
Le Gouvernement tant attendu, depuis la prise de fonctions le 24 janvier 2019 du Président Félix Tshisekedi, ne va plus tarder. C’est notamment le Porte-parole du Chef de l’Etat qui l’a précisé à travers un média international, en déclarant que l’annonce du Gouvernement pourrait, sauf atermoient de dernière minute, intervenir au courant de la semaine. Déjà, cette bouche autorisée de Tshisekedi Tshilombo a eu à signaler qu’à l’instar de la nomination de Sylvestre Ilunga Ilunkamba comme Premier Ministre, toutes les autres étapes nécessaires avant la formation solennelle de ladite équipe gouvernementale ont été aussi franchies. Il s’agirait principalement de la finalisation de l’accord de coalition ainsi que celle du réduit des programmes de ces deux plateformes ou encore la rédaction d’une déclaration commune d’appartenance.
De part en part
Jusque-là, le seul point qui laisse planer un certain ombrage à la surbrillance de la mise en place du prochain Gouvernement reste la répartition des postes. Là, ce n’est plus les deux camps qui s’empoignent mais, ce serait par-dessus tout, les regroupements politiques qui forment, de part en part, ces deux membranes en coalition qui s’entretueraient afin d’avoir une bonne représentativité. Tout renseigne d’ores et déjà qu’au sein du FCC, Bahati Lukwebo, président de l’AFDC et Alliés ait fait monté les enchères, en sa faveur. Cela, en demandant par exemple la Vice-primature des finances ou de budget. En tout cas, le bas blesse ! En revanche, d’autres caciques de cette composante dirigée par l’ancien président Joseph Kabila sous-tendent le fait qu’il n’existerait point de blocage irréversible et inéluctable.
Célérité
Au-delà de tout, il va sans dire que les différents protagonistes de ce duo FCC-CACH devraient s’activer de manière idoine afin de concourir à la publication de futurs membres du Gouvernement dont la mise en place officielle, malgré quatre mois de Félix Tshisekedi au sommet de l’Etat, tarde toujours à arriver. Surtout que cette prochaine équipe gouvernementale devrait passer à plusieurs autres phases avant son investiture. Cette dernière dont l’effectivité exige, primo, la confirmation de députés par la Cour Constitutionnelle. Car, la loi voudrait que seuls les élus validés par la Haute Cour puissent investir le Premier ministre et ses think tank. Secundo, il faudrait un bon programme de gestion qui devra obtenir l’assentiment de toute la coalition. Il y a donc urgence.
Corneille Lubaki