sont divisées à ce sujet. Il y a ceux qui pensent qu’il faut maintenir la peine de mort pour dissuader les groupes armés ainsi que tous ceux qui commettent des viols et qui devraient être condamnés à mort", a déclaré la représentante du Gouvernement de la RDC à Abidjan.
Le Congrès régional africain contre la peine de mort, tenu du 9 au 10 avril, a été organisé à l’initiative de l’association européenne "Ensemble contre la peine de mort" (ECPM), en collaboration avec la Commission ivoirienne des droits de l’homme.
Cette rencontre avait pour objectif de mobiliser l’ensemble des acteurs sociaux et politiques africains (gouvernements, journalistes et militants des droits de l’homme) pour réfléchir sur les mécanismes et stratégies à mettre en place afin d’agir rapidement pour abolir définitivement la peine de mort.
Les participants aux assises d’Abidjan ont notamment plaidé pour le vote, par les Nations unies, d’une résolution relative à l’application du moratoire universel sur les exécutions de la peine de mort, avant d’inviter tous les Etats abolitionnistes, dont la RDC, à voter pour cette résolution. Rachidi MABANDU
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