Le bourgmestre de Kisenso, Godet Atsawe, est revenu sur une proposition controversée visant à instaurer un permis de séjour pour les résidents de sa commune au coût de 10 000 francs congolais.

Une proposition mal comprise

Dans une déclaration récente, Atsawe a précisé que cette initiative, qui avait suscité une vague de critiques et de mécontentement, n’était qu’une suggestion émise lors d’une réunion avec les conseillers communaux.

« Cette proposition a été faite au cours d’une réunion avec les conseillers communaux… », a-t-il expliqué dans une vidéo publiée mardi dernier, ajoutant qu’il s’agissait d’un sujet de discussion et non d’une décision actée.

Objectifs de la proposition

Selon le bourgmestre, l’idée visait à ouvrir un dialogue sur :

  • La régulation des résidents dans la commune.
  • Une meilleure gestion administrative de la population locale.

Réactions mitigées

Les habitants de Kisenso n’ont pas tardé à exprimer leur désaccord face à cette proposition :

  • Inquiétudes sociales : Certains craignent que cette mesure puisse engendrer des barrières pour les nouveaux arrivants et les plus démunis.
  • Inégalités économiques : Les critiques soulignent le risque d’accroître les difficultés des habitants dans un contexte déjà marqué par la précarité.

Un débat encore ouvert

Pour calmer les tensions, le bourgmestre a insisté sur le fait que la proposition est encore en cours d’examen et qu’aucune décision finale n’a été prise.

Cette clarification intervient dans un climat de méfiance, alors que les résidents et la société civile restent vigilants face à toute initiative qui pourrait affecter leurs droits et leurs conditions de vie.

Il reste à voir si cette proposition évoluera vers une mesure concrète ou si elle sera définitivement abandonnée sous la pression de la population.

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