Les Nations Unies déplorent les incidents qui ont émaillé ces derniers jours la campagne électorale en RDC. Dans un communiqué de presse rendu public hier mercredi 12 décembre, Mme Leïla Zerrougui, représentante spéciale du secrétaire général de cette institution internationale condamne « le fait que certains candidats de l’opposition rencontrent de nombreux obstacles pour tenir des réunions publiques dans certaines villes du pays, comme cela a été constaté ces derniers jours à Kindu et à Lubumbashi et à Kalemie ».

En clair, la diplomate onusienne fait allusion aux incidents contre notamment le candidat Martin Fayulu dans les trois villes de l’Est et du Sud-est de la RDC où deux partisans de l’opposant ont été tués par « balles réelles » à l’arrivée de leur leader dans la ville de Lubumbashi, selon l’Association congolaise pour l’accès à la Justice (ACAJ). La police n’a pas confirmé ces décès même si le candidat à la Présidence de la République n’a pas pu tenir son meeting à la Cité des jeunes. En revanche, hier mercredi, des soldats ont dispersé les militants de la coalition Lamuka mobilisés sur le boulevard Kisebwe, à Kalemie, pour accueillir Martin Fayulu. Mais cette action n’a pas empêché le candidat à tenir son meeting au stade Benda.
« La représentante spéciale du secrétaire général déplore les pertes en vies humaines et demande aux autorités congolaises de prendre les mesures nécessaires pour éviter de nouveaux incidents. Elle rappelle qu’il incombe à l’Etat d’assurer la sécurisation du processus électoral en faisant preuve de neutralité et de retenue dans l’utilisation de la force et en respectant les principes de nécessité, proportionnalité et légalité », rapporte le communiqué.
Mme Zerrougui note également avec inquiétude l’interférence de certains groupes armés dans la campagne, qui à travers diverses exactions, empêchent la tenue d’activités politiques dans plusieurs régions. La représentante spéciale du Secrétaire général appelle à l’ouverture de l’espace politique et au respect des droits à la liberté d’expression et de manifestation pacifique et exhorte chaque parti à poursuivre sa campagne dans le calme et de façon apaisée. Elle rappelle que la période de campagne est un moment clé du processus électoral au cours duquel les candidats ont la possibilité de présenter leur programme politique et permettre ainsi aux citoyens congolais de désigner de façon libre et éclairée les femmes et les hommes qui les représenteront dans les institutions de demain.
La période de campagne « est un moment clé du processus électoral au cours duquel les candidats ont la possibilité de présenter leur programme politique et permettre ainsi aux citoyens congolais de désigner de façon libre et éclairée les femmes et les hommes qui les représenteront dans les institutions de demain », rappelle la responsable onusienne. Rachidi MABANDU

Déclaration attribuable à la porte-parole de la Représentante spéciale du Secrétaire général en République démocratique du Congo à propos des incidents liés à la campagne électorale en cours

La Représentante spéciale du Secrétaire général est préoccupée par la succession d’incidents graves qui entravent le bon déroulement de la campagne électorale en République démocratique du Congo. Elle dénonce le fait que certains candidats de l’opposition rencontrent de nombreux obstacles pour tenir des réunions publiques dans certaines villes du pays, comme cela a été constaté ces derniers jours à Kindu et à Lubumbashi et, aujourd’hui, à Kalemie.
La Représentante spéciale du Secrétaire général déplore les pertes en vies humaines et demande aux autorités congolaises de prendre les mesures nécessaires pour éviter de nouveaux incidents. Elle rappelle qu’il incombe à l’Etat d’assurer la sécurisation du processus électoral en faisant preuve de neutralité et de retenue dans l’utilisation de la force et en respectant les principes de nécessité, proportionnalité et légalité.
La Représentante spéciale du Secrétaire général note également avec inquiétude l’interférence de certains groupes armés dans la campagne, qui à travers diverses exactions, empêchent la tenue d’activités politiques dans plusieurs régions.
La Représentante spéciale du Secrétaire général appelle à l’ouverture de l’espace politique et au respect des droits à la liberté d’expression et de manifestation pacifique et exhorte chaque parti à poursuivre sa campagne dans le calme et de façon apaisée.
La Représentante spéciale du Secrétaire général rappelle que la période de campagne est un moment clé du processus électoral au cours duquel les candidats ont la possibilité de présenter leur programme politique et permettre ainsi aux citoyens congolais de désigner de façon libre et éclairée les femmes et les hommes qui les représenteront dans les institutions de demain.
La Représentante spéciale du Secrétaire général poursuit son plaidoyer auprès de l’ensemble des parties prenantes afin d’atteindre le consensus le plus large possible sur la tenue d’élections transparentes, paisibles et crédibles le 23 décembre prochain.
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