François Beya Kasonga, conseiller sécurité du président Félix Tshisekedi, est en détention depuis un mois à l’Agence nationale de renseignement (ANR). À la suite « de sérieux indices d’agissements contre la sécurité nationale » selon les autorités, ce vétéran des services de renseignements congolais qui a traversé les régimes Mobutu et Kabila a été arrêté le 5 février.

Alors qu'il y a un mois, plusieurs membres de l’entourage du président Tshisekedi laissaient entendre que le pouvoir avait frôlé le pire et que des arrestations de hauts gradés allaient avoir lieu, aucune interpellation dans l'armée n'a été communiquée. François Beya n'a pas encore été présenté devant un juge et aucune annonce n'a été faite quant aux éventuelles avancées de l'enquête.

À la présidence de la République, on affirme que les investigations sont toujours en cours, que les indices sont « sérieux », mais que « tout n'est pas à étaler sur la place publique ».

L'entourage de Francois Beya demande sa libération. Des membres de sa famille étaient réunis mercredi 2 mars lors de la création d’un groupe de pression « Free Francois Beya ».

Selon ses proches, il n’y a pas encore une mise en accusation formelle. « Soit on le remet en liberté soit on l’envoie devant un juge », plaide un des ses frères.

Du côté de la société civile, des voix se lèvent aussi. L’ONG La Voix des sans Voix demande aux autorités congolaises de tout mettre en œuvre pour humaniser les conditions de détention de François Beya qui « demeure un être humain et ce, quels que soient les faits lui reprochés ».

RFI

 

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