Goma, 17 février 2025* – Dans un communiqué diffusé ce lundi, Augustin Kabuya, Secrétaire général de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), a exprimé son inquiétude face à la situation alarmante des militants de son parti dans les villes de Goma et Bukavu, actuellement sous occupation rwandaise. Kabuya a dénoncé des actes de violence systématiques, incluant des traques, des enlèvements et des agressions physiques ciblant les membres de l'UDPS en raison de leurs convictions politiques.

« Depuis l’occupation de cette partie du pays par les troupes de l’armée rwandaise, les membres de notre parti sont systématiquement traqués, harcelés, enlevés et violentés à cause de leurs convictions et de leur coloration politique », a déclaré Kabuya. Cette déclaration met en lumière la vulnérabilité des acteurs politiques dans une région déjà marquée par des conflits persistants et une instabilité chronique.

L’UDPS, un parti historique fondé en 1982, se positionne comme un fervent défenseur des droits humains et de la non-violence. Kabuya a souligné que les agressions dont sont victimes ses membres sont inacceptables et demandent une attention urgente de la communauté internationale. « Nous lançons un appel à la communauté internationale pour un suivi minutieux de cette situation dramatique des violences délibérées contre les droits fondamentaux des populations du Nord et du Sud-Kivu dans les zones occupées par l’armée rwandaise », a-t-il ajouté.

Les récentes escalades de violence dans la région sont en grande partie attribuées à l’avancée des rebelles du M23, qui bénéficient d’un soutien présumé de l’armée rwandaise. Les rapports font état de violations graves des droits humains, notamment des exécutions sommaires perpétrées en plein jour, exacerbant ainsi le climat de peur et d’insécurité parmi les populations locales.

Kabuya a également appelé les membres de l’UDPS à se rassembler derrière le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qu’il décrit comme le « commandant suprême des Forces armées », afin de faire front contre ce qu’il qualifie de « vaste complot contre la République ». Ce message vise à renforcer la cohésion au sein du parti et à galvaniser le soutien populaire face à l’agression étrangère.

La situation à Goma et Bukavu continue d’évoluer, avec des conséquences dévastatrices pour la population civile. Les appels à la paix et à la protection des droits humains s’intensifient alors que la communauté internationale est sollicitée pour intervenir et mettre fin aux abus qui perdurent dans cette région stratégique et fragile.

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