Candidat déclaré à la présidentielle, Moise Katumbi est cité dans plusieurs affaires de justice qui risquent de compromettre sa participation aux élections de décembre 2018. Ces soutiens multiplient pression interne et externe pour obtenir de Kinshasa qu’il rentre en RDC en homme libre.

50 parlementaires écrivent à Joseph Kabila lui demandant d’arrêter « l’acharnement contre Moïse Katumbi ».

« Il est difficile de croire à la sincérité des vos déclarations sur la tenue des élections démocratiques dans notre pays à la date à la date du 23 décembre 2018 tant que l’Accord de la Saint-Sylvestre n’est pas appliqué correctement, dans son esprit et dans sa lettre notamment, tant que vous n’avez pas mis fin à toutes les fausses affaires montées contre Moise Katumbi Chapwe et que vous n’avez pas encore permis son retour en homme libre et en toute sécurité », disent-ils dans une lettre envoyée à Joseph Kabila.

Ces parlementaires affirment que l’actuel président de la République est le seul à avoir tous les moyens nécessaires pour sortir le pays de la crise et de lever toutes les entraves sur le chemin des élections crédibles.

« Les congolais attendent de vous ce comportement républicain et patriotique à la place des actes de répressions, d’exclusion et de bannissement des compatriotes parce qu’ils ne vous plaisent pas », ajoutent-ils.

Ces députés et sénateurs rappellent également les accords passés qui ont renforcé le pouvoir de Kinshasa.

« Vous êtes le fruit du compromis politique issu des négociations de Sun City qui ont fin à ce cycle des violences. Nous refusons d’admettre que votre choix au moment de votre départ du pouvoir soit celui de replonger la RDC dans les chaos et d’endosser la loure responsabilité de son embrasement », font-ils remarquer.

Cette lettre est signée notamment par Christophe Lutundula, Sam Bokolombe, Patrice-Aimé Sesanga, Venant Tshipasa, Grégoire Kiro, Modeste Mutinga, etc.


actualité.cd
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