Le weekend dernier n’a pas été de tout repos dans le camp des égorgeurs. L’article de Benilubero sur la mission dont l’Aigle Blanc venait d’être investi est tombé comme une bombe.
Comme à un homme pris en flagrant délit, les mots leur a manqué. Surprise et étonnement. Que faire ? Lancer l’opération et laisser le chien continuer à aboyer pendant que la Caravane continue sa route ?
Au final, l’ennemi a décidé d’éloigner leur marionnette du lieu des opérations pour faire croire que notre article n’était qu’un pur montage. De fait, le Général autoproclamé et nouveau patron des égorgeurs vient d’être exfiltré de Butembo, avec comme destination Kinshasa. Sur place, à en croire nos sources, il va faire une sortie médiatique au cours de laquelle il devra affirmer qu’il n’a jamais quitté Kinshasa depuis les obsèques du Conseiller du Président de la République. Trop tard ! Bien de gens l’ont vu et ont échangé avec lui dans les rues de Butembo.
Mais attention : ce retrait ne signifie pas que l’ennemi abandonne son projet machiavélique. Demeurons vigilants car comme un lion blessé, il peut revenir maintenant plus agressif qu’on ne l’imagine. Les dernières nouvelles qui viennent de nous parvenir à l’instant-même sont d’ailleurs alarmantes. Dans le Sud de Lubero, notamment à Bunyatenge, des hommes armés qui se disent Banyabwisha et qui ne parlent que la langue rwandaise y sont en train d’être déployés. Et avec arrogance, à peine arrivés ils envahissent des champs des populations sans défense. Ce même mouvement est signalé en Ituri où ces déploiements, à en croire nos sources, visent à renforcer les miliciens CODECO encadré par des militaires d’expression rwandaise. Tous ces mouvements confirment l’alerte et la mise à garde du Cardinal Ambongo lorsqu’il s’insurgeaient contre le déversement des populations (et des militaires, l’ajout est nôtre) des pays voisins sur notre territoire, avec comme objectif final la Balkanisation de notre pays.
Malighe Luholo
Beni
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