Selon la Première ministre Judith Suminwa, lors de la clôture des États généraux des entreprises du portefeuille de l’État. Voici les principaux axes évoqués dans son allocution :
1. Une gouvernance modernisée et transparente
La Première ministre a insisté sur la nécessité de :
- Repenser les cadres juridiques et de gouvernance des entreprises publiques.
- Renforcer la transparence et l’indépendance des conseils d’administration pour garantir une gestion exemplaire.
- Assurer que les mandataires publics soient compétents, intègres et choisis sur la base du mérite, avec un encadrement accru par l’État actionnaire stratégique.
2. Rentabilité et autonomie financière
Les entreprises publiques doivent devenir :
- Financièrement autonomes, en générant des revenus propres et en réduisant leur dépendance vis-à-vis de l’État.
- Plus performantes en mettant en place des pratiques de gestion rigoureuses, incluant des mécanismes de contrôle interne et une audibilité complète des résultats financiers.
- Capables d’explorer de nouveaux modèles économiques rentables et d’élargir leurs sources de financement à travers des partenariats stratégiques mieux encadrés.
3. Innovation et digitalisation comme levier de transformation
La modernisation des entreprises passera par :
- L’intégration des technologies modernes pour optimiser les processus, réduire les coûts, et améliorer la transparence et la compétitivité.
- L’adoption d’outils de gestion numérique pour des domaines comme la logistique, la comptabilité, les ressources humaines et la gestion financière.
- Un investissement dans le capital humain, via des programmes de formation continue pour accompagner la transformation numérique.
4. Un engagement collectif pour une réforme durable
Les États généraux ont permis de dresser :
- Un bilan des défis auxquels sont confrontées les entreprises publiques.
- Des solutions concrètes pour transformer ces entreprises en moteurs de développement économique.
La Première ministre a salué l’implication de toutes les parties prenantes (gouvernement, partenaires internationaux, acteurs académiques et scientifiques) et souligné l’importance d’une vision partagée pour atteindre ces objectifs ambitieux.
5. Impact attendu sur le développement de la RDC
La modernisation des entreprises publiques doit permettre de :
- Stimuler la croissance économique nationale en améliorant leur contribution au PIB.
- Réduire la pauvreté et les inégalités à travers des retombées économiques et sociales durables.
- Positionner les entreprises publiques congolaises comme des acteurs compétitifs sur les marchés régionaux et mondiaux.
En conclusion, Judith Suminwa a réitéré l’engagement du Gouvernement à faire de cette réforme une réalité. La clé réside dans la capacité à conjuguer transparence, innovation, bonne gouvernance et gestion rigoureuse pour transformer ces entreprises en leviers de développement durable.
Qu’en pensez-vous ? Est-ce une démarche réaliste, compte tenu des défis structurels auxquels la RDC fait face ?