Jean-Pierre Lihau Ebua, Vice-Premier ministre et ministre de la Fonction publique, de la Modernisation de l’administration et de l’Innovation des services publics, s’est engagé avec l’Inspection Générale des Finances (IGF), dirigée par Jules Alingete Key, dans une nouvelle initiative visant à assainir le fichier des fonctionnaires de l’État.

Lors d’une séance de travail tenue le 7 novembre, les deux personnalités ont convenu de renforcer la collaboration entre leurs institutions pour éliminer les anomalies persistantes dans la gestion des ressources humaines de l’État, en particulier celles liées aux budgets annexes.

Un plan ambitieux pour un fichier plus rigoureux

Le partenariat entre le ministère de la Fonction publique et l’IGF vise à :

  • Identifier et supprimer les fonctionnaires fictifs dans le fichier national,
  • Traiter les doublons,
  • Améliorer la transparence dans la gestion des budgets annexes, souvent considérés comme des sources majeures d’irrégularités.

Selon Jules Alingete, cette mission s’effectuera avec la participation active de l’Inspection Générale de l’Administration Publique (IGAP).

« Nous devons commencer ce travail, même si nous ne savons pas encore quand il prendra fin. L’essentiel est d’entamer ce processus avec fermeté et dans le respect des lois », a-t-il affirmé.

Un contexte de réforme salariale et de retraite encadrée

Outre l’assainissement des fichiers, les discussions ont abordé les inégalités salariales au sein de la fonction publique et la mise en place d’une politique salariale équitable. Cette réforme vise à garantir que seuls les véritables fonctionnaires soient rémunérés, permettant ainsi au gouvernement de rationaliser ses dépenses.

La question de la retraite des inspecteurs généraux des finances a également été évoquée. Bien que certains agents soient proches de l’âge de la retraite, leur maintien temporaire est jugé crucial pour accompagner les jeunes inspecteurs récemment recrutés.

Un engagement pour une administration publique moderne

Cette initiative s’inscrit dans une démarche plus large de modernisation de l’administration congolaise, visant à :

  1. Renforcer la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources humaines,
  2. Optimiser l’utilisation des ressources financières de l’État,
  3. Améliorer la confiance des citoyens envers les institutions publiques.

Jean-Pierre Lihau et Jules Alingete ont réitéré leur volonté de mener à bien ce projet avec loyauté et rigueur. La collaboration entre leurs institutions est vue comme un modèle pour d’autres secteurs.

Défis à surmonter

Malgré l’enthousiasme affiché, plusieurs défis demeurent :

  • Le nettoyage des fichiers des budgets annexes, souvent opaques, nécessitera une vigilance accrue,
  • Les résistances internes aux réformes pourraient freiner la mise en œuvre rapide des changements.

Toutefois, la détermination affichée par les responsables augure des avancées significatives pour une administration publique plus efficace et crédible.

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